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ou au fil de l’eau.
Le style Value et les petites et moyennes valeurs européennes sont sous-évalués – L’Agefi
11 février 2025
Le style Value et les petites et moyennes valeurs européennes sont sous-évalués
Article de Stéphane Levy, Stratégiste et responsable de l’innovation chez Chahine Capital, pour L’Agefi.
L’année 2025 a démarré en fanfare pour les bourses européennes (MSCI Europe NR +6,5% en janvier). La baisse du mois de décembre a été vite oubliée et de nouveaux records ont été atteints en janvier par les grands indices européens. La revalorisation des indices a été telle qu’on ne peut désormais plus dire que le marché est décoté. Le ratio de cours sur bénéfices (PER) à 12 mois prospectif de l’indice MSCI Europe s’établit désormais à 14,1x soit le niveau historique moyen de valorisation observé depuis 2000, une première depuis trois ans et l’invasion de l’Ukraine.
Cette normalisation fondamentale des indices est un processus logique dans un contexte de pivot monétaire accommodant par les banques centrales et de croissance économique solide. Est-ce pour autant que le marché européen a abandonné tout potentiel ? Nous ne le pensons pas, et ce pour deux raisons.
Le positionnement cyclique reste encore expansif et favorable à la classe d’actifs actions. Notre indicateur de Momentum économique se maintient à un niveau élevé. Il continue, et ce depuis début 2023, de signaler un environnement procyclique propice à une surexposition stratégique à la classe d’actifs actions Europe. Alors que la croissance du PIB de la zone Euro devrait atteindre +0.8% en 2024, une inflexion positive est attendue pour 2025 (+1.0%) et 2026 (+1.2%).
Un environnement procyclique demeure en place
Par ailleurs, la baisse des taux que la BCE a initiée en juin dernier devrait se poursuivre avec la même intensité lors du premier semestre. Autant d’éléments qui pourraient justifier une valorisation au-dessus de la moyenne historique.
Enfin, il est important de rappeler que le contexte est à ce stade vertueux pour les valorisations. En effet, l’«effet temps» redevient porteur. La croissance attendue des bénéfices lors des douze prochains mois est de +8% pour l’indice MSCI Europe, ce qui signifie qu’à marché stable, le PER baisse de 0,1 point chaque mois. C’est d’autant plus vrai que le Momentum de révision des analystes financiers s’est récemment stabilisé et ne devrait pas être menacé dans les prochains mois en raison de la forte baisse récente de l’euro contre dollar. Virtuellement, le PER de l’indice européen serait inférieur à 13.5x à la fin du semestre si le marché devait se maintenir à son niveau actuel.
Des segments de marché à privilégier
Un regard plus granulaire sur les différents segments du marché européens permet d’identifier certaines inefficiences, à même de contribuer à la création de valeur relative pour les gestions actives en actions lors des prochains mois.
Une décote significative est observable sur les segments les moins chers du marché
On constate que l’intégralité des secteurs dont le PER est inférieur à celui du marché présente une décote par rapport aux standards historiques. Il s’agit essentiellement de secteurs à dominante stylistique Value, ce qui nous semble être une anomalie dans un contexte procyclique. A titre d’illustration, le secteur Banque affiche aujourd’hui un PER de 7,8x contre 10,4x en moyenne depuis 2000, et ce en dépit de la forte performance du secteur en 2024 (+26% hors dividendes, meilleur secteur européen de 2024).
Même constat pour le segment des «petites et moyennes valeurs», de nature procyclique en relatif et traditionnellement favorisé par l’accommodation monétaire, qui présente une décote de 10% par rapport à sa moyenne historique.
La lettre de gestion
Février 2025
11 février 2025
Comme chaque mois, retrouvez notre lettre de gestion où nous vous proposons une analyse macro-économique du marché, la présentation du comportement de nos fonds et leurs performances.
Retrouvez également en vidéo les actualités de notre gamme de fonds Digital Funds.
L’année 2025 a démarré en fanfare pour les indices actions en particulier en Europe (MSCI Europe NR +6.5%, MSCI USA NR +3.0% en janvier). La baisse du mois de décembre a été vite oubliée et de nouveaux records ont été atteints en janvier par les grands indices américains et européens. La revalorisation des indices européens a été telle qu’on ne peut désormais plus dire que le marché est décoté. Le PER 12 mois prospectif de l’indice MSCI Europe s’établit désormais à 14.1x soit le niveau historique moyen de valorisation observé depuis 2000, une première depuis 3 ans et l’invasion de l’Ukraine. Rien d’excessif dans un contexte caractérisé comme procyclique par nos indicateurs de Momentum économique et d’accommodation monétaire, d’autant plus que de nombreux segments de la cote présentent encore une sous-évaluation par rapport aux standards historiques.
Digital Stars Europe Acc présente sur le mois de janvier une hausse de +4.5%, contre +6.5% pour le MSCI Europe NR.
Le positionnement sectoriel du fonds s’est avéré bien orienté sur le mois. Cependant, l’allocation toutes capitalisations du fonds, qui surpondère actuellement les petites et moyennes valeurs, a pesé en termes relatifs, car même si les small et mid caps ont progressé de près de +4% sur le mois, elles restent en retrait du segment des grandes capitalisations. Les rebalancements effectués en janvier ont été diversifiés, augmentant principalement les positions dans le secteur de la consommation discrétionnaire et des services de communication. On trouve dans les sortants surtout des valeurs du secteur de la technologie et des matériaux. Digital Stars Europe est nettement surpondéré sur la finance (services financiers) et l’industrie. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, les biens de consommation de base et la technologie. Le poids de la consommation discrétionnaire est aligné sur l’indice. Le Royaume-Uni demeure le premier poids du fonds à 27.8%, devant l’Italie (première surpondération) à 15.5% et la Suisse à 10.0%. Avec un poids de 4.7%, la France reste le pays le plus sous-pondéré.
Digital Stars Continental Europe Acc termine le mois de janvier à +5.3%, contre +7.0% pour le MSCI Europe ex UK NR.
L’allocation cyclique du fonds s’est avérée bien orientée sur le mois. Cependant, l’allocation toutes capitalisations du fonds, qui surpondère actuellement les petites et moyennes valeurs, a pesé en termes relatifs, car même si les small et mid caps ont progressé de près de +5% sur le mois, elles restent en retrait du segment des grandes capitalisations. Les rebalancements effectués en janvier ont été diversifiés, augmentant principalement les positions dans la consommation discrétionnaire et la santé. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs du secteur des matériaux. Digital Stars Continental Europe est surpondéré sur la finance, l’immobilier et l’industrie, et sous-pondéré dans la technologie, la consommation de base et la santé. L’Italie (première surpondération) est toujours le premier poids du fonds à 19.6%, devant la Suisse à 13.4% et la Suède qui progresse à 12.5%. Avec un poids de 7.7%, la France reste le pays le plus sous-pondéré.
Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +4.1% au mois de janvier, contre +7.3% pour le MSCI EMU NR.
La surpondération cyclique du fonds s’est avérée favorable sur le mois. Cependant, l’allocation toutes capitalisations du fonds, qui surpondère actuellement les petites et moyennes valeurs, a pesé en termes relatifs, car même si les small et mid caps de la zone euro ont progressé de près de +4.5% sur le mois, elles restent en retrait du segment des grandes capitalisations. Les rebalancements effectués en janvier ont été diversifiés, augmentant les positions dans le secteur de la consommation discrétionnaire. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de la finance et de la technologie. Le secteur de la finance demeure la principale surpondération du fonds, devant la consommation discrétionnaire et la santé. Le fonds est sous-pondéré dans les secteurs des matériaux et de l’industrie et de l’énergie. L’Italie reste la première pondération avec 22.1%, suivie de l’Allemagne à 20.7% et de la France à 19.0%. L’Italie demeure le pays le plus surpondéré, et la France le plus sous-pondéré.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc termine le mois de janvier à +2.6%, contre +4.0% pour le MSCI Europe Small Cap NR.
Le fonds a été impacté en termes relatifs par la contre-performance de titres de la santé (M1 Kliniken, Xvivo Perfusion) et de l’industrie (Eurocell, Hexagon Composites). Les rebalancements effectués en janvier ont été marqués par l’augmentation des positions dans le secteur de la consommation discrétionnaire, et de l‘industrie. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de la finance, de l’immobilier et de la technologie. Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans la finance, la santé et la consommation de base, et sous-pondéré dans l’immobilier et la technologie et les matières premières. Le Royaume-Uni reste le plus gros poids du portefeuille à 28.7%, devant l’Italie à 12.7% et la Suède à 12.6%.
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé à +4.0% en janvier, surperformant le MSCI USA NR à +3.0% et le MSCI USA Small Cap NR à +3.6%.
Sur le marché américain, le mois de janvier a été légèrement plus favorable aux petites capitalisations. Le positionnement all-cap du fonds lui a permis de de bénéficier de cet effet. Le bon positionnement sectoriel du fonds, sous-pondéré sur la technologie et surpondéré sur les financières et les industrielles, a également contribué à la bonne performance du fond. Enfin, nos positions sur les entreprises du secteur de la technologie (AudioEye, AppLovin, DocuSign, etc.) ont aussi fortement contribué à la surperformance du fonds. Les rebalancements effectuées en janvier ont été assez diversifiés, avec l’intégration de titres des secteurs de la technologie et de la consommation discrétionnaire, et la sortie de titres de la finance. Le fonds présente une forte surpondération dans la finance et l’industrie. Les secteurs les plus sous-pondérés restent les medias et la technologie.
Top 15 des fonds Actions US en 2024 – Club Patrimoine
29 janvier 2025
Palmarès 2024 : le top 15 des Fonds Actions US
Pour consulter l’article en entier sur Club Patrimoine, cliquer ici.
Digital Stars US Equities investit en actions américaines de toutes tailles de capitalisation
Au travers de la SICAV Digital Funds créée en 1998, Chahine Capital est l’un des pionniers européens de la gestion quantitative actions. Son savoir-faire est unique : l’alliance de la recherche et de l’innovation, grâce à une équipe d’ingénieurs-chercheurs spécialisés. La société est composée de 18 collaborateurs basés à Luxembourg, Paris, Genève, Milan et Francfort. L’actif sous gestion était de 508 millions d’euros au 31 décembre 2024.
Chahine Capital met en œuvre depuis plus de 25 ans une stratégie « Momentum » via des modèles quantitatifs propriétaires. Le « Momentum » consiste à identifier et exploiter l’impact des dynamiques de marchés sur les titres, en s’adaptant à des régimes de marché évolutifs. Digital Stars US Equities, créé en 2017, investit en actions américaines de toutes tailles de capitalisation avec un univers d’investissement d’environ 2700 valeurs.
La dynamique de chacun de ces titres est analysée au travers de notre « momentum de bénéfices » (révisions des perspectives bénéficiaires par les analystes financiers), un critère particulièrement adapté au marché américain très focalisé sur les publications bénéficiaires des entreprises et sur les estimations qu’en font les analystes financiers.
Au 31/12/2024, la part Acc USD a délivré une performance annualisée depuis sa création de +11.1%, et une performance en 2024 de +27.9% contre +24.6% pour le MSCI USA NR. La surperformance sur 2024 provient en particulier du secteur technologique, avec des titres comme AppLovin, NVIDIA, Palantir, ou plus récemment Arista Networks, DocuSign et Cloudflare.
La profondeur de l’univers d’investissement et la forte dispersion traditionnellement observée en son sein sont propices à l’implémentation d’un « stock-picking » Momentum. Par ailleurs, le mode de construction du portefeuille, qui suit une logique d’équi-répartition entre les titres, permet d’investir via un portefeuille très diversifié, s’affranchissant du risque de concentration élevé des principaux indices américains.
Le profil de risque du fonds est adapté à un horizon d’investissement supérieur à 5 ans. Le fonds investit dans des actions diversifiées, toutes capitalisations confondues, à travers différents secteurs et peut subir d’importantes fluctuations de valeur. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Pour en savoir plus sur les différents risques du fonds, consultez le Document d’Information Clé (DIC) ainsi que le prospectus, disponibles sur le site de Chahine Capital : www.chahinecapital.com
Le cycle d’expansion boursier devrait continuer mais pourrait entrer dans sa dernière phase – L’Agefi
28 janvier 2025
Le cycle d’expansion boursier devrait continuer mais pourrait entrer dans sa dernière phase
Article de Stéphane Levy, Stratégiste et responsable de l’innovation chez Chahine Capital, pour L’Agefi.
Malgré la forte hausse des actions américaines et européennes ces deux dernières années, il est encore trop tôt pour s’alléger sur la classe d’actifs, selon Chahine Capital.
L’exercice 2024 restera un bon cru pour les indices actions avec une progression du MSCI Europe net return de 8,6% et du MSCI USA net return de 24,6%. Plus important encore, l’année aura marqué une rupture salutaire avec la période 2020-2023 dominée par le manque de visibilité. Le principal fait de 2024 a été l’initiation d’une politique monétaire accommodante par les banques centrales, en juin pour la BCE et en septembre pour la Fed, ce qui était déjà anticipé dès le deuxième semestre 2023, signe d’une visibilité macroéconomique retrouvée.
L’année 2025 se présente comme une année charnière, durant laquelle le regard des investisseurs devrait se concentrer sur la mise en place de l’administration Trump et ses conséquences sur l’économie mondiale. L’Europe, faiblement valorisée, et soutenue par des baisses de taux qui ne devraient pas faiblir durant le 1er semestre ne nous semble pas dénuée d’atouts pour les investisseurs. Tout comme le marché américain, au sein duquel une majorité de titres restent fondamentalement attractifs.
Plus que jamais dans ce contexte en mouvement, il apparait important de prendre un peu de hauteur en évaluant rationnellement la situation au regard de nos quatre piliers traditionnels d’analyse.
Un cycle de croissance toujours porteur
Le premier pilier de notre analyse porte sur le Momentum économique. Notre indicateur propriétaire de Momentum économique qui dispose de 12 mois d’avance sur l’économie réelle, se maintient à un niveau élevé en Europe, malgré une légère consolidation observée depuis cet été.
Aux Etats-Unis, notre indicateur de Momentum économique se maintient à un niveau plus neutre qu’en Europe, tout en continuant de signaler un environnement expansif censé favoriser la classe d’actifs actions.
L’environnement reste donc encore procyclique et le consensus «Top-Down» des économistes table sur une croissance robuste en Europe et aux Etats-Unis, lors des prochains exercices. Alors que la croissance du PIB de la zone euro devrait atteindre 0,8% en 2024, une amélioration est attendue pour 2025 (+1,0%) et 2026 (+1,2%). Aux Etats-Unis, même si les économistes continuent d’anticiper une croissance bien supérieure à celle de l’Europe, la dynamique est moins porteuse qu’en Europe.
Ce signal positif devrait encore se poursuivre pendant quelques mois. Rappelons que les pivots monétaires accommodants mis en œuvre depuis le mois de juin par les grandes banques centrales sont la conséquence d’un phénomène positif, celui du combat gagné contre l’inflation. Cela tranche singulièrement avec les précédents historiques récents, où l’accommodation était initiée pour sauver un Etat en quasi faillite ou secourir un secteur financier exsangue. Un constat à même de soutenir les prochaines publications de conjoncture et notre indicateur de Momentum économique. Le plan de relance budgétaire massif annoncé en Chine est également un facteur de soutien dans les prochains mois. Toutefois, il ne faut pas exclure que ce signal cyclique porteur pour les actions depuis désormais 21 mois en Europe ne s’inverse courant 2025. Depuis 2003, le cycle expansif le plus long tel que révélé par notre indicateur est de 25 mois (deux fois observé : juillet 2012 à août 2014, puis de novembre 2019 à décembre 2021).
Une politique monétaire plus accommodante en Europe qu’aux Etats-Unis
BCE et Fed ont, comme anticipé dès l’automne 2023, initié leur pivot monétaire accommodant. La baisse des taux a été de 100 points de base des deux côtés de l’Atlantique. Ce rythme soutenu devrait être maintenu par la BCE au premier semestre 2025 afin de porter son taux directeur à un niveau proche de 2%, proche du niveau de l’inflation. C’est un autre son de cloche aux Etats-Unis, à ce stade. Les craintes inflationnistes liées à l’élection de Donald Trump ont conduit à une réévaluation significative des perspectives de baisse de taux. Une baisse de 25 points de base du taux directeur est désormais anticipée aux Etats-Unis lors du premier semestre pour amener ce dernier à un niveau proche de 4,25%.
Toutefois, les craintes inflationnistes liées à l’élection de M. Trump nous semblent exagérées. Protectionnisme économique et accommodation fiscale sont certes inflationnistes, mais c’est oublier un peu vite la promesse électorale faite de diviser le prix du pétrole par deux. Par ailleurs, il ne faut pas exclure une mise sous pression de la Fed pour inciter cette dernière à adopter une politique plus accommodante. 4,25% de taux directeur avec une inflation américaine actuellement à 2,7% (et un point mort d’inflation à 1 an de 3,0%) signifie que les taux réels seraient maintenus à un niveau compris entre +1,0% et +1,5% (vs 0% en Europe), niveau probablement jugé trop restrictif par le prochain exécutif américain.
Des valorisations attractives en Europe, excessives pour les indices américains capi-pondérés « traditionnels »
Le marché européen reste sous-évalué par rapport à ses standards historiques. Le PER 12 mois prospectif de l’indice Stoxx Europe 600, c’est à dire le rapport du cours sur le bénéfice attendu, s’établit à 13,3 fois contre une moyenne depuis 2000 de 14 fois. C’est encore plus vrai pour le segment des petites et moyennes valeurs (12,7 fois vs une moyenne de 14,7 fois).
Par ailleurs, le consensus «bottom-up» des analystes financiers s’est stabilisé depuis quelques mois et cela met en lumière un contexte à ce stade vertueux pour les valorisations : l’«effet temps» redevient porteur. La croissance attendue des bénéfices lors des 12 prochains est de +8,2% pour l’indice Stoxx 600, ce qui signifie qu’à marché stable, le PER baisse de 0,1 point chaque mois. Virtuellement, le PER de l’indice européen serait inférieur à 13 fois à la fin du semestre si le marché devait se maintenir à son niveau actuel.
Autre son de cloche aux Etats-Unis. Clairement, la valorisation du S&P 500 apparaît excessive. Cette dernière atteint 21,6 fois contre une moyenne historique à 16,7 fois, en raison de la forte concentration de l’indice sur des stars de la cote exagérément valorisées. Il est intéressant de noter que la valorisation de la version «Equal weight» de l’indice S&P 500 ne présente quant à elle aucun excès (PER 16,5 fois vs une moyenne de 16 fois), alors que le segment «Small et Mid» présente une légère décote par rapport à ses standards historiques (PER MSCI USA Small à +18,8 fois vs une moyenne de 19,2 fois). La cherté du marché américain est donc un trompe-l’œil qu’il s’agit de relativiser.
Rester investi pour les prochains mois
Après une hausse de près de +70% de l’indice américain et +40% des bourses européennes depuis à peine plus de deux ans, il peut paraître légitime de s’interroger sur la pérennité du rallye boursier actuel. Toutefois, il nous semble qu’il est encore trop tôt pour réduire son exposition stratégique aux actions.
Notre indicateur de Momentum économique continue de signaler un environnement favorable à la classe d’actifs des deux côtés de l’Atlantique. L’accommodation monétaire mise en œuvre par la BCE, bien plus puissante que celle anticipée pour la Fed à ce stade, ne devrait pas flancher, tout du moins au cours du premier semestre. Et ce d’autant plus que la Fed pourrait surprendre. Les valorisations ne révèlent aucun excès, sauf en ce qui concerne le très concentré indice S&P 500, voire même une sous-évaluation du segment des petites et moyennes valeurs. La saisonnalité reste favorable jusqu’au mois de mai.
Chahine Capital, bilan 2024 & perspectives 2025
16 janvier 2025
Le document est téléchargeable en PDF en haut de page, en cliquant sur l’icône de téléchargement.
Après l’inflexion amorcée en octobre 2023, les marchés des actions européennes et américaines ont poursuivi leur hausse en 2024, portés par des tendances marquées. Le MSCI Europe NR affiche à la fin du mois de décembre une performance 2024 de +8.6% (EUR) et le MSCI USA NR +24.6% (USD).
Dans ce contexte, l’ensemble des stratégies Digital Stars sont en surperformance sur l’année, bénéficiant de tendances durables sur plusieurs segments de marchés qui avaient été identifiées en amont.
Performances annualisées des fonds Digital Stars
Indicateur de risque : 5/7
Digital Stars Europe :
Tout au long de 2024, le fonds a profité d’une bonne sélection de titres, soutenue par un positionnement bien orienté sur les tendances de fond du marché. La surpondération de la finance et de l’industrie, ainsi que la sous-pondération de la consommation cyclique (particulièrement du luxe) et des biens de consommation de base, ont contribué positivement à la surperformance du fonds, faisant écho à une année favorable à la « value » et à la « croissance cyclique ».
Digital Stars Continental Europe :
Comme Digital Stars Europe, le fonds a profité en 2024 d’une bonne sélection de titres, soutenue par un positionnement bien orienté sur les tendances de fond du marché. La surpondération de la finance et de l’industrie, ainsi que la sous-pondération de la consommation cyclique (particulièrement du luxe) et des biens de consommation de base, ont contribué positivement à la surperformance du fonds, faisant écho à une année favorable à la « value » et à la « croissance cyclique ».
Digital Stars Eurozone :
Le fonds a profité d’une bonne sélection de titres tout au long de 2024, et d’un positionnement bien orienté. Les principaux contributeurs se trouvent parmi la finance, l’industrie et la technologie. Pour le positionnement du fonds, c’est principalement la forte sous-pondération des trois moins bons secteurs de l’année qui a aidé à faire la différence : les biens de consommation de base, l’énergie (la politique ESG renforcée du fonds a conduit à l’absence de titres dans ce secteur en 2024) et les matériaux.
Digital Stars Europe Smaller Companies :
L’année a été marquée par une excellente sélection de titres pour le fonds, et un positionnement relativement neutre par rapport à l’indice. Les plus gros contributeurs à la performance de l’année sont principalement des titres du secteur de la finance ou liés à la construction. À l’inverse, les titres de la distribution spécialisée ont pénalisé la stratégie.
Digital Stars US Equities :
L’année aura été marquée par une excellente sélection de titres, qui ont particulièrement su profiter d’un contexte électoral américain tendu mais décisif pour le marché. Ce sont nos titres de la technologie qui ont le plus contribué à surperformer le marché américain.
Focus sur Digital Stars Europe
Tout au long de 2024, le fonds a profité d’une bonne sélection de titres, soutenue par un positionnement bien orienté sur les styles « value » et « croissance cyclique ». La finance est le secteur gagnant de l’année 2024, porté par un environnement de taux favorable. La surpondération de la finance a joué en faveur du fonds, particulièrement sur les banques. Certaines de nos valeurs bancaires ou financières ont en outre profité d’un climat propice aux fusions/acquisitions que ce soit pour des opérations en bourse ou de simples rumeurs (BPER, Banco de Sabadell, ANIMA Holdings, BPM). L’industrie fait aussi partie des secteurs gagnants du marché. Nos valeurs industrielles, surpondérées, ont profité de tendances sur l’armement (Kongsberg) ou la construction au sens large (Konecranes, Prysmian). Cette thématique liée à la construction se retrouve aussi avec les fortes contributions des cimentiers (Buzzi, Titan Cement). La bonne tenue de nos biens de consommation de base (Greencore) combinée à notre sous-pondération du secteur ont contribué très positivement en termes relatifs. En revanche, l’immobilier a pesé sur la performance du fonds, à cause de sa surpondération, ainsi que la technologie.
Le contexte procyclique de l’année 2024 n’a pas particulièrement favorisé les petites valeurs, contrairement à ce que le marché attendait. Pourtant, malgré notre surpondération des petites et moyennes valeurs, la stratégie a réussi à surperformer l’ensemble des segments de la cote, grâce à une sélection de titres qui a su profiter des tendances de fond du marché.
Attribution de performance de Digital Stars Europe vs. MSCI Europe, par secteur GICS
Evolution du positionnement du fonds
Positionnement de Digital Stars Europe vs. MSCI Europe
Dyn.* : Dynamique de rebalancement sur 6 mois
Au premier semestre, l’allocation sur les titres « value », essentiellement des banques, avait été progressivement allégée par le modèle au profit de titres « croissance cyclique ». Au deuxième semestre, la finance a été renforcée dans les revues de portefeuille, mais de manière plus équilibrée entre banque, services financiers et assurance. La part de titres « value » se retrouve en ligne avec celle de l’indice, alors que la sous-pondération sur les titres « qualité/visibilité » a été atténuée et la surpondération de la « croissance » diminuée.
Les répartitions ne sont pas constantes et évoluent dans le temps.
En termes relatifs, le style « qualité/visibilité » se comporte généralement à l’opposé du style « value ». Par conséquent, être sous-pondéré « qualité/visibilité » a permis au fonds d’être positivement sensible à la tendance « value » qui a dominé le marché cette année.
Sectoriellement, ce positionnement stylistique se traduit donc par une nette surpondération des secteurs de la finance et de l’industrie, et une sous-pondération de la santé (surtout de la pharmacie) et des biens de consommation de base.
La forte surpondération de l’Italie a été maintenue au cours de l’année, de même que la forte sous-pondération de la France. Le Royaume-Uni a été nettement renforcé sur le deuxième semestre, et il représente maintenant la deuxième surpondération géographique.
Enfin, notre indicateur de momentum économique nous situait toujours dans un régime procyclique, a priori plus favorable aux petites et moyennes valeurs par rapport aux grandes. La sélection « toutes capitalisations boursières » du fonds suivait donc toujours une logique d’équipondération des titres à l’entrée en portefeuille dans cette phase de marché. Cela a conduit à une allocation actuellement répartie sur tout le spectre des capitalisations boursières. Mais notre indicateur s’est rapproché de son point de bascule en régime contracyclique, qui pourrait survenir au cours du premier semestre 2025. Cette bascule en régime contracyclique aura pour conséquence dans la construction du portefeuille d’atténuer la sous-pondération sur les plus grosses capitalisations de l’indice, car rester trop sous-pondéré dans les très grosses capitalisations représenterait un risque actif majeur dans ce type de contexte macro-économique.
Des tendances stylistiques, sectorielles et géographiques marquées ont bénéficié au facteur Momentum tel que mis en œuvre dans les stratégies européennes Digital Stars, qui a significativement surperformé sur l’année. Nous allons maintenant tenter d’analyser les forces qui devraient selon nous être déterminantes pour l’évolution des marchés d’actions européen et américain au premier semestre de cette nouvelle année.
En route pour la dernière phase du cycle d’expansion boursier ?
L’exercice 2024 restera un bon cru pour les indices actions (MSCI Europe NR +8.6%, MSCI USA NR +24.6%), et plus important encore, aura marqué une rupture salutaire avec les années 2020-2023 dominées par le manque de visibilité.
Le principal fait de 2024 a été l’initiation d’une politique monétaire accommodante par les banques centrales, en juin pour la BCE et en septembre pour la Fed, ce qui était déjà anticipé dès le 2ème semestre 2023, signe d’une visibilité macro-économique retrouvée.
L’année 2025 se présente comme une année charnière, durant laquelle le regard des investisseurs devrait se concentrer sur la mise en place de l’administration Trump et ses conséquences sur l’économie mondiale. L’Europe, faiblement valorisée et soutenue par des baisses de taux qui ne devraient pas faiblir durant le 1er semestre, ne nous semble pas dénuée d’atouts pour les investisseurs. Tout comme le marché américain, au sein duquel une majorité de titres restent fondamentalement attractifs.
Plus que jamais dans ce contexte en mouvement, il nous paraît important de prendre un peu de hauteur en évaluant rationnellement la situation au regard de nos 4 piliers traditionnels d’analyse.
Un cycle de croissance toujours porteur des deux côtés de l’Atlantique pour l’instant
Le premier pilier de notre analyse porte sur le Momentum économique. Notre indicateur propriétaire de Momentum économique, qui dispose de 12 mois d’avance sur l’économie réelle, se maintient à un niveau élevé en Europe, malgré une légère consolidation observée depuis cet été.
Source : Factset/Chahine Capital. Données au 31/12/2024. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’indicateur de Momentum Economique est un indicateur propriétaire, existant depuis 2003, qui prend en compte les derniers chiffres du chômage, des ventes au détail, de la balance commerciale, de l’indicateur avancé du PIC, de la confiance des consommateurs, de l’indice PMI, de la confiance économique et de la production industrielle.
Aux États-Unis, notre indicateur de Momentum économique se maintient à un niveau plus neutre qu’en Europe, tout en continuant de signaler un environnement expansif censé favoriser la classe d’actifs actions.
Source : Factset/Chahine Capital. Données au 31/12/2024. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’indicateur de Momentum Economique est un indicateur propriétaire, existant depuis 2003, qui prend en compte les derniers chiffres du chômage, des ventes au détail, de la balance commerciale, de l’indicateur avancé du PIC, de la confiance des consommateurs, de l’indice PMI, de la confiance économique et de la production industrielle.
L’environnement reste donc encore procyclique et le consensus « Top-Down » des économistes table sur une croissance robuste en Europe et aux États-Unis, lors des prochains exercices. Alors que la croissance du PIB de la zone Euro devrait atteindre +0.8% en 2024, une amélioration est attendue pour 2025 (+1.0%) et 2026 (+1.2%). Aux États-Unis, même si les économistes continuent d’anticiper une croissance significative, la dynamique est moins porteuse qu’en Europe.
Ce signal positif devrait encore se poursuivre pendant quelques mois. Rappelons que les pivots monétaires accommodants mis en œuvre depuis le mois de juin dernier par les grandes banques centrales sont la conséquence d’un phénomène positif, celui du combat gagné contre l’inflation. Cela tranche singulièrement avec les précédents historiques récents, où l’accommodation était initiée pour sauver un Etat en quasi-faillite ou secourir un secteur financier exsangue. Un constat à même de soutenir les prochaines publications de conjoncture et notre indicateur de Momentum économique. Le plan de relance budgétaire massif annoncé en Chine est également un facteur de soutien dans les prochains mois. Toutefois, il ne faut pas exclure que ce signal cyclique porteur pour les actions depuis désormais 21 mois en Europe ne s’inverse courant 2025. Depuis 2003, le cycle expansif le plus long tel que révélé par notre indicateur est de 25 mois (deux fois observé : juillet 2012 à août 2014, puis de novembre 2019 à décembre 2021).
Une politique monétaire plus accommodante en Europe qu’aux États-Unis
BCE et Fed ont, comme anticipé dès l’automne 2023, initié leur pivot monétaire accommodant. La baisse des taux a été de 100 points de base des deux côtés de l’Atlantique. Ce rythme soutenu devrait être maintenu par la BCE au premier semestre 2025 afin de porter son taux directeur à un niveau proche de 2.0%, proche du niveau de l’inflation. C’est un autre son de cloche aux États-Unis, à ce stade. Les craintes inflationnistes liées à l’élection de Donald Trump ont conduit à une ré-évaluation significative des perspectives de baisse de taux. Une seule baisse de 25 points de base du taux directeur est désormais anticipée aux États-Unis lors du premier semestre pour amener ce dernier à un niveau proche de 4.25%. Toutefois, les craintes inflationnistes liées à l’élection de M. Trump nous semblent exagérées. Protectionnisme économique et accommodation fiscale sont certes inflationnistes, mais c’est oublier un peu vite la promesse électorale faite de diviser le prix du pétrole par 2. Par ailleurs, il ne faut pas exclure une mise sous pression de la Fed pour inciter cette dernière à adopter une politique plus accommodante. 4.25% de taux directeur avec une inflation américaine actuellement à 2.7% (et un point mort d’inflation à 1 an de 3.0%) signifie que les taux réels seraient maintenus à un niveau compris entre 1.0% et +1.5% (vs. 0% en Europe), niveau probablement jugé trop restrictif par le prochain exécutif américain.
Des valorisations attractives en Europe, excessives pour les indices américains capi-pondérés « traditionnels »
Le marché européen reste sous-évalué par rapport à ses standards historiques. Le PER 12 mois prospectif de l’indice STOXX Europe 600 s’établit à 13.3x vs. une moyenne depuis 2000 de 14.0x. C’est encore plus vrai pour le segment des petites et moyennes valeurs (12.7x vs moyenne 14.7x).
Par ailleurs, le consensus « Bottom-up » des analystes financiers s’est stabilisé depuis quelques mois et cela met en lumière un contexte à ce stade vertueux pour les valorisations : l’« effet temps » redevient porteur. La croissance attendue des bénéfices lors des 12 prochains mois est de +8.2% pour l’indice STOXX 600, ce qui signifie qu’à marché stable, le PER baisse de 0.10 chaque mois. Virtuellement, le PER de l’indice européen serait inférieur à 13.0x à la fin du semestre si le marché devait évoluer à son niveau actuel.
Autre son de cloche aux États-Unis. Clairement, la valorisation du S&P 500 apparaît excessive. Cette dernière atteint 21.6x contre une moyenne historique à 16.7x, en raison de la forte concentration de l’indice sur des stars de la cote exagérément valorisées. Il est intéressant de noter que la valorisation de la version « Equal weight » de l’indice S&P 500 ne présente quant à elle aucun excès (PER 16.5x vs moyenne de 16.0x), alors que le segment « Small et Mid » présente une légère décote par rapport à ses standards historiques (PER MSCI USA Small Cap de +18.8x vs. moyenne 19.2x). La cherté du marché américain est donc un trompe-l’œil qu’il s’agit de relativiser.
Rester investi pour les prochains mois
Après une hausse de près de +70% de l’indice US et +40% des bourses européennes en à peine plus de 2 ans, il peut paraître légitime de s’interroger sur la pérennité du rally boursier actuel. Toutefois, il nous semble qu’il est encore trop tôt pour réduire son exposition stratégique aux actions.
Notre indicateur de Momentum économique continue de signaler un environnement favorable à la classe d’actifs des deux côtés de l’Atlantique. L’accommodation monétaire mise en œuvre par la BCE, bien plus puissante que celle anticipée pour la Fed à ce stade, ne devrait pas flancher, tout du moins au cours du premier semestre. Et ce d’autant plus que la Fed pourrait surprendre. Les valorisations ne révèlent aucun excès, sauf en ce qui concerne le très concentré indice S&P 500, voire même une sous-évaluation du segment des petites et moyennes valeurs. La saisonnalité reste favorable jusqu’au mois de mai.
Un contexte favorable pour la génération d’alpha de nos stratégies actives Momentum
Le facteur Momentum a démontré historiquement sa capacité à générer de la surperformance sur des horizons de temps adaptés à l’investissement en actions.
La capacité du Momentum à s’adapter à des environnements de marché évolutifs en est l’explication.
Évidemment, la contrepartie est que sur des horizons plus courts le Momentum peut contre-performer, en particulier lors des puissants changements de régime stylistique. C’est ce qui s’est produit entre 2020 et 2022 pour l’indice MSCI Europe Momentum, suite à la profonde rotation stylistique du marché européen vers la « Value ». Le bon redémarrage du facteur depuis est un excellent signal pour ses perspectives futures.
Le Momentum n’a pas vocation à être « timé ». Toutefois il peut apparaître pertinent de se positionner pour le long terme sur ce facteur après l’observation d’un « drawdown » relatif significatif.
Sur un horizon de temps de 5 ans, correspondant à la durée minimale recommandée pour un investissement en actions, il est en effet extrêmement rare que le facteur Momentum sous-performe.
Le Momentum mis en œuvre dans les stratégies « Digital Stars » se nourrit de tendances. Plus ces dernières sont durables, mieux c’est pour notre approche active de la gestion actions.
La mise en place d’une nouvelle administration aux États-Unis aux velléités « disruptives » doit être vue à cet égard comme une opportunité et une source potentielle d’alpha pour nos stratégies sur le moyen/long terme.
Des paris actifs adaptés au contexte actuel
Pour les prochains mois, il nous semble que le positionnement relatif actuel de nos stratégies est parfaitement adapté au contexte et à l’analyse cyclique et fondamentale actuelle développée en amont.
En Europe, le fonds Digital Stars Europe adopte actuellement un positionnement relatif procyclique, plutôt orienté « Value » et surpondéré sur le segment des small et mid caps.
Notre premier pari sectoriel reste le secteur Finance. Les banques sont procycliques en relatif et devraient continuer d’être portées par la poursuite de la repentification de la courbe des taux, auxquelles elles sont très favorablement sensibles. Par ailleurs, malgré la forte hausse du secteur en 2024 (STOXX Europe Banque à +26.0% hors dividendes, meilleur secteur 2024 en Europe), ce dernier reste le secteur le moins cher du marché européen et présente une forte décote par rapport à ses valorisations historiques (STOXX Europe Banque : PER 7.2x vs. moyenne depuis 2000 de 10.4x).
Le biais « Value » nous semble également une source potentielle d’alpha dans les prochains mois. Il s’agit du seul style fondamental à afficher actuellement une sous-évaluation vis-à-vis de ses standards historiques, malgré une surperformance vs. le style « Croissance » significative depuis 4 ans.
Enfin, le biais actuel small et mid caps est parfaitement adapté à un contexte qui demeure procyclique, dans lequel un puissant pivot monétaire accommodant est mis en œuvre. D’autant plus que ce segment du marché européen reste sensiblement sous-évalué par rapport à ses standards historiques.
Il est par ailleurs important de conserver à l’esprit que dans l’hypothèse (à ne pas exclure dans le courant de 2025) d’une bascule vers un régime contracyclique, la pondération du segment small et mid serait divisée par deux dans nos fonds « all caps », compte tenu de la nouvelle approche de construction de portefeuille mis en place en 2024.
Digital Stars US Equities : s’exposer au marché américain sans risque de concentration
Notre solution d’investissement US réunit un grand nombre d’atouts. Bien entendu, la profondeur de son univers d’investissement (2700 titres) et la forte dispersion traditionnellement observée en son sein sont propices à l’implémentation d’un « stock-picking » Momentum. Par ailleurs, le mode de construction du portefeuille, qui suit une logique d’équi-répartition, permet aux investisseurs de s’exposer au marché actions américain tout en limitant très fortement le risque de concentration sur les quelques gros poids de la cote excessivement valorisés.
La lettre de gestion
Janvier 2025
09 janvier 2025
Comme chaque mois, retrouvez notre lettre de gestion où nous vous proposons une analyse macro-économique du marché, la présentation du comportement de nos fonds et leurs performances.
Retrouvez également en vidéo les actualités de notre gamme de fonds Digital Funds.
Après la puissante hausse observée au mois de novembre suite à l’élection américaine, le traditionnel rally de fin d’année ne s’est pas prolongé en décembre (MSCI Europe NR -0.5%, MSCI USA NR -2.6%). L’exercice 2024 restera toutefois un bon cru pour les indices actions (MSCI Europe NR +8.6%, MSCI USA NR +24.6%), et plus important encore, marquera une rupture salutaire avec les années 2020-2023 dominées par le manque de visibilité. Le principal fait de 2024 a été l’initiation d’une politique monétaire accommodante par les banques centrales, en juin pour la BCE et en septembre pour la Fed, ce qui était déjà anticipé dès le deuxième semestre 2023, signe d’une visibilité macro-économique retrouvée. L’année 2025 se présente comme une année charnière, durant laquelle le regard des investisseurs devrait se concentrer sur la mise en place de l’administration Trump et ses conséquences sur l’économie mondiale. L’Europe, faiblement valorisée et soutenue par des baisses de taux qui ne devraient pas faiblir durant le premier semestre, ne nous semble pas dénuée d’atouts pour les investisseurs.
Digital Stars Europe Acc présente sur le mois de décembre une légère baisse de -0.1%, surperformant de +0.4% le MSCI Europe NR (-0.5%). Le fonds termine l’année 2024 en hausse de +14.5%, devançant son indice de +5.9%.
Tout au long de 2024, le fonds a profité d’une bonne sélection de titres, soutenue par un positionnement bien orienté. La surpondération de la finance (BPER, Sabadell, Unipol Assicurazioni, 3i Group, etc.) et de l’industrie (Kongsberg, Konecranes, Prysmian, etc.), ainsi que la sous-pondération de la consommation cyclique (particulièrement du luxe) et non-cyclique, ont contribué positivement à la surperformance du fonds, faisant écho à une année favorable à la « value » et à la « croissance cyclique ». Les rebalancements effectués en décembre ont été diversifiés, augmentant principalement les positions dans le secteur de la consommation discrétionnaire et de la santé. On trouve dans les sortants surtout des valeurs du secteur des industrielles. Digital Stars Europe est nettement surpondéré sur la finance et l’industrie. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, la consommation de base et la consommation discrétionnaire. Le Royaume-Uni demeure le premier poids du fonds à 26.6%, devant l’Italie (première surpondération) à 15.8% et la Suisse à 10.0%. Avec un poids de 4.5%, la France reste le pays le plus sous-pondéré.
Digital Stars Continental Europe Acc termine le mois de décembre à -0.7%, surperformant de +0.1% le MSCI Europe ex UK NR (-0.8%). Le fonds termine l’année 2024 en hausse de +12.4%, devançant son indice de +6.0%.
Pendant toute l’année 2024, le fonds a profité d’une bonne sélection de titres, soutenue par un positionnement bien orienté. La surpondération de la finance (BPER, Swissquote, BPM, etc.) et de l’industrie (Kongsberg, Konecranes, MAIRE, etc.), ainsi que la sous-pondération de la consommation cyclique (particulièrement du luxe) et non-cyclique, ont contribué positivement à la surperformance du fonds, faisant écho à une année favorable à la « value » et à la « croissance cyclique ». Les rebalancements effectués en décembre ont été diversifiés, augmentant principalement les positions dans la finance et la consommation discrétionnaire. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs du secteur de l’industrie, ainsi que des services à la communication et de l’immobilier. Digital Stars Continental Europe est surpondéré sur l’industrie, la finance et l’immobilier, et sous-pondéré dans la consommation discrétionnaire, la technologie, la consommation de base et la santé. L’Italie (première surpondération) est toujours le premier poids du fonds à 18.8%, devant la Suisse à 13.3% et l’Allemagne à 12.4%. Avec un poids de 6.4%, la France reste le pays le plus sous-pondéré.
Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +1.5% au mois de décembre, surperformant de +0.2% le MSCI EMU NR (+1.4%). Le fonds termine l’année 2024 en hausse de +15.1%, devançant son indice de +5.6%.
Le fonds a profité d’une bonne sélection de titres tout au long de 2024, et d’un positionnement bien orienté. Les principaux contributeurs se trouvent parmi la finance (BPER, ANIMA Holdings), l’industrie (Konecranes, Prysmian) et la technologie (SÜSS MicroTec, SAP). Pour le positionnement du fonds, c’est principalement la forte sous-pondération des trois moins bons secteurs de l’année qui a aidé à faire la différence : la consommation de base, l’énergie (la politique ESG renforcée du fonds a conduit à l’absence de titres dans ce secteur) et les matériaux. Les rebalancements effectués en décembre ont été marqués par l’augmentation des positions dans le secteur des services aux collectivités et de la santé. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de l’industrie et des médias. Le secteur de la finance demeure la principale surpondération du fonds, devant l’immobilier, la consommation discrétionnaire, la santé et la technologie. Le fonds est sous-pondéré dans les secteurs de la consommation de base, des matériaux et de l’industrie. L’Italie devient la première pondération avec 22.9%, suivie de l’Allemagne à 20.5% et de la France à 19.8%. L’Italie reste le pays le plus surpondéré, et la France le plus sous-pondéré.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc termine le mois de décembre à 0%, contre -0.3% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Le fonds termine l’année 2024 en hausse de +16.0%, devançant de +10.4% son indice.
L’année a été marquée par une excellente sélection de titres pour le fonds, et un positionnement relativement neutre par rapport à l’indice. Les plus gros contributeurs à la performance de l’année sont principalement des titres du secteur de la finance (BPER, CMC Markets) ou liés à la construction (Titan Cement, Heijmans, Buzzi, MAIRE, BAM Groep). À l’inverse, les titres de la distribution spécialisée ont pénalisé la stratégie. Les rebalancements effectués en décembre ont été marqués par l’augmentation des positions dans le secteur de la technologie, de la consommation discrétionnaire et des matières premières. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de l’industrie, de la finance et de l’immobilier. Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans la finance, la santé et la consommation de base, et sous-pondéré dans la consommation discrétionnaire, l’immobilier et la technologie. Le Royaume-Uni reste le plus gros poids du portefeuille à 28.7%, devant la Suède à 11.2% et la Suisse à 11.0%.
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé à -6.3% en décembre, contre -2.6% pour le MSCI USA NR et -7.8% pour le MSCI USA Small Cap NR. Le fonds termine l’année 2024 en hausse de +27.9%, devançant nettement le MSCI USA NR à +24.6% et pour le MSCI USA Small Cap NR à +11.6%.
En décembre, l’annonce de la FED sur une prochaine fin de baisse des taux américains a été suivie d’un recul important des petites et moyennes capitalisations américaines, annulant les deux tiers de la surperformance de novembre après l’élection de Donald Trump. Avec son profil « toutes capitalisations », le fonds a été impacté négativement par cette annonce, mais reste en surperformance sur la séquence post-élection. L’année aura été marquée par une excellente sélection de titres, en particulier dans technologie avec des titres comme AppLovin, NVIDIA, Palantir, ou plus récemment Arista Networks, DocuSign et Cloudflare. Les rebalancements effectuées en décembre ont été assez diversifiés, avec l’intégration de titres des secteurs des médias, de la santé et de l’immobilier, et la sortie de titres de la consommation discrétionnaire. Le fonds présente une forte surpondération dans la finance et l’industrie. Les secteurs les plus sous-pondérés restent la technologie, ainsi que la consommation discrétionnaire et l’énergie.
Point Macro – Janvier 2025
07 janvier 2025
La lettre de gestion
Décembre 2024
10 décembre 2024
Comme chaque mois, retrouvez notre lettre de gestion où nous vous proposons une analyse macro-économique du marché, la présentation du comportement de nos fonds et leurs performances.
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Le mois de novembre, dont le fait marquant aura été la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, s’est avéré très volatil notamment pour les bourses européennes qui finissent toutefois en légère hausse (MSCI Europe NR +1.1%), mais en retrait par rapport aux indices américains (MSCI USA NR +6.2%).
La fréquence avec laquelle l’actualité politique pèse sur les marchés s’est clairement accélérée depuis la crise de Lehman Brothers. Source de volatilité à court terme elle est aussi source d’opportunités à plus long terme. Souvent, les évènements viennent contredire un sentiment général « de l’instant » tétanisé par la prise en compte des seuls risques, en balayant trop vite les contre-balanciers positifs. Qui aurait pu prédire en 2011 qu’en 2024 la Grèce se financerait aux mêmes conditions que la France, ou que le taux de chômage italien serait inférieur à celui de l’Allemagne ? En 2016, la réaction des marchés financiers est venue également contredire les prévisions alarmistes de certains commentateurs lors du vote sur le Brexit, tout comme lors de la première accession au pouvoir de M. Trump.
Les éléments fondamentaux, cycliques et comportementaux restent porteurs à ce stade : Momentum économique soutenu, pivot accommodant des banques centrales, valorisations attractives en Europe et saisonnalité porteuse, sont autant d’éléments qui peuvent laisser espérer une poursuite du rally boursier dans les prochains mois.
Digital Stars Europe Acc présente sur le mois de novembre une hausse de +1.1%, en ligne avec le MSCI Europe NR. Le fonds est en hausse de +14.6% depuis le début d’année, devançant son indice de +5.5%.
Le positionnement sectoriel du fonds lui a été favorable et lui a permis de bien résister à l’environnement difficile post-élections. En particulier, la surpondération de l’industrie et de la finance ainsi que la sous-pondération de la santé et de la consommation ont contribué positivement en termes relatifs. Mais les solides performances de nos titres financiers (3i Group, Talanx, NatWest) et des cimentiers (Heidelberg, CRH) ont contrasté avec les baisses de certains titres, en particulier certaines valeurs dans les semi-conducteurs qui ont subi de plein fouet la décision américaine de leur interdire tout commerce avec les fabricants de puces chinois. Les rebalancements effectués en novembre ont été diversifiés, augmentant principalement les positions dans les secteurs de la finance et de la consommation discrétionnaire. On trouve dans les sortants surtout des valeurs des secteurs de la technologie et de l’industrie. Digital Stars Europe est nettement surpondéré sur l’industrie et la finance. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, la consommation de base et la consommation discrétionnaire. Le Royaume-Uni a été nettement renforcé et demeure le premier poids du fonds à 25.5%, devant l’Italie (première surpondération) à 15.3% et l’Allemagne à 10.8%. Avec un poids de 5.0%, la France reste le pays le plus sous-pondéré.
Digital Stars Continental Europe Acc termine le mois de novembre à +0.4%, surperformant de +0.3% le MSCI Europe ex UK NR (+0.1%). Le fonds est en hausse de +13.2% depuis le début d’année, devançant son indice de +5.9%.
Le positionnement sectoriel du fonds lui a été favorable et lui a permis de bien résister à l’environnement difficile post-élections. En particulier, la surpondération de l’industrie et de l’immobilier ainsi que la sous-pondération de la consommation et de la santé ont contribué positivement en termes relatifs. Mais les solides performances de nos titres financiers (Swissquote, Talanx, Banco BPM) et des cimentiers (Buzzi, Heidelberg, CRH) ont contrasté avec les baisses de certains titres industriels (NKT, Nexans), ou encore les semi-conducteurs qui ont subi de plein fouet la décision américaine de leur interdire tout commerce avec les fabricants de puces chinois. Les rebalancements effectués en novembre ont été diversifiés, augmentant principalement les positions dans la finance. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs des matériaux (chimie et papier) et de l’industrie. Digital Stars Continental Europe est surpondéré sur l’industrie et l’immobilier, et sous-pondéré dans la santé, la consommation discrétionnaire, la consommation de base et la technologie. L’Italie (première surpondération) est toujours le premier poids du fonds à 17.3%, devant la Suisse à 14.1% et l’Allemagne à 13.6%. Avec un poids de 7.2%, la France reste le pays le plus sous-pondéré.
Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -0.3% au mois de novembre, contre +0.1% pour le MSCI EMU NR. Le fonds est en hausse de +13.4% depuis le début d’année, devançant son indice de +5.4%.
Le positionnement sectoriel du fonds lui a été favorable : la surpondération de la finance ainsi que la sous-pondération de la technologie et de la consommation ont pratiquement compensé la surpondération sur les petites et moyennes valeurs. Les rebalancements effectués en novembre ont été marqués par l’augmentation des positions dans le secteur des services aux collectivités et de la santé. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de l’industrie et des médias. Le secteur de la finance demeure la principale surpondération du fonds, devant l’immobilier, les médias, la consommation discrétionnaire et l’industrie. Le fonds est sous-pondéré dans les secteurs de la consommation de base, des services aux collectivités, des matériaux et de l’énergie. L’Allemagne représente la première pondération avec 22%, suivie de l’Italie à 20.1% et de la France à 19.7%. L’Italie reste le pays le plus surpondéré, et la France le plus sous-pondéré.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc termine le mois de novembre à +1.0%, contre +1.2% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Le fonds est en hausse de +15.9% depuis le début d’année, devançant de +10.0% son indice.
Le positionnement sectoriel du fonds lui a été favorable : la surpondération de la finance ainsi que la sous-pondération de la technologie et de la consommation ont pratiquement compensé la surpondération sur les plus petites valeurs. Les rebalancements effectués en novembre ont été marqués par l’augmentation des positions dans le secteur des matières premières et de la consommation discrétionnaire. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de la santé et de l’industrie. Une augmentation nette de l’exposition au Royaume-Uni a eu lieu ce mois-ci, revenant pratiquement en ligne avec celle de l’indice. Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans la finance, la santé et la consommation de base, et sous-pondéré dans la consommation discrétionnaire, l’immobilier et la technologie. Le Royaume-Uni reste le plus gros poids du portefeuille à 29.1%, devant la Suède à 12.8% et la Suisse à 10.8%.
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé à +11.0% en novembre, surperformant le MSCI USA NR à +6.2% et le MSCI USA Small Cap NR à +10.2%. Le fonds est en hausse de +36.5% depuis le début d’année, contre +27.9% pour le MSCI USA NR et +21.0% pour le MSCI USA Small Cap NR.
La surpondération des petites et moyennes capitalisations, ainsi que des valeurs de la finance ont permis au fonds de bénéficier du résultat des élections américaines. De plus les bonnes annonces de résultats de valeurs de la technologie comme AppLovin (+98% ce mois-ci) ont permis au fonds de terminer le mois de novembre en très forte hausse, surperformant son indice de +4.8%, ainsi que le segment des petites et moyennes capitalisations. Le fonds présente une forte surpondération dans la finance et l’industrie. Les secteurs les plus sous-pondérés restent la technologie, ainsi que les médias et l’énergie.
La visibilité sur les actions européennes n’est pas encore censurée – L’Agefi
04 décembre 2024
La visibilité sur les actions européennes n’est pas encore censurée
Article de Stéphane Levy, Stratégiste et responsable de l’innovation chez Chahine Capital, pour L’Agefi.
Le second semestre qui est sur le point de s’achever aura été dominé par l’actualité politique. Aux Etats-Unis, bien sûr, avec l’élection en novembre de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Mais aussi en France, où la dissolution de l’Assemblée nationale, telle une boîte de Pandore fraîchement ouverte, fut le point de départ d’une interminable séquence dont le dernier épisode en cours concerne la censure du gouvernement Barnier.
La fréquence avec laquelle l’actualité politique a pesé sur les marchés s’est clairement accélérée depuis la crise de Lehman Brothers. Source de volatilité à court terme, elle est aussi source d’opportunités à plus long terme. Souvent, les événements viennent contredire un sentiment général « de l’instant » tétanisé par la prise en compte des seuls risques, en balayant trop vite les contre-balanciers positifs. Qui aurait pu prédire en 2011, qu’en 2024 la Grèce se financerait aux mêmes conditions que la France, ou que le taux de chômage italien serait inférieur à celui de l’Allemagne ?
En 2016, la réaction des marchés financiers est venue également contredire les prévisions alarmistes de certains commentateurs lors du vote sur le Brexit et également lors de la première accession au pouvoir de M. Trump.
Plus que jamais dans cet environnement troublé, il nous paraît important de prendre un peu de hauteur en évaluant objectivement le contexte pour les actions européennes au regard de nos 4 piliers traditionnels d’analyse.
Le cycle économique reste en phase d’expansion
Le premier pilier de notre analyse porte sur le Momentum économique. Notre indicateur propriétaire de Momentum économique, qui dispose de 12 mois d’avance sur l’économie réelle, se maintient à un niveau élevé, malgré une légère consolidation observée depuis cet été. L’environnement reste donc encore procyclique et le consensus « Top-Down » des économistes table sur une croissance robuste en Europe lors des prochains exercices. Alors que la croissance du PIB de la zone Euro devrait atteindre +0.8% en 2024, une accélération est attendue pour 2025 (+1.2%) et 2026 (+1.3%).
Rappelons par ailleurs, que le pivot monétaire accommodant mis en œuvre depuis le mois de juin par la BCE est la conséquence d’un phénomène positif : celui du combat gagné contre l’inflation. Cela tranche singulièrement avec les précédents historiques récents, où l’accommodation était initiée pour sauver un Etat en quasi-faillite ou secourir un secteur financier exsangue. Un constat à même de soutenir les prochaines publications de conjoncture et notre indicateur de Momentum économique.
La BCE va poursuivre ses baisses de taux à un rythme de 1% par semestre
La BCE va poursuivre son cycle de baisse de taux. Une nouvelle baisse de 25 bps ou 50 bps est anticipée pour décembre, et nous tablons sur une baisse additionnelle de 100 bps lors du premier semestre 2025. Par ailleurs, les craintes inflationnistes liées à l’élection de M. Trump nous semblent exagérées. Protectionnisme économique et accommodation fiscale sont certes inflationnistes, mais c’est oublier un peu vite la promesse électorale faite de diviser le prix du pétrole par deux.
Des valorisations attractives
Le marché européen reste sous-évalué par rapport à ses standards historiques. Le PER 12 mois prospectif de l’indice Stoxx Europe 600 s’établit à 13.4x vs une moyenne depuis 2000 de 14.0x. C’est encore plus vrai pour le segment des Petites et Moyennes valeurs (12.7x vs moyenne 14.7x).
L’autre élément intéressant est l’inversion récente du Momentum de révision des perspectives bénéficiaires par le consensus des analystes financiers. Les bénéfices 2024 et 2025 ont été respectivement relevés de +0.7% et de +0.6% lors du mois de novembre. Il s’agit probablement de la conséquence positive de la baisse de l’Euro constatée après l’élection américaine.
Une dynamique de marché intacte
La tendance reste haussière pour les indices actions européens et il ne serait pas surprenant de voir ces derniers plus hauts à la fin du premier semestre 2025, d’autant plus que nous abordons la période de l’année traditionnellement la plus porteuse en termes de saisonnalité.
La lettre de gestion
Novembre 2024
12 novembre 2024
Comme chaque mois, retrouvez notre lettre de gestion où nous vous proposons une analyse macro-économique du marché, la présentation du comportement de nos fonds et leurs performances.
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Le mois d’octobre a été marqué par une hausse des taux souverains sur l’ensemble des durations supérieures à 1 an en zone Euro et supérieures à 6 mois aux États-Unis, en raison d’un Momentum sondagier favorable à Donald Trump dans sa course à la Maison Blanche. Son programme économique commercialement protectionniste et fiscalement accommodant pourrait réalimenter une inflation qui, aux États-Unis, demeure au-dessus de la cible de la Fed (+2.5% vs +2.0%). Dans ce contexte obligataire plutôt adverse pour les actions (MSCI Europe NR -3.3%) et particulièrement les petites et moyennes valeurs (MSCI Europe Small Cap NR -4.5%), c’est logiquement le style Value (-2.0%) qui a le mieux résisté en octobre en Europe. Par ailleurs, les publications trimestrielles du T3 ont débuté sous un jour plutôt favorable à nos stratégies.
Digital Stars Europe Acc présente sur le mois d’octobre une baisse de -2.8%, surperformant de +0.4% le MSCI Europe NR (-3.3%). Le fonds est en hausse de +13.4% depuis le début d’année, devançant son indice de +5.4%.
Le positionnement sectoriel du fonds lui a été favorable : la surpondération de l’industrie et de la finance ainsi que la sous-pondération de la consommation ont largement compensé la surpondération sur l’immobilier. Le fonds a été peu impacté par la contreperformance des petites et moyennes valeurs, notamment grâce à un début de saison de publications encourageant pour des titres comme Kongsberg Gruppen, BCP ou Trainline. Les rebalancements effectués en octobre ont été diversifiés, augmentant principalement les positions dans les secteurs de l’immobilier et de la technologie. On trouve dans les sortants surtout des valeurs des secteurs de la finance et des matériaux (chimie). Digital Stars Europe est nettement surpondéré sur l’industrie, ainsi que sur la finance et l’immobilier. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, la consommation discrétionnaire et la consommation de base. Le Royaume-Uni a été renforcé et demeure le premier poids du fonds à 21.2%, devant l’Italie (première surpondération) à 14.9% et l’Allemagne à 11.6%. Avec un poids de 6.1%, la France reste le pays le plus sous-pondéré.
Digital Stars Continental Europe Acc termine le mois d’octobre à -2.8%, surperformant de +0.6% le MSCI Europe ex UK NR (-3.4%). Le fonds est en hausse de +12.7% depuis le début d’année, devançant son indice de +5.6%.
Le positionnement sectoriel du fonds lui a été favorable : la surpondération de l’industrie et de la finance ainsi que la sous-pondération de la technologie et de la consommation ont largement compensé la surpondération sur l’immobilier. Le fonds a été peu impacté par la contreperformance des petites et moyennes valeurs, notamment grâce à un début de saison de publications encourageant pour des titres comme Kongsberg Gruppen, BCP, MTU Aero Engines ou Sodexo. Les rebalancements effectués en octobre ont été diversifiés, augmentant principalement les positions dans les services à la communication, la technologie et l’immobilier. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de la finance, ainsi que de la consommation de base et de l’énergie. Digital Stars Continental Europe est surpondéré sur l’industrie, ainsi que l’immobilier, et sous-pondéré dans la santé, la consommation discrétionnaire, la consommation de base et la technologie. L’Italie (première surpondération) est toujours le premier poids du fonds à 16.2%, devant l’Allemagne à 14.4% et la Suisse à 12.4%. Avec un poids de 8.1%, la France reste le pays le plus sous-pondéré.
Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -3.0% au mois d’octobre, surperformant de +0.3% le MSCI EMU NR (-3.3%). Le fonds est en hausse de +13.7% depuis le début d’année, devançant son indice de +5.7%.
Le fonds a bénéficié au mois d’octobre de sa sous-pondération sur le luxe et les semi-conducteurs. La bonne tenue du secteur financier a particulièrement bien contribué à la surperformance du fonds, notamment sur les banques bien représentées dans le fonds. Les bonnes publications sur des titres comme Linea Directa Aseguradora ou Erste Group Bank contrastent avec d’autres annonces de résultats décevantes. Les rebalancements effectués en octobre ont été marqués par l’augmentation des positions dans le secteur de l’industrie et de la technologie. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de la consommation discrétionnaire, des télécommunications et des médias. Le secteur de la finance demeure la principale surpondération du fonds, devant l’immobilier, les médias, la consommation discrétionnaire et l’industrie. Le fonds est sous-pondéré dans les secteurs de la consommation de base, des services aux collectivités, des matériaux et de l’énergie. L’Allemagne représente la première pondération avec 21.5%, suivie de l’Italie à 19.4% et de la France à 19.2%. L’Italie reste le pays le plus surpondéré, et la France le plus sous-pondéré.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc termine le mois d’octobre à -2.5%, surperformant de +2.1% le MSCI Europe Small Cap NR (-4.5%). Le fonds est en hausse de +14.8% depuis le début d’année, devançant de +10.1% son indice.
Dans un contexte de forte baisse des petites et moyennes capitalisations durant le mois d’octobre, les fortes progressions de certains de nos titres comme Pharma Mar ou BPER Banca et la sous-pondération de l’immobilier ont permis au fonds de terminer le mois d’octobre +2.1% devant son indice de référence. Les rebalancements effectués en octobre ont été marqués par l’augmentation des positions dans le secteur de la consommation de base et de l’énergie. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs des matières premières et de la consommation discrétionnaire. Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans la finance, la santé et l’industrie, et sous-pondéré dans la consommation discrétionnaire, l’immobilier, les matières premières et la technologie. Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) reste le plus gros poids du portefeuille à 25.7%, devant la Suède à 13.9% et la Suisse à 12.2% (pays les plus surpondérés).
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé à +0.8% en octobre, surperformant le MSCI USA NR à -0.8% et le MSCI USA Small Cap NR à -0.8%. Le fonds est en hausse de +23.0% depuis le début d’année, contre +20.4% pour le MSCI USA NR et +9.8% pour le MSCI USA Small Cap NR.
La surpondération des banques et le très bon comportement de nos valeurs de la technologie (AppLovin, Palantir Technologies, DocuSign…) ont permis au fonds de terminer le mois d’octobre en hausse, surperformant ses indices de +1.5%. La dernière revue mensuelle du portefeuille a principalement renforcé les positions dans la finance, la technologie et la consommation discrétionnaire, et réduit fortement les positions dans l’industrie. Le fonds présente une forte surpondération dans l’industrie et la finance. Les secteurs les plus sous-pondérés restent la technologie et les médias.
La gestion quantitative est-elle nécessairement une « black box » ? – H24 Finance
30 octobre 2024
La gestion quantitative est-elle nécessairement une « black box » ?
Analyse de Charles Lacroix, CEO de Chahine Capital, pour H24 Finance.
Malgré une histoire de plusieurs décennies et une place significative dans les portefeuilles des investisseurs institutionnels et particuliers anglo-saxons, la gestion quantitative demeure toujours relativement marginale au sein des allocations de leurs homologues européens, même si elle tend à se diffuser depuis quelques années.
En effet, la gestion quantitative, par son approche systématique, disciplinée au travers de règles et limites d’investissement prédéfinies, par sa capacité à exploiter une quantité très importante de données, paraît de mieux en mieux adaptée à un monde où, pour beaucoup d’acteurs, trop d’information tue désormais l’information…
Et pourtant, lorsque les équipes de Chahine Capital, qui mettent en œuvre une gestion systématique « Momentum » actions depuis plus de 25 ans, échangent avec des investisseurs, nous entendons souvent revenir le terme de « boîte noire » ou « black box ».
Comment expliquer cet écart entre la perception qu’ont certains de la gestion quantitative et ce qu’il en est réellement ?
Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer :
1- Une approche multifactorielle parfois difficile à appréhender pour le non-spécialiste
La valeur ajoutée de la gestion quantitative repose sur l’identification et l’exploitation de facteurs ou de primes de risque éprouvés et dont la persistance a été démontrée tant académiquement qu’empiriquement (« Croissance », « Value », « Momentum », « Qualité », « Low Volatility », Portage, pour n’en citer que quelques-uns).
Afin d’améliorer la robustesse de leur stratégie et dans la mesure où aucun facteur ne fonctionne en permanence quelle que soit son attractivité sur le long terme (pensez au facteur « Value » entre 2007 et 2021 soit pendant près de 14 ans !), de nombreux gérants vont avoir tendance à diversifier le risque de leur portefeuille global en agrégeant différents facteurs ou primes de risque.
L’inconvénient pour l’investisseur non-spécialiste est que s’il sera capable de comprendre le fonctionnement de chacun de ces facteurs pris isolément, il sera bien en peine d’appréhender leurs interactions et surtout d’anticiper le comportement d’un portefeuille multifactoriel dans un scénario de marché donné.
L’un des atouts du facteur Momentum, qui consiste en l’identification et l’exploitation de la persistance de tendances haussières de certains titres, est son caractère adaptatif aux différents régimes de marché : il va tout simplement là où va le marché, sans biais structurel sectoriel ou de style. Aussi, il est probablement l’un des seuls facteurs qui puisse être efficacement implémenté isolément, le rendant aisément lisible, y compris pour des investisseurs non-spécialistes de la gestion quantitative.
2- Des facteurs plus ou moins intuitifs
Si certains sont très intuitifs tels que le Momentum, pour les raisons évoquées précédemment, d’autres facteurs tels que celui de « Low Volatility » ou certaines primes de risque, tels que le portage d’actifs, peuvent s’avérer plus difficiles à cerner.
Les déterminants du potentiel de performance d’une stratégie Momentum sont aisés à saisir : un environnement visible favorisera l’émergence de tendances tandis que des chocs géopolitiques à répétition ou des interventions en urgence de banques centrales entraîneront probablement un oubli temporaire des fondamentaux par le marché ou de préjudiciables rotations sectorielles.
A l’inverse, l’augmentation soudaine de la volatilité sur une paire de devises (par exemple Yen-GBP), coûteuse pour une stratégie de portage sur devises, aura pu échapper à l’investisseur dont les yeux ne seraient pas en permanence rivés sur son écran Bloomberg©, rendant plus difficile pour lui le fait de juger de son adéquation à un scénario de marché donné.
3- Un niveau de transparence plus ou moins élevé
Alors que l’application disciplinée et rigoureuse de règles claires et préétablies facilite grandement l’exercice de transparence qu’exigent la plupart des investisseurs et objective les décisions d’investissement plus que ne peuvent le faire les gérants discrétionnaires, il faut admettre que certains gérants systématiques rechignent à rentrer dans le détail des stratégies mises en œuvre ou à fournir leurs portefeuilles à intervalle régulier.
Il y a probablement derrière ce réflexe un peu de paranoïa : « si j’en dis trop, certains concurrents pourraient être tentés de me copier et je risque de perdre mon avantage concurrentiel ». Néanmoins, les indispensables et coûteux moyens humains, au travers de chercheurs pointus, et matériels, par les investissements en données et outils informatiques, créent de fortes barrières à l’entrée qui nous font penser que ce « risque » est très largement surestimé par l’industrie de la gestion quantitative.
De nombreux gérants systématiques, au premier rang desquels Chahine Capital, ont choisi au contraire de s’appuyer sur leur savoir-faire en matière d’analyse et de restitution de l’information pour offrir une transparence accrue sur les stratégies mises en œuvre, les axes de recherche en cours et les résultats obtenus, afin d’éliminer tout effet de surprise auprès de leurs investisseurs. La tâche de ces derniers, en particulier lorsqu’ils ont à rendre compte des résultats d’une gestion systématique à leurs propres clients, s’en trouve grandement facilitée.
4- Une gestion quantitative « white box »
En conclusion, ce préjugé d’une gestion quantitative « black box » nous paraît le plus souvent injustifié. Pour peu qu’elle soit mise en œuvre au travers de facteurs lisibles et intuitifs, que les gérants systématiques soient suffisamment didactiques et se plient au désormais indispensable exercice de transparence, elle nous paraît être la meilleure illustration de la fameuse maxime de Nicolas Boileau (1636-1711) : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément ». Bref, la définition même d’une gestion « white box »…
Bourse : un contexte porteur pour le CAC 40 et les actions européennes ? – Capital
17 octobre 2024
Bourse : un contexte porteur pour le CAC 40 et les actions européennes ?
Le CAC 40 et la Bourse en zone euro bénéficient d’un contexte cyclique porteur, alors que les actions ont 12 mois d’avance sur l’économie, juge Chahine Capital. Et selon l’analyse technique, la configuration de long terme reste haussière pour la Bourse.
Le lien entre cycle économique et performance du marché actions est très étroit et répond à une logique bien particulière. Si on mesure la corrélation entre la performance annuelle des actions européennes (indices CAC 40, DAX, FTSE MIB, etc…) et la croissance annuelle du PIB de la zone euro, «on constate que cette corrélation est proche de 0%. En revanche, si on repousse la performance du marché actions d’un an, on obtient une corrélation supérieure à 70%. En d’autres termes, le marché actions est dans une logique d’anticipation et dispose de 12 mois d’avance sur l’économie réelle», fait valoir Stéphane Levy, stratégiste et responsable de l’innovation chez Chahine Capital, sollicité par Capital.
Ce constat «met en lumière les raisons pour lesquelles il est généralement contre-productif pour les investisseurs et allocataires d’actifs de s’appuyer sur les publications macroéconomiques non retraitées afin d’identifier les moments opportuns pour investir en actions», poursuit l’expert. Le marché actions ne réagit pas en fonction du niveau d’activité présent mais plutôt en fonction du celui qui sera observé 12 mois plus tard.
Découvrir l’intégralité de l’article sur le site de Capital.
La lettre de gestion
Octobre 2024
10 octobre 2024
Comme chaque mois, retrouvez notre lettre de gestion où nous vous proposons une analyse macro-économique du marché, la présentation du comportement de nos fonds et leurs performances.
Retrouvez également en vidéo les actualités de notre gamme de fonds Digital Funds.
Le mois de septembre s’est avéré assez neutre pour la classe d’actifs actions. Les actions européennes ont légèrement baissé (MSCI Europe NR -0.4%), ce qui n’est toutefois pas le cas des petites et moyennes valeurs (+0.5% pour le MSCI Europe Small NR), et les actions américaines ont progressé (MSCI USA NR +2.1%) avec un dollar en baisse contre Euro. La première moitié du mois a été baissière. Un constat logique après la forte séquence haussière observée tout au long du mois d’août, séquence haussière devant être digérée. La seconde moitié du mois a été d’une tout autre nature et a permis de compenser ce début de mois poussif. L’annonce d’une première baisse des taux par la Fed d’une amplitude de 50 points de base, ainsi que les plans de relance annoncés en Chine ont agi comme de puissants soutiens pour la classe d’actifs actions en fin de mois.
Digital Stars Europe Acc présente sur le mois de septembre une hausse de +0.7%, surperformant de +1.1% le MSCI Europe NR (-0.4%). Le fonds est en hausse de +16.7% depuis le début d’année, devançant son indice de +5.1%.
Le positionnement pro-cyclique du fonds (surpondération des petites et moyennes valeurs) lui a été favorable. De même, le positionnement sectoriel a été porteur, notamment grâce à nos deux plus gros paris : la surpondération de l’industrie et la sous-pondération de la santé. Quelques titres se sont particulièrement et positivement démarqués comme SÜSS MicroTec (semi-conducteurs) ou Sectra (technologie de la santé). Les rebalancements effectués en septembre ont été diversifiés, augmentant principalement les positions dans les secteurs des télécommunications, ainsi que de la santé et de la consommation discrétionnaire. On trouve dans les sortants surtout des valeurs des secteurs de la consommation de base (alimentation) et des matériaux. Digital Stars Europe est nettement surpondéré sur les industrielles et les financières. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, la consommation discrétionnaire et la consommation de base. Le Royaume-Uni demeure le premier poids du fonds à 18.3%, devant l’Italie (première surpondération) à 15.3% et l’Allemagne à 11.7%. La France (5.4%) reste le pays le plus sous-pondéré.
Digital Stars Continental Europe Acc termine le mois de septembre à +0.6%, surperformant de +1.0% le MSCI Europe ex UK NR (-0.4%). Le fonds est en hausse de +15.9% depuis le début d’année, devançant son indice de +5.1%.
Le positionnement pro-cyclique du fonds (surpondération des petites et moyennes valeurs) lui a été favorable. De même, le positionnement sectoriel a été porteur, notamment grâce à nos trois plus gros paris : la surpondération de l’industrie et de l’immobilier et la sous-pondération de la santé. Quelques titres se sont particulièrement et positivement démarqués comme SÜSS MicroTec (semi-conducteurs) ou Sectra (technologie de la santé). Les rebalancements effectués en septembre ont été diversifiés, augmentant principalement les positions dans l’industrie et l’immobilier. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de la technologie, ainsi que de la consommation discrétionnaire et des matériaux de base. Digital Stars Continental Europe est surpondéré sur l’industrie, ainsi que l’immobilier, et sous-pondéré dans la santé, la consommation discrétionnaire, la technologie et la consommation de base. L’Italie (première surpondération) est toujours le premier poids du fonds, mais a été ramené à 15.8%, devant l’Allemagne à 14.8% et la Suède à 13.7%.
Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +1.7% au mois de septembre, surperformant de +0.7% le MSCI EMU NR (+1.0%). Le fonds est en hausse de +17.2% depuis le début d’année, devançant son indice de +5.5%.
Le positionnement pro-cyclique du fonds (surpondération des petites et moyennes valeurs) lui a été favorable. De même, le positionnement sectoriel a été porteur, notamment grâce à trois gros paris : la surpondération de l’immobilier et la sous-pondération de la technologie et de l’énergie. Quelques titres se sont particulièrement démarqués comme SÜSS MicroTec (semi-conducteurs) ou CECONOMY (technologie). Les rebalancements effectués en septembre ont été marqués par l’augmentation des positions dans le secteur de la finance et des services aux collectivités. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de la consommation discrétionnaire, de l’industrie et du papier. Le secteur de la finance devient la principale surpondération du fonds, juste devant l’immobilier, les médias et la consommation discrétionnaire. Le fonds est sous-pondéré dans les secteurs de la consommation de base, des matériaux et de l’énergie. L’Allemagne devient la première pondération avec 20.9%, suivie de la France à 19.9% et de l’Italie à 17.8%. L’Italie reste le pays le plus surpondéré, et la France le plus sous-pondéré.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc termine le mois de septembre à +0.1%, contre +0.5% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Le fonds est en hausse de +17.7% depuis le début d’année, maintenant une avance de +8.1% sur son indice.
Les fortes progressions de certains de nos titres comme SÜSS MicroTec ou Titan Cement et le bon positionnement du fonds sur l’énergie ont été contrebalancés par la sous-pondération de l’immobilier, ainsi que par la contre-performance d’IMMOFINANZ (immobilier). Les rebalancements effectués en septembre ont été marqués par l’augmentation des positions dans le secteur de la finance et de l’énergie. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs du secteur de l’industrie. Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans la finance, la santé et l’industrie, et sous-pondéré dans l’immobilier, la consommation discrétionnaire, et la technologie. Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) reste le plus gros poids du portefeuille à 25.6%, devant la Suède à 15.7% (pays le plus surpondéré) et la Suisse à 8.8%.
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé à +2.3% en septembre, surperformant le MSCI USA NR à +2.1% et le MSCI USA Small Cap NR à +1.3%. Le fonds est en hausse de +22.0% depuis le début d’année, contre +21.3% pour le MSCI USA NR et +10.7% pour le MSCI USA Small Cap NR.
La bonne sélection de titres a permis au fonds de finir le mois de septembre devant son indice de référence, malgré une sous-performance des petites et moyennes capitalisations boursières actuellement surpondérées en portefeuille. La dernière revue mensuelle du portefeuille a principalement renforcé les positions dans les médias et la santé, et réduit les positions dans la consommation discrétionnaire, l’énergie et la finance. Le fonds présente une forte surpondération dans l’industrie et la finance. Les secteurs les plus sous-pondérés restent la technologie et les médias.
Point Macro – Octobre 2024
10 octobre 2024
Des dynamiques sectorielles intelligibles, signe d’une visibilité retrouvée – L’Agefi
12 septembre 2024
Des dynamiques sectorielles intelligibles, signe d’une visibilité retrouvée
Article de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’Innovation, pour l’Agefi.
Les sociétés financières ont profité de la baisse des taux et du momentum économique en Europe. Les télécoms et les utilities, aussi sensibles à la politique monétaire, sont en période de rebond. En revanche, les secteurs défensifs, comme l’agroalimentaire, les biens de consommation et l’énergie restent à la traîne.
Le cycle d’expansion boursier dans lequel nous évoluons a pris racine il y a un an, au moment même où la communauté des investisseurs a pris conscience de l’imminence d’un pivot monétaire accommodant par les banques centrales, et ce en raison d’une trajectoire inflationniste convergeant rapidement vers la cible de 2%.
Découvrir l’intégralité de l’article sur le site de L’Agefi.
Un marché actions martyrisé, mais un marché actions libéré ! – l’Agefi
11 septembre 2024
Un marché actions martyrisé, mais un marché actions libéré !
Article de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’Innovation, pour l’Agefi.
La période estivale aura été marquée par un fort regain de volatilité. La concomitance de plusieurs phénomènes adverses de différentes natures fut à l’origine, fin juillet – début août, d’une baisse significative des indices actions. Publications économiques médiocres aux Etats-Unis et en Chine, « squeeze » de liquidité suite à la hausse des taux de la Bank of, tensions des primes de risque géopolitiques, il n’en fallait pas plus, dans un moment de l’année où les volumes sont traditionnellement faibles, pour peser sur des indices actions à leur sommet historique.
La reprise en « V » depuis constatée suite au puissant rebond du mois d’août est rassurante et en dit long sur la solidité du marché et des fondamentaux micro et macro-économiques. Notre conviction est que nous continuons d’évoluer dans le « Mid term » du cycle d’expansion boursier, comme nous l’évoquions début juillet (cf Quels segments de marché privilégier dans le “Mid term” du cycle d’expansion boursier ?)
Ce cycle d’expansion boursier a pris racine il y bientôt un an, au moment de la prise de conscience que la bataille contre l’inflation avait toutes les chances d’être remportée par les banques centrales. Le scénario d’un pivot monétaire accommodant (désormais enclenché) commençait à se dessiner et ce fut clairement le moteur de la première vague de hausse intervenu entre octobre 2023 et mai 2024. Une démonstration supplémentaire du fait que le marché actions est dans l’anticipation et non la contemplation. Il est donc logique d’observer depuis mai une phase directionnellement plus neutre une fois que l’amorce du cycle de baisse des taux fut acquise. […]
Découvrir l’intégralité de l’article sur le site de l’Agefi.
La lettre de gestion
Septembre 2024
06 septembre 2024
Comme chaque mois, retrouvez notre lettre de gestion où nous vous proposons une analyse macro-économique du marché, la présentation du comportement de nos fonds et leurs performances.
Retrouvez également en vidéo les actualités de notre gamme de fonds Digital Funds.
La période estivale aura été marquée par un fort regain de volatilité. La concomitance de plusieurs phénomènes adverses de différentes natures a été à l’origine, au début du mois d’août, d’une baisse significative des indices actions. Publications économiques médiocres aux États-Unis et en Chine, « squeeze » de liquidité suite à la hausse des taux de la BoJ, tensions des primes de risque géopolitiques, il n’en fallait pas plus, dans un moment de l’année où les volumes sont traditionnellement faibles, pour peser sur des indices actions à leur sommet historique. Toutefois la puissance du rebond subséquent a permis aux indices de terminer le mois en hausse (MSCI Europe NR +1.6%, MSCI USA NR +2.4%). Cette reprise en « V » est rassurante et en dit beaucoup sur la solidité du marché et des fondamentaux micro et macro-économiques.
Après un mois de juillet en hausse de +3.6% (+2.4% en relatif), Digital Stars Europe Acc présente sur le mois d’août une hausse de +0.3%, contre +1.6% pour le MSCI Europe NR. Le fonds est en hausse de +15.9% depuis le début d’année, devançant son indice de +3.8%.
Au cours du mois, le fonds a progressivement rattrapé une partie du retard subi les premiers jours d’août, suite à un mouvement de marché défensif exacerbé par le contexte estival. Ce rattrapage s’est opéré grâce à des titres de secteurs très différents comme Ferrari, Talanx, ALK-abello, Keller ou Lotus Bakeries. Les rebalancements effectués en août ont été diversifiés, augmentant principalement les positions dans le secteur de la finance, ainsi que dans la santé et les services aux collectivités. On trouve dans les sortants surtout des valeurs des secteurs de la consommation discrétionnaire, ainsi que de la consommation de base et de l’industrie. Digital Stars Europe est nettement surpondéré sur les industrielles et les financières. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, la consommation discrétionnaire et la consommation de base. Le Royaume-Uni demeure le premier poids du fonds à 17.9%, devant l’Italie (première surpondération) à 15.6% et l’Allemagne à 10.3%.
Après un mois de juillet en hausse de +2.7% (+2.1% en relatif), Digital Stars Continental Europe Acc termine le mois d’août à +0.8%, contre +1.8% pour le MSCI Europe ex UK NR. Le fonds est en hausse de +15.2% depuis le début d’année, devançant son indice de +3.9%.
Au cours du mois, le fonds a progressivement rattrapé une partie du retard subi les premiers jours d’août, suite à un mouvement de marché défensif exacerbé par le contexte estival et défavorable à notre stock-picking. Ce rattrapage s’est opéré grâce à des titres de secteurs très différents comme ALK-abello, Ferrari, Lotus Bakeries ou Talanx. Les rebalancements effectués en août ont été diversifiés, augmentant principalement les positions dans la santé, l’immobilier et la finance. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de la consommation discrétionnaire et des matériaux de base (métal, chimie et papier). Digital Stars Continental Europe est surpondéré sur l’industrie, ainsi que l’immobilier, et sous-pondéré dans la santé, la consommation discrétionnaire et la consommation de base. L’Italie (première surpondération) est toujours le premier poids du fonds à 17.3%, devant la Suède et l’Allemagne à 13.4%.
Après un mois de juillet en hausse de +2.3% (+1.9% en relatif), Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -0.1% au mois d’août, contre +1.6% pour le MSCI EMU NR. Le fonds est en hausse de +15.2% depuis le début d’année, devançant son indice de +4.7%.
Au cours du mois, le fonds a progressivement rattrapé une partie du retard subi les premiers jours d’août, suite à un mouvement de marché défensif exacerbé par le contexte estival et défavorable à notre stock-picking. Ce rattrapage s’est opéré grâce à des titres de secteurs très différents comme Vonovia, Sogefi, Hornbach, ou Aena. Les rebalancements effectués en août ont été marqués par l’augmentation des positions dans le secteur de la finance, de l’immobilier et de la santé. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de la technologie, dans le service et les semi-conducteurs. Le secteur de l’immobilier reste la principale surpondération du fonds, devant la consommation discrétionnaire les médias et la finance. Le fonds est sous-pondéré dans les secteurs de la consommation de base, des services aux collectivités, de l’énergie et de la technologie. La France reste la première pondération avec 21.0%, suivie de l’Allemagne à 20.3% et de l’Italie à 18.3%. L’Italie reste le pays le plus surpondéré, et la France le plus sous-pondéré.
Après un mois de juillet en hausse de +3.9% (-0.4% en relatif), Digital Stars Europe Smaller Companies Acc termine le mois d’août à +1.6% en août, surperformant de +1.9% le MSCI Europe Small Cap NR (-0.3%). Le fonds est en hausse de +17.6% depuis le début d’année, devançant son indice de +8.5%.
Au cours du mois, le fonds a plus que comblé le retard subi les premiers jours d’août, suite à un mouvement de marché défensif exacerbé par le contexte estival et défavorable à notre stock-picking. Ce rattrapage s’est opéré grâce à des titres de secteurs très différents comme Ambea, Keller, Hoist Finance, IMMOFINANZ ou Lotus Bakeries. Les rebalancements effectués en août ont été marqués par l’augmentation des positions dans le secteur de la finance et de la santé, notamment britannique. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de la consommation discrétionnaire et de l’énergie, et principalement des valeurs italiennes. Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans l’industrie, la finance et la santé, et sous-pondéré dans l’immobilier, la consommation discrétionnaire, l’énergie et la technologie. Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) reste le plus gros poids du portefeuille à 24.3%, devant la Suède à 15.8% (deuxième pays le plus surpondéré derrière la Finlande) et la Suisse à 8.0%.
Après un mois de juillet en hausse de +6.9% (+5.7% en relatif), Digital Stars US Equities Acc USD a terminé à +1.9% en août, contre +2.4% pour le MSCI USA NR et -0.4% pour le MSCI USA Small Cap NR. Le fonds est en hausse de +19.2% depuis le début d’année, contre +18.8% pour le MSCI USA NR et +9.2% pour le MSCI USA Small Cap NR.
Le mois d’août a été marqué par une contre-performance des petites et moyenne capitalisations boursières, malgré une mauvaise performance des GAFAMs. Le fonds a été plus impacté par le premier effet que par le second. Dans ce contexte, ce sont les bonnes annonces de résultats de titres comme SharkNinja, ou Crexendo qui ont permis au fonds de se rapprocher de la performance de son indice. La dernière revue mensuelle du portefeuille a principalement renforcé les positions dans la finance, et réduit fortement les positions dans la consommation discrétionnaire, revenant en ligne avec son indice de référence. Le fonds présente une forte surpondération dans l’industrie et la finance. Les secteurs les plus sous-pondérés sont la technologie et les médias.
La lettre de gestion
Août 2024
08 août 2024
Comme chaque mois, retrouvez notre lettre de gestion où nous vous proposons une analyse macro-économique du marché, la présentation du comportement de nos fonds et leurs performances.
Retrouvez également en vidéo les actualités de notre gamme de fonds Digital Funds.
Les bons chiffres d’inflation publiés en juillet des deux côtés de l’Atlantique, la baisse des anticipations d’inflation et le bon démarrage des publications trimestrielles ont permis aux indices de progresser sur le mois (MSCI Europe NR +1.2%, MSCI USA NR +1.2%). L’inflexion accommodante de la Fed est désormais acquise pour septembre alors que la BCE a déjà enclenché ce processus vertueux en juin en baissant de 25 points de base ses taux directeurs. Dans cet environnement dominé par l’actualité monétaire, ce sont logiquement les petites et moyennes valeurs qui se sont distinguées en juillet, d’autant plus que ces dernières présentent une décote significative en absolu comme en relatif par rapport à leurs standards historiques. Le MSCI Europe Small Cap NR progresse sur le mois de +4.3% et le MSCI USA Small NR de +7.7%.
Digital Stars Europe Acc présente sur le mois une hausse de +3.6%, surperformant de +2.4% le MSCI Europe NR (+1.2%). Le fonds est en hausse de +15.6% depuis le début d’année, devançant son indice de +5.3%.
Le fonds a été porté par l’ensemble des petites et moyennes valeurs, mais aussi par son exposition aux titres industriels (Kongsberg, Konecranes, Munters Group), sa sous-pondération de la consommation cyclique et les bonnes performances de ses valeurs financières (BPER, BCP, NatWest). Cependant, la sous-exposition aux valeurs défensives a légèrement pénalisé le fonds. Les rebalancements effectués en juillet ont été diversifiés, augmentant principalement les positions dans le secteur de la finance, ainsi que dans les services aux collectivités et l’industrie. On trouve dans les sortants surtout des valeurs des secteurs de la consommation discrétionnaire, de l’énergie, de la technologie et de la santé. Digital Stars Europe est nettement surpondéré sur les industrielles. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, la consommation discrétionnaire et la consommation de base. Le Royaume-Uni devient le premier poids du fonds à 17.3%, devant l’Italie (première surpondération) à 16.4% et l’Allemagne à 10.6%.
Digital Stars Continental Europe Acc termine le mois de juillet à +2.7%, surperformant de +2.1% le MSCI Europe ex UK NR (+0.6%). Le fonds est en hausse de +14.3% depuis le début d’année, devançant son indice de +5.0%.
Le fonds a été porté par l’ensemble des petites et moyennes valeurs, mais aussi par son exposition aux titres industriels (Kongsberg, Konecranes, Munters Group), sa sous-pondération de la consommation cyclique et les bonnes performances de ses valeurs financières (BPER, BAWAG, Piraeus Financial Holdings). Cependant, la sous-exposition aux valeurs défensives et les positions sur la chimie ont légèrement pénalisé le fonds. Les rebalancements effectués en juillet ont été diversifiés, augmentant principalement les positions dans la finance, ainsi que dans la chimie et les médias. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de la technologie et de la consommation discrétionnaire. Digital Stars Continental Europe est surpondéré sur l’industrie, ainsi que l’immobilier, et sous-pondéré dans la santé et la consommation de base. L’Italie (première surpondération) est toujours le premier poids du fonds à 18.5%, devant l’Allemagne à 13.2% et la Suède à 10.1%.
Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +2.3% au mois de juillet, surperformant de +1.9% le MSCI EMU NR (+0.4%). Le fonds est en hausse de +15.4% depuis le début d’année, devançant son indice de +6.6%.
Le fonds a été porté par l’ensemble des petites et moyennes valeurs, mais a été légèrement pénalisé par sa sous-pondération aux valeurs défensives. La bonne tenue de nos titres des semi-conducteurs (notamment SÜSS MicroTec à +2.3% comparé à -11.6% pour ASML), ainsi que de bonnes annonces de résultats (Konecranes, ATOSS Software…) ont permis au fonds de devancer son indice. Les rebalancements effectués en juillet ont été marqués par l’augmentation des positions dans le secteur de la finance, des industriels et de la santé. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs des médias, et des semi-conducteurs. Le secteur de l’immobilier devient la principale surpondération du fonds, devant la consommation discrétionnaire et les médias. Le fonds est sous-pondéré dans les secteurs de la consommation de base, des services aux collectivités, de l’énergie et de la santé. La France reste la première pondération avec 19.7%, suivie de l’Italie à 18.5% et de l’Allemagne à 18.4%. L’Italie reste le pays le plus surpondéré, et la France le plus sous-pondéré.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +3.9% en juillet, contre +4.3% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Le fonds est en hausse de +15.7% depuis le début d’année, devançant son indice de +6.3%.
Le fonds a bien profité de la hausse des petites et moyennes valeurs, mais a souffert de sa sous-pondération sur le Royaume-Uni, partiellement compensé par de bonnes annonces de résultats (Koninklijke Heijmans, Hoist Finance…). Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement des valeurs de la finance, de la santé et de l’industrie. Les ventes ont principalement concerné les valeurs de la technologie et de la consommation de base. Le Royaume-Uni voit son poids nettement augmenté. Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans l’industrie, la finance et la santé, et sous-pondéré dans la technologie, l’immobilier et la consommation discrétionnaire. Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) reste le plus gros poids du portefeuille à 22.1%, devant la Suède à 16.0% et l’Italie (pays le plus surpondéré) à 12.2%.
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé à +6.9% en juillet, surperformant de +5.7% le MSCI USA NR (+1.2%), mais derrière le MSCI USA Small Cap NR (+7.7%).
Le fonds est en hausse de +17.0% depuis le début d’année, contre +16.1% pour le MSCI USA NR et +9.6% pour le MSCI USA Small Cap NR. Le mois de juillet a été un mois de rattrapage pour les petites et moyennes capitalisations sur le marché US. Ce rattrapage a bénéficié au fonds, fortement sous-pondéré dans les GAFAM. La surpondération du secteur de la finance, notamment dans les banques régionales américaines, a également contribué à la bonne performance du fonds. La dernière revue mensuelle du portefeuille a principalement renforcé les positions dans la santé, la technologie et la finance, et réduit principalement les positions dans la consommation discrétionnaire, l’énergie et les matières premières. Le fonds présente une forte surpondération dans la consommation discrétionnaire et l’industrie, ainsi que dans la finance. Les secteurs les plus sous-pondérés sont la technologie et les médias.
Quels segments de marché privilégier dans le « mid term » du cycle d’expansion boursier ? – l’Agefi
12 juillet 2024
Quels segments de marché privilégier dans le « mid term » du cycle d’expansion boursier ?
Article de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’Innovation, pour l’Agefi.
La prise de conscience à l’automne dernier que le combat contre l’inflation était sur le point d’être remporté par les banques centrales marque le point de départ d’un cycle haussier des bourses européennes. Un cycle haussier qui, selon nous, n’est pas encore arrivé à son terme. L’émergence d’un scenario central macro-économique et l’amélioration subséquente de la visibilité ont permis à ce stade aux bourses de s’apprécier de 25% depuis 9 mois.
Un constat logique. Quand la visibilité s’améliore, la valorisation redevient opérante. C’est la raison pour laquelle nous avons assisté à une normalisation de cette dernière au niveau des indices européens depuis l’automne dernier. Cette première phase du cycle haussier a en effet permis fin mars aux grands indices européens de rejoindre leur valorisation moyenne historique.
Notre lecture du contexte nous amène à penser que nous évoluons désormais dans une deuxième phase, que l’on pourrait qualifier de phase de consolidation maintenant que le cycle de baisse des taux a été enclenché par la BCE. Désormais, pour que les indices grimpent, il faut que les bénéfices augmentent dans les prochains mois. Il s’agit donc à ce stade d’évaluer les perspectives économiques, seules à même de soutenir les bénéfices futurs. Et l’on peut à cet égard faire preuve d’optimisme.
Notre indicateur de momentum économique européen qui dispose de 12 mois d’avance sur l’économie réelle évolue en effet à un niveau historiquement élevé. C’est parfaitement cohérent avec le consensus «top down» des économistes qui table sur une accélération de la croissance du PIB en zone Euro à horizon 12 mois (+1,4% attendu en 2025 contre +0,7% en 2024). […]
Découvrir l’intégralité de l’article sur le site de l’Agefi.
Podcast avec Stéphane Levy – Patrimoine 24
08 juillet 2024
Ecoutez le podcast de Patrimoine avec Stéphane Levy, Stratégiste et responsable de l’innovation chez Chahine Capital. Dans cet épisode, il fait le point sur le deuxième trimestre 2024, partageant ses perspectives éclairées sur la situation du marché dans le contexte politique français. Il passe également en revue les performances des fonds à la fin du trimestre. Ne manquez pas cette analyse pour comprendre les tendances et les enjeux actuels des marchés.
Pour l’écouter en entier, cliquer ici.
La lettre de gestion
Juillet 2024
08 juillet 2024
Comme chaque mois, retrouvez notre lettre de gestion où nous vous proposons une analyse macro-économique du marché, la présentation du comportement de nos fonds et leurs performances.
Retrouvez également en vidéo les actualités de notre gamme de fonds Digital Funds.
Le choc de la dissolution de l’Assemblée Nationale française a essentiellement pesé sur les valeurs françaises (MSCI France NR -6.3% en juin), et plus modestement sur les indices européens (MSCI Europe NR -1.0%). Les indices américains quant à eux ont poursuivi leur ascension (MSCI USA NR +3.5%). Ce contexte électoral troublé est-il susceptible de faire dévier l’économie mondiale de sa trajectoire ? Cela nous semble peu probable. D’une part, les précédents chocs liés à des élections n’ont pas durablement pesé sur la tendance, à l’instar de ce qui avait pu être observé lors de l’élection de Donald Trump, du vote sur le Brexit ou de l’accession au pouvoir de partis populistes en Europe. Par ailleurs, le scenario en France d’une majorité absolue pour une coalition des « extrêmes » semble s’éloigner, tout autant que le risque d’une rupture budgétaire dans la 2ème économie de la zone euro. Ainsi, les fondamentaux devraient revenir en soutien de la classe d’actif actions une fois le trouble conjoncturel évaporé. Le Momentum économique mondial reste robuste, la Fed s’apprête à baisser ses taux directeurs dans le sillage de la BCE, les valorisations restent attractives, en Europe, mais aussi aux États-Unis pour une majorité des valeurs de la cote, alors que le momentum de révision des perspectives bénéficiaires est haussier.
Digital Stars Europe Acc présente sur le mois une performance de -2.1%, contre -1.0% pour le MSCI Europe NR. Le fonds est en hausse de +11.6% depuis le début d’année, devançant son indice de +2.5%. La technologie (ASM Int’l, SÜSS MicroTec, BESI, SAP, ASML) et la santé (UCB, Ypsomed) sont les deux seuls secteurs positifs ce mois-ci, dans le fonds comme sur le marché, mais leur sous-pondération et le reste de notre positionnement cyclique ont pénalisé le fonds en termes relatifs. Le contexte électoral troublé a pesé sur l’ensemble des petites et moyennes valeurs qui sont actuellement bien représentées en portefeuille. Les rebalancements effectués en juin ont été diversifiés, augmentant nettement les positions dans le secteur de la consommation cyclique et non-cyclique, ainsi que de la technologie. On trouve dans les sortants surtout des valeurs des secteurs de l’énergie, ainsi que de la santé et des médias. La France, déjà fortement sous-pondérée, voit son poids à nouveau réduit. Digital Stars Europe est nettement surpondéré sur les industrielles. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, la consommation discrétionnaire et la consommation de base. L’Italie (première surpondération) reste le premier poids du fonds à 16.0%, devant le Royaume-Uni à 15.3% et l’Allemagne à 10.4%.
Digital Stars Continental Europe Acc termine le mois de juin à -2.3%, contre -1.1% pour le MSCI Europe ex UK NR. Le fonds est en hausse de +11.3% depuis le début d’année, devançant son indice de +2.6%. La technologie (ASM Int’l, SÜSS MicroTec, BESI, SAP, ASML) et la santé (UCB) sont les deux seuls secteurs positifs ce mois-ci, dans le fonds comme sur le marché, mais leur sous-pondération et le reste de notre positionnement cyclique ont pénalisé le fonds en termes relatifs. Le contexte électoral troublé a pesé sur l’ensemble des petites et moyennes valeurs qui sont actuellement bien représentées en portefeuille. Les rebalancements effectués en juin ont été diversifiés, augmentant nettement les positions dans la consommation cyclique et non-cyclique, ainsi que dans les industrielles. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de l’énergie, ainsi que de la santé et des médias. La France, déjà fortement sous-pondérée, voit son poids à nouveau réduit. Digital Stars Continental Europe est surpondéré sur l’industrie, ainsi que l’immobilier, et sous-pondéré dans la santé et la consommation de base.
L’Italie (première surpondération) est toujours le premier poids du fonds à 18.1%, devant l’Allemagne à 13.3% et la Suède à 10.6%.
Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -3.2% au mois de juin, contre -2.5% pour le MSCI EMU NR. Le fonds est en hausse de +12.8% depuis le début d’année, devançant son indice de +4.5%. Le fonds a souffert de son positionnement « toutes capitalisations boursières », partiellement compensé par ses sous-pondérations de la France, et de l’énergie. Les rebalancements effectués en juin ont été diversifiés, augmentant nettement les positions dans le secteur de la finance, ainsi que dans les matériaux. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs des médias, et de la consommation discrétionnaire. Le secteur des médias reste la principale surpondération du fonds, devant la consommation discrétionnaire et l’immobilier. Le fonds est sous-pondéré dans les secteurs de la consommation de base, des services aux collectivités, de l’énergie et de la santé. La France reste la première pondération avec 21.3%, suivie de l’Italie à 19.4% et de l’Allemagne à 18.0%. L’Italie reste le pays le plus surpondéré, et l’Allemagne le plus sous-pondéré avec la France.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé à -1.6% en juin, surperformant de +1.8% le MSCI Europe Small Cap NR (à -3.3%). Le fonds est en hausse de +11.4% depuis le début d’année, devançant son indice de +6.4%. Les bonnes publications de plusieurs de nos titres (XPS Pensions Group, CMC Markets) ont permis au fonds de devancer l’indice, en dépit de quelques déceptions. Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement des valeurs de la finance et de la santé. Les ventes ont principalement concerné les matières premières et l’immobilier. La Suède voit son poids nettement diminué. Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans les industrielles, la technologie et la santé, et sous-pondéré dans la finance, l’immobilier et la consommation discrétionnaire. Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) devient le plus gros poids du portefeuille à 17.4%, devant la Suède à 15.8% et l’Italie (pays le plus surpondéré) à 12.5%.
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé à -1.4% en juin, contre +3.5% pour le MSCI USA NR et -1.3% pour le MSCI USA Small Cap NR. Le fonds est en hausse de +9.5% depuis le début d’année, contre +14.6% pour le MSCI USA NR et +1.8% pour le MSCI USA Small Cap NR. Les excellentes performances des « Magnificent 7 » ont porté l’indice, expliquant la majeure partie de la sous-performance du fonds à elles seules. La dernière revue mensuelle du portefeuille a principalement renforcé les positions dans l’immobilier, l’énergie et les matières premières, et réduit principalement les positions dans la consommation discrétionnaire et la finance. Le fonds présente une forte surpondération dans la consommation discrétionnaire et l’industrie, ainsi que dans la finance. Les secteurs les plus sous-pondérés sont la technologie, les médias et la santé.
Point Macro – Juillet 2024
03 juillet 2024
Que faire après la baisse des taux de la BCE ? – l’Agefi
10 juin 2024
Que faire après la baisse des taux de la BCE ?
Article de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’Innovation, pour l’Agefi.
La BCE vient d’annoncer le 6 juin une baisse de 25 points de base de ses taux directeurs. Cet événement majeur vient clôturer une longue séquence dominée par l’anticipation par les investisseurs d’un « pivot » monétaire à venir dont la genèse date de septembre dernier. En effet, les anticipations d’inflation ont commencé à sensiblement se détendre à partir de cette date. Le « point mort » d’inflation à 3 ans en Allemagne, qui s’établissait à +2.5% en septembre, au-delà de la cible BCE de 2.0%, évolue aujourd’hui à titre d’illustration autour de 1.5%.
Nous entrons donc dans une nouvelle phase, maintenant que l’inflexion accommodante du cycle monétaire est enclenchée et il apparaît opportun de se poser la question de ce à quoi ressemblera cette nouvelle phase pour les marchés actions européens.
Même si le calendrier des baisses a été progressivement retardé et leur amplitude nuancée, la validation de ce pivot monétaire permet d’améliorer sensiblement la visibilité générale. Un scénario macroéconomique central se dessine désormais et cela se traduit traditionnellement par une meilleure reconnaissance par le marché des éléments fondamentaux.
La valorisation devient l’élément clé
La valorisation est évidemment un élément clé dans la prise de décision des investisseurs. Cette dernière toutefois peut être ponctuellement mise de côté dans des environnements jugés incertains. Ce constat est logique dans la mesure où la valorisation est avant tout une notion prospective s’appuyant sur des scénarios d’anticipation des «cash-flows» futurs des entreprises.
Si l’on observe la valorisation actuelle du marché actions européen, on peut légitimement penser que ce dernier est encore bon marché malgré la hausse observée depuis l’automne dernier, et ce pour plusieurs raisons.
Le marché actions présente toujours une légère décote vis-à-vis de ses standards historiques. Le ratio de cours sur bénéfices (PER) 12 mois prospectif de l’indice Stoxx Europe 600 s’élève à 13,7 fois contre 14 fois en moyenne depuis 2000, et cela peut apparaître comme une anomalie alors que la BCE initie un cycle de baisse de taux. Dans un tel contexte, le marché devrait plutôt se valoriser au-dessus des standards moyens historiques.
Découvrir l’intégralité de l’article sur le site de l’Agefi.
La lettre de gestion
Mai 2024
10 juin 2024
De nombreux vents porteurs macro et micro-économiques ont soutenu le marché actions en mai (MSCI Europe NR +3.3%, MSCI USA NR +4.7%). Les bonnes publications d’entreprise ont rassuré et mis en lumière une valorisation attractive en Europe et aux États-Unis pour une vaste majorité des sociétés cotées. Par ailleurs, la baisse du pétrole a fait refluer en mai les anticipations d’inflation des deux côtés de l’Atlantique ce qui renforce le scénario central d’une baisse des taux imminente de la part de la BCE, avant que la Fed n’emboîte le pas dès septembre. Même si la saisonnalité devient moins porteuse, il apparaît encore prématuré de réduire son exposition et il pourrait même être coûteux de rester à l’écart dans les prochains mois, malgré la hausse récente des indices actions. D’autant plus que certains segments du marché (petites et moyennes valeurs) ont accumulé depuis de nombreux mois un retard significatif menant à une décote en termes de valorisation, et cela pourrait soutenir les perspectives de performance relative de notre stratégie active « Momentum » Digital Stars.
Digital Stars Europe Acc présente sur le mois une hausse de +5.1%, surperformant de +1.8% le MSCI Europe NR (+3.3%). Le fonds est en hausse de +14.0% depuis le début d’année, devançant son indice de +3.8%. Nos surpondérations sur l’industrie et la finance ont été favorables au fonds ce mois-ci, ainsi que la sous-pondération de la consommation discrétionnaire (notamment le luxe). Mais ce sont surtout les bonnes publications de plusieurs de nos titres (Buzzi, Prysmian, Indra Sistemas, Camurus) qui ont permis de creuser l’écart, en dépit de quelques déceptions.
Les rebalancements effectués en mai ont été diversifiés, augmentant nettement les positions dans le secteur de l’industrie, ainsi que de la consommation discrétionnaire. On trouve dans les sortants des valeurs des secteurs de la finance, de la technologie et de l’immobilier. La Suède voit son poids nettement diminué.
Digital Stars Europe est nettement surpondéré sur les industrielles, et légèrement surpondéré dans la finance et l’immobilier. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, la consommation de base et la consommation discrétionnaire.
L’Italie (première surpondération) reste le premier poids du fonds à 16.9%, devant le Royaume-Uni à 15.2% et l’Allemagne à 8.0%.
Digital Stars Continental Europe Acc termine le mois de mai en hausse de +5.3%, surperformant de +1.6% le MSCI Europe ex UK NR (+3.6%). Le fonds est en hausse de +13.9% depuis le début d’année, devançant son indice de +4.0%. Notre surpondération sur l’industrie a été favorable au fonds ce mois-ci, ainsi que la sous-pondération de la consommation discrétionnaire (notamment le luxe). Mais ce sont surtout les bonnes publications de plusieurs de nos titres (Buzzi, ALK-abello, Camurus, Prysmian, Indra Sistemas) qui ont permis de creuser l’écart, en dépit de quelques déceptions.
Les rebalancements effectués en mai ont été diversifiés, augmentant nettement les positions dans le secteur de l’industrie, ainsi que dans les matériaux. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de la finance, de l’immobilier et de la technologie. La suède voit son poids nettement diminué.
Digital Stars Continental Europe est surpondéré sur l’industrie, ainsi que l’immobilier, et sous-pondéré dans la santé, la consommation de base, ainsi que dans la consommation discrétionnaire.
L’Italie (première surpondération) est toujours le premier poids du fonds à 18.7%, devant l’Allemagne et la Suède à 11.4%.
Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +5.4%, surperformant de +2.6% le MSCI EMU NR (+2.7%). Le fonds est en hausse de +16.5% depuis le début d’année, devançant son indice de +5.4%. Le fonds a bénéficié de son positionnement « toutes capitalisations boursières », et de la sous-pondération de l’énergie. La sous-pondération dans le luxe a aussi été favorable, notamment grâce à la contreperformance de LVMH, absente du portefeuille. Mais ce sont surtout les bonnes publications de plusieurs de nos titres (SÜSS MicroTec, Prysmian, ANIMA HoldingIndra Sistemas, Camurus) qui ont permis de creuser l’écart.
Les rebalancements effectués en mai ont été diversifiés, augmentant nettement les positions dans le secteur de la technologie, ainsi que dans les matériaux et les médias. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de la consommation discrétionnaire, de la finance et de l’industrie.
Le secteur des médias devient le principal pari relatif du fonds, devant la consommation discrétionnaire et l’immobilier. Le fonds est sous-pondéré dans les secteurs de la consommation de base, des services aux collectivités, de l’énergie et de la santé.
La France reste la première pondération avec 26.0%, suivie de l’Italie à 20.0% et de l’Allemagne à 15.5%. L’Italie reste le pays le plus surpondéré, et l’Allemagne le plus sous-pondéré avec la France.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +6.1% en mai, surperformant de +0.2% le MSCI Europe Small Cap NR (+5.8%). Le fonds est en hausse de +13.2% depuis le début d’année, devançant son indice de +4.5%. Les bonnes publications de plusieurs de nos titres (Ambea, SÜSS MicroTec, Buzzi, Heijmans) ont permis au fonds de devancer l’indice, en dépit de quelques déceptions.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement des valeurs de la technologie et de la santé. Les ventes ont principalement concerné la consommation discrétionnaire. L’Italie voit son poids nettement diminué.
Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans les industrielles et la technologie, et sous-pondéré dans la finance, l’immobilier et la consommation discrétionnaire.
La Suède (un des deux pays les plus surpondérés avec l’Italie) est toujours le plus gros poids du portefeuille à 17.6%, devant le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) à 17.3% et l’Italie à 12.6%.
Digital Stars US Equities Acc USD a progressé de +6.5% en mai, surperformant de +1.8% le MSCI USA NR (+4.7%) comme le MSCI USA Small Cap NR (+4.7%). Le fonds est en hausse de +11.0% depuis le début d’année, devançant son indice de +0.3%. Les bonnes publications de plusieurs de nos titres (Abercrombie & Fitch, Gap, AppLovin, SEMrush, e.l.f. Beauty) ont permis au fonds de devancer l’indice, en dépit de quelques déceptions.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a principalement renforcé les positions dans la santé, la technologie et la consommation discrétionnaire, et réduit principalement les positions dans l’immobilier.
Le fonds présente une forte surpondération dans la consommation discrétionnaire et l’industrie, ainsi que dans la finance. Les secteurs les plus sous-pondérés sont la technologie, les médias et la santé.
Et si c’était l’année de l’Europe ? – l’Agefi
09 mai 2024
Et si c’était l’année de l’Europe ?
Article de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’Innovation, pour l’Agefi.
Depuis 2007, l’écart de performance boursière entre les Etats-Unis et l’Europe est prodigieux. Depuis le 30 novembre 2007, l’indice américain S&P 500 NR progresse de +489% (en Euros) contre seulement +116% pour l’indice Stoxx 600 Europe NR. En termes annualisés, le rythme de progression de la bourse américaine a été de +11.4% sur cette période, contre +4.8% pour les bourses européennes.
Croissance économique, productivité, innovation, fiscalité sont clairement des atouts structurels pour les Etats-Unis, et militent pour une représentation significative des actions américaines dans une allocation d’actifs diversifiée. Toutefois, l’Europe peut par séquence se distinguer, à l’instar de ce que nous avions pu observer lors de la période novembre 2022 à avril 2023 (Stoxx Europe 600 NR +14.7%, S&P 500 NR en Euro -2.9%) et de nombreux éléments nous amènent à penser que les prochains mois pourraient être propices à la reproduction d’un tel phénomène.
Un Momentum Economique favorable à l’Europe
Nos indicateurs de Momentum économique permettent de modéliser le cycle économique avec 12 mois d’avance sur l’économie réelle. Il apparaît que la dynamique est actuellement plus favorable à l’Europe. Cela ne signifie pas forcément que l’économie européenne se porte mieux qu’aux Etats-Unis, mais que la dynamique d’amélioration est plus prononcée actuellement dans le « vieux continent ».
C’est d’ailleurs ce que laisse entrevoir le consensus « Top-Down » des économistes. Alors que +0.5% de croissance du PIB est anticipé pour 2024 en zone euro, +1.4% est visé pour 2025. Aux USA, la dynamique est moindre puisque la croissance du PIB 2025 est attendue à +1.7%, en retrait par rapport à celle prévue pour cette année 2024 (+2.4%).
Nous nous trouvons donc dans une dynamique à 12 mois plus favorable à l’Europe, ce qui milite pour une surperformance vis-vis des Etats-Unis lors des prochains mois car les bourses ont tendance à anticiper de 12 mois l’économie réelle. […]
Découvrir l’intégralité de l’article sur le site de l’Agefi.
La lettre de gestion
Avril 2024
07 mai 2024
Les indices actions ont reculé en avril (MSCI Europe NR -0.9%, MSCI USA NR -4.2%) et ont temporairement mis fin à une séquence haussière impressionnante initiée fin octobre, et ce, en dépit de publications trimestrielles qui démarrent en trombe. Les investisseurs ont préféré retenir la résilience de l’inflation aux États-Unis pour contrarier un consensus considérant comme acquise une prochaine baisse des taux directeurs par les banques centrales. Cela vient surtout corriger des anticipations de baisse des taux trop optimistes en début d’année mais ne remet pas en cause l’enclenchement prochain de ce processus accommodant, notamment en zone euro.
Mi-avril l’incertitude macro-économique a semé le doute dans l’esprit des investisseurs sur la capacité à maîtriser l’inflation. Puis les marchés se sont repris, notamment sur les petites et moyennes valeurs, bien représentées dans nos stratégies « toutes capitalisations ». Dans l’ensemble, les secteurs qui ressortent le mieux sont l’énergie, ainsi que les secteurs défensifs (santé, services aux collectivités et consommation de base). Dans ce contexte, les fonds Digital Stars terminent en surperformance sur le mois par rapport à leurs indices.
Digital Stars Europe Acc présente sur le mois une baisse de -0.7% contre -0.9% pour le MSCI Europe NR. La déception sur les matériaux de construction (Buzzi, CRH) a été largement compensée par les bonnes nouvelles publiées par nos titres dans les semi-conducteurs (Süss MicroTec, ASM International). Mais ce sont les industrielles qui contribuent le plus à la surperformance, notamment celles liées à l’énergie (Höegh Autoliners, MaireTecnimont).
Les rebalancements effectués en avril ont été diversifiés, augmentant nettement les positions dans les secteurs de l’industrie et des matériaux, ainsi que des médias. On trouve dans les sortants des valeurs des secteurs de la consommation discrétionnaire, de la banque et de l’assurance. Le Royaume-Uni sort renforcé, au contraire de la Suède.
Digital Stars Europe est surpondéré sur les industrielles, ainsi que sur la finance et l’immobilier. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, la consommation de base et la consommation discrétionnaire. L’Italie (première surpondération) reste le premier poids du fonds à 17.5%, devant le Royaume-Uni à 15.4% et la Suède à 9.0%.
Digital Stars Continental Europe Acc termine le mois d’avril en baisse de -1.0% contre -2.0% pour le MSCI Europe ex UK NR. Le fonds a bien profité des performances de l’énergie à travers sa surpondération du secteur (Galp Energia) et à travers l’exposition de titres comme Höegh Autoliners ou MaireTecnimont. La déception sur les matériaux de construction (Buzzi, CRH) a été largement compensée par les bonnes nouvelles sur nos banques (BPER, Banco de Sabadell, CaixaBank) et nos semi-conducteurs (Süss MicroTec, ASM International).
Les rebalancements effectués en avril ont été diversifiés, augmentant nettement les positions dans le secteur de l’industrie, ainsi que dans les matériaux. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de la finance : banque et assurance.
Digital Stars Continental Europe est surpondéré sur l’industrie, ainsi que l’immobilier, et sous-pondéré dans la santé, la consommation de base, ainsi que dans la consommation discrétionnaire.
L’Italie (première surpondération) est toujours le premier poids du fonds à 18.5%, devant la Suède à 12.5% et l’Allemagne à 11.4%.
Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +0.3% contre -1.9% pour le MSCI EMU NR. Le fonds a bénéficié de son positionnement « toutes capitalisations boursières », ainsi que de bonnes annonces de résultat (SÜSS MicroTec). De plus, la mauvaise performance de certaines grosses capitalisations (ASML, LVMH) a permis au fonds de terminer le mois +2.5% devant son benchmark.
Les rebalancements effectués en avril ont vu l’intégration de valeurs consommation discrétionnaire. Du côté des sorties, le secteur des télécommunications est le plus représenté.
Le secteur de la consommation discrétionnaire devient le principal pari relatif du fonds, devant les médias et l’immobilier. Le fonds est sous-pondéré dans les secteurs des services aux collectivités, de l’alimentation, de la santé, de l’énergie et des matières premières.
La France reste la première pondération avec 26.7%, suivie de l’Italie 21.1% devant l’Allemagne avec 14.7%. L’Italie reste le pari relatif le plus important du fonds, et l’Allemagne devient la sous-pondération la plus importante du fonds devant la France.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +0.7% en avril, contre -0.8% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Les quelques bonnes annonces de résultats sur certains de nos titres (Höegh Autoliners, CMC Markets…) ont permis au fonds de surperformer son indice de référence.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement des valeurs industrielles et de la technologie. Les ventes ont principalement concerné l’immobilier et la consommation de base.
Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans les industrielles et les matériaux, et sous-pondéré dans la finance, l’immobilier et l’énergie.
La Suède (un des deux pays les plus surpondérés avec l’Italie) est maintenant le plus gros poids du portefeuille à 18.2%, devant le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) à 16.5% et l’Italie à 16.1%.
Digital Stars US Equities Acc USD a baissé de -5.4% en avril, contre -4.2% pour le MSCI USA NR et -6.6% pour le MSCI USA Small Cap NR. Malgré une bonne performance de certaines capitalisations boursières moyennes (Badger Meter, Haemonetics Corporation…), le profil « toutes capitalisations » du fonds a été impacté par la sous-performance du segment des petites et moyennes valeurs. Il termine donc le mois entre les deux indices.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a principalement renforcé les positions dans les industrielles et la consommation discrétionnaire, et réduit notamment les positions sur la technologie et la santé. Le fonds présente une forte surpondération dans l’industrie, ainsi que dans la consommation discrétionnaire et la finance. Les secteurs les plus sous-pondérés sont la technologie, les médias et la santé.
Il est trop tôt pour sortir des actions européennes – l’Agefi
12 avril 2024
Il est trop tôt pour sortir des actions européennes
Article de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’Innovation, pour l’Agefi.
De nombreux éléments indiquent qu’il est encore stratégiquement trop tôt pour se désinvestir des actions européennes et qu’il est toujours temps d’entrer sur les petites et moyennes valeurs.
Les indices européens ont spectaculairement rebondi depuis la fin octobre. Cette hausse d’environ 20%, aussi bien sur les grandes valeurs que sur les plus petites, est la conséquence logique de l’alignement vertueux des planètes que nous avions identifié à l’automne dernier. La question qui se pose maintenant est celle de la pérennité de ce rallye boursier. Afin d’y répondre, appuyons-nous sur les principaux enseignements que l’on extrait de notre habituelle analyse du marché en quatre piliers complémentaires.
Pilier Momentum économique
Ce dernier continue de se redresser selon nos indicateurs propriétaires, et laisse entrevoir une inflexion haussière de la croissance économique européenne en 2025. Projection que ne contredit pas, bien au contraire, le consensus des économistes qui table sur une croissance du PIB de +1,3% en 2025 en zone euro (vs +0.5% en 2023 et 2024). Toutefois, la normalisation haussière des indices est peut-être allée un peu vite. Près de 75% de notre objectif annuel a ainsi été réalisé en seulement un trimestre, et il ne serait pas surprenant que les indices évoluent de manière plus neutre lors des prochains mois. Ce constat ne s’applique pas au segment des small et mid caps qui, dans un tel contexte, n’a pas progressé au même rythme que lors des précédents historiques. Il serait donc logique que le segment des small et mid poursuivre sa marche en avant dans les prochains mois et surperforme un marché moins directionnel.
« Il est temps pour nous de jouer le rattrapage » – Zoom Invest
12 avril 2024
Marchés financiers : « Il est temps pour nous de jouer le rattrapage. » Les principales convictions de Chahine Capital avec Stéphane Levy.
Cliquer ici pour découvrir l’interview réalisée lors du salon de l’Anacofi 2024.
Point Macro – Avril 2024
09 avril 2024
La lettre de gestion
Mars 2024
06 avril 2024
Les indices actions ont poursuivi leur ascension en mars (MSCI Europe NR +3.9%, MSCI USA NR +3.1%). L’impressionnant rally initié en octobre dernier est la conséquence logique d’un contexte dans lequel se dessine une double inflexion vertueuse des cycles de croissance et monétaire. La sous-évaluation manifeste des indices d’un point de vue fondamental a été corrigée. Les indices européens se valorisent à un niveau proche de la moyenne historique. C’est moins vrai aux États-Unis, où l’on constate une surévaluation de l’indice S&P 500, en raison de la forte représentation des « Magnificent » chèrement valorisés. Toutefois, le segment des petites et moyennes valeurs, dont le comportement relatif est traditionnellement procyclique, reste décoté des deux côtés de l’Atlantique (PER MSCI USA Small Cap 18.5x vs. moyenne depuis 20 ans de 19.2x, PER MSCI Europe Small Cap 13.4x vs. moyenne 14.7x) et pourrait s’avérer un bon relais de performance dans les prochains mois.
Le positionnement de nos fonds (paris positifs sur l’immobilier et la finance, paris négatifs sur les défensives) leur a permis de profiter du contexte porteur de l’ensemble du marché en mars, malgré quelques déceptions sur certains titres technologiques. Dans ce contexte, les fonds Digital Stars terminent en surperformance sur le mois par rapport à leurs indices.
Digital Stars Europe Acc présente sur le mois une hausse de +4.2% contre +3.9% pour le MSCI Europe NR. La surpondération des secteurs de l’immobilier et de la finance a porté le fonds (Fastighets AB Balder BPER, Banco de Sabadell, BBVA), de même que la sous-pondération de la consommation de base. Quelques déceptions sur des valeurs technologiques ont pesé négativement, accentuant la sous-performance relative du secteur.
Les rebalancements effectués en mars ont été diversifiés, augmentant nettement les positions dans le secteur de l’industrie. On trouve dans les sortants des valeurs des secteurs de l’immobilier, de l’énergie, des services aux collectivités et de la consommation discrétionnaire.
Digital Stars Europe est surpondéré sur les industrielles, les financières et l’immobilier. Le fonds est sous-pondéré dans la santé et la consommation de base.
L’Italie (première surpondération) devient le premier poids du fonds à 17.4%, devant le Royaume-Uni à 14.5% et la Suède à 10.7%.
Digital Stars Continental Europe Acc termine le mois de mars en hausse de +4.2% contre +3.7% pour le MSCI Europe ex UK NR. La surpondération des secteurs de l’immobilier et de la finance a porté le fonds (Fastighets AB Balder BPER, Banco de Sabadell, BBVA), de même que la sous-pondération de la consommation de base. Dans les matériaux de construction, quelques titres se sont distingués (Buzzi, Heidelberg Materials), contrairement à certaines valeurs technologiques qui ont déçu et ont accentué la sous-performance du secteur.
Les rebalancements effectués en mars ont été diversifiés, augmentant nettement les positions dans le secteur de l’industrie, ainsi que dans la finance et la pharmacie. On trouve dans les sortants des valeurs des secteurs de l’énergie, des services aux collectivités et des services à la communication.
Digital Stars Continental Europe est surpondéré sur l’immobilier, la finance et l’industrie, et sous-pondéré dans la santé et la consommation de base.
L’Italie (première surpondération) est toujours le premier poids du fonds à 17.8%, devant la Suède à 14.4% et l’Allemagne à 12.1%.
Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +4.3% contre +4.4% pour le MSCI EMU NR. Le fonds a bénéficié des mêmes tendances en absolu, mais a été confronté à de mauvaises annonces de résultats. Toutefois, la performance mitigée de certaines grosses capitalisations (ASML, LVMH) a permis au fonds de terminer le mois en ligne avec son benchmark.
Les rebalancements effectués en mars ont vu l’intégration de valeurs financières, du papier et de l’immobilier. Du côté des sorties, le secteur de la technologie est le plus représenté.
Le secteur des médias reste le principal pari relatif du fonds, qui est également surpondéré dans les secteurs de la consommation discrétionnaire et de l’immobilier. Le fonds est sous-pondéré dans les secteurs des services aux collectivités, de l’alimentation, de la santé, de l’énergie et des matières premières.
La France reste la première pondération avec 24.7%, suivie de l’Italie 21.1% devant l’Allemagne avec 16.7%. L’Italie reste le pari relatif le plus important du fonds, et la France la sous-pondération la plus importante du fonds.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +3.6% en mars, contre +4.3% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Les quelques bonnes annonces de résultats sur certains de nos titres (CMC Markets, Maire Tecnimont) ont partiellement compensé d’autres annonces plus décevantes intervenues en début de mois (Clas Ohlson, Mota Group).
Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement des valeurs industrielles et de la santé. Les ventes ont principalement concerné l’énergie, les télécommunications, la consommation discrétionnaire et la technologie.
Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans les industrielles, les matériaux et la consommation de base, et sous-pondéré dans la finance et l’énergie.
La Suède (un des deux pays les plus surpondérés avec l’Italie) est maintenant le plus gros poids du portefeuille à 21.1%, devant l’Italie à 17.0% et le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) à 16.8%.
Digital Stars US Equities Acc USD a progressé de +3.5% en mars, contre +3.1% pour le MSCI USA NR et +3.8% pour le MSCI USA Small Cap NR. Le marché américain s’est comporté de manière assez homogène, ce mois-ci. Ce sont donc les comportements individuels des titres qui ont permis de faire la différence, grâce aux annonces positives de certains de nos titres en portefeuille (GAP, Honest Company).
La dernière revue mensuelle du portefeuille a principalement renforcé les positions dans les médias et l’immobilier, et réduit notamment les positions sur les industrielles, les matières premières et la consommation discrétionnaire.
Le fonds présente une forte surpondération dans l’industrie, ainsi que dans la consommation discrétionnaire et la finance. Les secteurs les plus sous-pondérés sont la technologie, les médias et la santé.
L’heure est désormais au rattrapage – H24 Finance
26 mars 2024
L’heure est désormais au rattrapage
Analyse de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital.
Depuis fin octobre la hausse des bourses européennes a été impressionnante. Le Cac 40 dividendes réinvestis grimpe de +18.9%, le MSCI Europe NR de +16.4% et le MSCI Europe Small Caps NR de +20.1% (du 25/10/2023 au 19/03/2024). Cette hausse est la conséquence d’un rare alignement des planètes que nous avions mis en avant lors du dernier trimestre 2023.
Les raisons de la hausse
- Notre indicateur propriétaire de momentum économique s’inscrit dans une tendance haussière ce qui laisse augurer un bel exercice 2025 en Europe sur le front économique. Le consensus des économistes table sur une croissance du PIB de +1.4% en 2025 vs +0.5% en 2023 et en 2024. Cela milite pour une belle année boursière en 2024 car le marché actions, il est important de le rappeler, a 12 mois d’avance sur l’économie réelle.
- Le cycle monétaire est en train de pivoter vers plus d’accommodation en raison de l’écroulement de l’inflation en zone Euro qui s’approche de la cible BCE (2.6% vs 2.0%). Cette dernière devrait initier un cycle de baisse de taux dès le mois de juin.
Découvrir l’intégralité de l’article.
La lettre de gestion
Février 2024
11 mars 2024
Le marché poursuit sa marche en avant en février (MSCI Europe NR +1.9%, MSCI USA NR +5.3%). La bonne tenue du momentum économique mondial conduit à des révisions à la hausse des anticipations de croissance du PIB et cela s’avère un puissant soutien pour les actifs cycliques dont les actions. Ce constat est d’autant plus porteur qu’il a pris de court de nombreux investisseurs. En parallèle, les publications de résultats ont également positivement surpris en raison de niveaux de marge bien au-dessus des attentes. Ainsi pour le 4ème trimestre, le bénéfice des entreprises du S&P 500 est +7.2% au-dessus des anticipations, +3.8% pour les valeurs du STOXX Europe 600. Ne reste plus qu’à espérer que la résilience de l’économie ne remette pas en cause le pivot accommodant des banques centrales toujours attendu en 2024, mais de manière plus nuancée qu’en début d’année.
La relative tension sur les taux au cours du mois a logiquement profité à nos titres financiers (BPER, Wise, Unipol Gruppo) et pénalisé l’immobilier, bien représenté en portefeuille. Les titres des semi-conducteurs et du luxe se sont aussi retrouvé parmi les meilleurs contributeurs. Les annonces de résultat sont habituellement porteuses pour notre approche Momentum, et les bonnes publications de ce mois-ci sur nos positions (Höegh Autoliners, Sulzer, Royal Vopak, GTT) ont contribué positivement à l’ensemble de nos fonds. Dans ce contexte, les fonds Digital Stars terminent en surperformance sur le mois par rapport à leurs indices. Digital Stars Europe Acc présente sur le mois une hausse de +2.7% contre +1.9% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc termine le mois de février en hausse de +3.1% contre +2.4% pour le MSCI Europe ex UK NR.
Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +1.9% contre +3.3% pour le MSCI EMU NR. Le fonds a bénéficié des mêmes tendances en absolu, mais a été confronté, en relatif, à la forte concentration de l’indice sur les thèmes porteurs du mois.
Les rebalancements effectués en février ont été diversifiés, augmentant les positions dans les secteurs de l’industrie, de la santé et de la finance. On trouve dans les sortants des valeurs de la consommation de base, des matériaux et de la technologie.
Digital Stars Europe est surpondéré sur les financières, les industrielles et l’immobilier. Le fonds est sous-pondéré dans la santé et la consommation de base.
Le Royaume-Uni reste le premier poids du fonds à 16.9%, devant l’Italie à 16.2% (première surpondération) et l’Allemagne à 9.8%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +1.4% en février, contre 0.0% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Les annonces de résultats ont porté le fonds sur le mois (BAM Groep, SAF-Holland, Fugro). La bonne tenue des titres de croissance, bien représentés en portefeuille, a permis de compenser la mauvaise performance du secteur de l’immobilier.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement de la santé et de la technologie. Les ventes ont principalement concerné l’industrie, la consommation de base et l’énergie.
Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans les matériaux et la consommation de base, et sous-pondéré dans la finance et la santé.
La Suède, pays le plus surpondéré, est maintenant le plus gros poids du portefeuille à 20.6%, devant le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) à 15.1% et l’Italie à 13.3% (deuxième pays le plus surpondéré).
Digital Stars US Equities Acc USD a progressé de +6.2% en février, contre +5.3% pour le MSCI USA NR et +5.3% pour le MSCI USA Small Cap NR. Le marché américain s’est comporté de manière assez homogène, ce mois-ci. Ce sont donc les comportements individuels des titres qui ont permis de faire la différence, grâce aux annonces positives de certains de nos titres en portefeuille (e.l.f. Beauty, AppLovin).
La dernière revue mensuelle du portefeuille a principalement renforcé les positions dans la consommation discrétionnaire, la consommation de base, ainsi que dans la finance, et réduit notamment les positions sur la technologie et l’immobilier.
Le fonds présente une forte surpondération dans l’industrie, ainsi que dans la consommation discrétionnaire et la finance. Les secteurs les plus sous-pondérés sont la technologie, les médias et la pharmacie.
Talk Marchés avec Stéphane Levy – Zoom Invest
15 février 2024
« Je ne vois pas de nuages noirs pour la classe d’actifs actions pour 2024. » Les perspectives de Chahine Capital avec Stéphane Levy.
Visionnez le Talk Marchés de Zoom Invest.
Contrairement aux apparences, le momentum économique mondial accélère – l’Agefi
13 février 2024
Le comportement des marchés actions peut être conditionné par de nombreux facteurs. La valorisation, la politique monétaire, les aspects techniques et comportementaux sont des éléments importants dont il faut savoir tenir compte, mais c’est surtout la position de l’économie dans son cycle qui guide les indices. C’est la raison pour laquelle la classe d’actifs actions est considérée à juste titre comme une classe d’actifs cyclique, dont le potentiel est exacerbé par des environnements expansifs.
Politique monétaire et inflation ont dominé en 2023, 2024 sera d’une autre nature
Après une année 2023 durant laquelle les investisseurs se sont focalisés sur la trajectoire de l’inflation et ses conséquences en termes monétaires, nous nous trouvons début 2024 dans un contexte différent. La baisse de l’inflation et des anticipations d’inflation a conduit les investisseurs à anticiper une inflexion accommodante des politiques des banques centrales dès le 1ᵉʳ semestre 2024, et ceci se traduit par un contexte général plus visible. Dans un tel environnement, il y a fort à parier que l’orientation des indices actions dépendra de la vigueur de la croissance économique lors des douze prochains mois.
La lettre de gestion
Janvier 2024
07 février 2024
Le contexte macro continue d’être porteur pour les actions (MSCI Europe NR +1.6%, MSCI USA NR +1.5% en janvier). Le redressement du momentum économique se poursuit sur l’ensemble des géographies. Par ailleurs, le pivot monétaire des banques centrales reste attendu pour le premier semestre 2024, malgré les propos moins généreux de M. Powell en fin de mois. Dans ce contexte, les taux ont grimpé en janvier, ce qui n’a pas aidé le segment des small et mid caps en relatif. Par ailleurs, et de manière surprenante dans un contexte où les taux montent et les indices grimpent, ce sont les valeurs défensives de Visibilité qui se sont distinguées alors que la Value a sous-performé. Le début de la période de publication explique pour une large part ce phénomène. À titre d’illustration en Europe, ASML Holding et LVMH, deux des plus gros poids de la cote, ont respectivement grimpé de +17.1% et +5.5% en janvier grâce à des trimestriels bien accueillis. Serait-ce enfin le signe d’un retour aux fondamentaux, plus favorable aux « stock-pickers » ? C’est probable et de bon augure pour notre approche active de la gestion.
Les petites et moyennes capitalisations ont souffert de la relative tension sur les taux au cours du mois. Cependant, ce mouvement a favorisé l’ensemble de notre segment Value avec, en particulier, les valeurs financières, surpondérées dans nos fonds, via l’Italie notamment. De plus, notre sélection au sein du secteur matériaux a significativement contribué à la performance de janvier, grâce en particulier aux cimentiers (CRH PLC, Buzzi Spa). Dans ce contexte, les fonds Digital Stars terminent en légère surperformance sur le mois par rapport à leurs indices. Digital Stars Europe Acc présente sur le mois une hausse de +2.1% contre +1.6% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc termine le mois de janvier en hausse de +1.8% contre +1.9% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +3.7% contre +2.2% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en janvier ont été diversifiés, augmentant les positions dans les secteurs de la santé, de l’industrie et de la technologie. On trouve dans les sortants des valeurs de la consommation discrétionnaire, de la banque et de l’énergie. La surpondération des valeurs bancaires est de 3.3% dans Digital Stars Europe.
Digital Stars Europe est surpondéré sur les financières, l’immobilier et les industrielles. Le fonds est sous-pondéré dans la santé et la consommation de base.
Le Royaume-Uni reste le premier poids du fonds à 19.8%, devant l’Italie à 14.3% (première surpondération) et l’Allemagne à 11.0%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +0.8% en janvier, contre -0.9% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Les petites et moyennes capitalisations ont souffert de la relative tension sur les taux, mais ce mouvement a favorisé l’ensemble de notre segment Value, notamment nos banques italiennes. Nos titres dans les matériaux ont significativement contribué à la performance de janvier, ainsi que nos industrielles.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement des services de communication, de l’immobilier et de la santé. Les ventes ont principalement concerné la consommation discrétionnaire, l’énergie et la finance.
Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans la consommation de base, les matériaux et les services de communication, et sous-pondéré dans la finance, la santé et la technologie.
Le Royaume-Uni représente le plus gros poids du portefeuille à 17.3% (mais reste le pays le plus sous-pondéré), devant la Suède à 15.3% et l’Italie à 12.5% (deuxième pays le plus surpondéré).
Digital Stars US Equities Acc USD a progressé de +0.2% en janvier, contre +1.5% pour le MSCI USA NR et -3.5% pour le MSCI USA Small Cap NR. Les petites et moyennes capitalisations ont souffert de la relative tension sur les taux au cours du mois, ainsi que du discours ‘hawkish’ de M. Powell le 31 janvier. Notre sous-pondération sur les secteurs des services de communication et des technologies de l’information n’a pas été payante, tout comme notre sélection au sein des titres financiers. Certaines valeurs individuelles dans l’IT ou dans la consommation ont contribué positivement à la performance.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a principalement renforcé les positions dans la consommation discrétionnaire, la finance, ainsi que dans l’immobilier et les médias, et réduit notamment les positions sur la technologie et l’industrie.
Le fonds présente une forte surpondération dans l’industrie, ainsi que dans la consommation discrétionnaire et la finance. Les secteurs les plus sous-pondérés sont la technologie, les médias et la pharmacie.
Point Macro – Janvier 2024
23 janvier 2024
La tendance est à la « value » financière et aux secteurs de croissance séculaire – l’Agefi
08 janvier 2024
La matrice de momentum des secteurs européens, dont l’objectif est d’identifier les tendances dominantes du moment, révèle une forte dispersion dans le comportement relatif des différents segments sectoriels et stylistiques du marché.
Le cadran «Nord-Ouest» du graphe regroupe les secteurs «stars». Ceux qui ont été capables de surperformer le marché lors des deux semestres de l’année 2023. On y retrouve le secteur bancaire soutenu par un environnement de taux élevés ainsi que par un momentum économique européen qui n’a eu de cesse de s’améliorer en 2023 après avoir atteint un niveau très bas à l’automne 2022. On y retrouve également de nombreux secteurs emblématiques de la croissance séculaire (distribution, technologie, construction). Il s’agit là d’un phénomène de rattrapage après une année 2022 désastreuse pour cette typologie de titres, très liée à la Chine. Il est donc logique qu’après une année 2022 de confinements dans l’empire du Milieu, la réouverture de l’économie fin 2022, même si elle a pu décevoir, ait soutenu la partie «croissance» de la cote européenne en 2023.
La lettre de gestion
Décembre 2023
01 janvier 2024
Les indices actions ont brillamment clôturé en décembre (MSCI Europe NR +3.7%, MSCI USA NR +4.7%) une année 2023 qui restera pour les investisseurs un excellent cru (MSCI Europe NR +15.8%, MSCI USA NR +26.1%). Le catalyseur monétaire qui s’est dévoilé en novembre a joué les prolongations. Les investisseurs continuent de parier sur une inversion prochaine des politiques monétaires. Des baisses de taux sont prévues dès le 1er semestre 2024. Dans ce contexte, l’ensemble de la courbe des taux s’est détendu en décembre et cela a porté les indices actions et plus particulièrement les indices de petites et moyennes capitalisations (MSCI Europe Small NR +7.0%, MSCI USA Small +11.3%).
La détente des rendements obligataires a bénéficié au positionnement de nos fonds, qui sont surpondérés dans les secteurs cycliques de l’immobilier et de l’industrie, et sous-pondérés dans les secteurs plus défensifs de la santé et de la consommation de base. Mais cela n’a pas suffi à compenser l’impact de la baisse de taux sur certaines de nos valeurs bancaires notamment en Europe du sud (BPER, Banco BPM, Banco de Sabadell). Dans ce contexte, les fonds Digital Stars terminent en sous-performance sur le mois par rapport à leurs indices. Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de +3.3% contre +3.7% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc termine décembre à +2.7% contre +3.8% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +3.5% contre +3.2% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en décembre ont été diversifiés, augmentant les positions dans les secteurs de l’immobilier et de l’industrie. On trouve dans les sortants des valeurs de la finance et de la consommation discrétionnaire. La surpondération des valeurs bancaires est de 4.5% dans Digital Stars Europe.
Digital Stars Europe est surpondéré sur les financières, l’immobilier et les industrielles. Le fonds est sous-pondéré dans la santé et la consommation de base.
Le Royaume-Uni reste le premier poids du fonds à 21.9%, devant l’Italie à 13.7% (première surpondération) et l’Allemagne à 12.0%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +3.9% en décembre, contre +7.0% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Le fonds a profité de la remontée des small caps, mais a été freiné notamment par les banques, impactées par la détente de la courbe des taux, et par les industrielles.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement des matériaux, de la technologie, de l’immobilier et de l’alimentaire. Les ventes ont principalement concerné la consommation discrétionnaire, l’industrie et la finance.
Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans la consommation de base, l’énergie et les matériaux, et sous-pondéré dans la finance, la santé et la technologie.
Le Royaume-Uni représente le plus gros poids du portefeuille à 19.0% (mais reste le pays le plus sous-pondéré), devant la Suède à 13.3% qui passe devant l’Italie à 13.1% (pays le plus surpondéré).
Digital Stars US Equities Acc USD a progressé de +7.9% en décembre, surperformant le MSCI USA NR à +4.7% et le MSCI USA Small Cap NR à +11.3%. La surperformance s’explique principalement par l’exposition aux petites et moyennes valeurs et par l’exposition value/cyclique du fonds, en particulier les banques régionales, les produits de soin et des sociétés industrielles.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a principalement renforcé les positions dans la finance, ainsi que dans l’immobilier et la consommation discrétionnaire, et réduit notamment les positions sur la technologie et l’industrie.
Le fonds présente une forte surpondération dans l’industrie, ainsi que dans les banques. Les secteurs les plus sous-pondérés sont la technologie, les médias et la pharmacie.
La lettre de gestion
Novembre 2023
08 décembre 2023
Les indices actions ont fortement progressé en novembre (MSCI Europe NR +6.4%, MSCI USA NR +9.4%). Les bons chiffres d’inflation ont rassuré, tout comme, d’un point de vue fondamental, le maintien des marges des entreprises à un niveau élevé à la suite des publications du 3ème trimestre.
Nous nous trouvons peut-être au croisement de deux inflexions vertueuses. Celle du cycle monétaire, alors que les premières baisses de taux devraient intervenir dès le 1er semestre 2024, combinée à celle du cycle de croissance, alors que nous nous trouvons des deux côtés de l’Atlantique en bas de cycle et qu’une amélioration progressive de l’activité est anticipée. De surcroit, les indices présentent des valorisations attractives en Europe comme aux États-Unis si l’on exclut les « 7 magnifiques ».
Les bonnes nouvelles sur l’inflation ont été bien accueillies par les investisseurs : les marchés se sont repris vigoureusement, notamment sur les petites et moyennes valeurs, bien représentées dans les fonds. Les semi-conducteurs (ASM Int’l, BESI, Aixtron) ont profité de la détente des taux longs. Notre sous-pondération sur les valeurs défensives (santé et consommation de base) a porté nos fonds en termes relatifs, ainsi que notre positionnement sur les financières (BPER), notamment sur les valeurs britanniques (3i Group, Wise) dont les bonnes publications ont été appréciées par le marché. Dans ce contexte, les fonds Digital Stars terminent en surperformance sur le mois par rapport à leurs indices. Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de +7.6% contre +6.4% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc termine novembre à +7.8% contre +7.4% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +9.1% contre +7.9% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en novembre ont été diversifiés, augmentant les positions dans les secteurs de l’immobilier et de la finance. On trouve dans les sortants des valeurs de la technologie, de l’industrie et de la santé. La surpondération des valeurs bancaires est de 5.8% dans Digital Stars Europe.
Digital Stars Europe est surpondéré sur les financières, l’immobilier et les industrielles. Le fonds est sous-pondéré dans la santé et la consommation de base.
Le Royaume-Uni reste le premier poids du fonds à 19.5%, devant l’Italie à 14.6% (première surpondération) et l’Allemagne à 12.3%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +6.9% en novembre, contre +9.0% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Le secteur de la technologie s’est bien comporté (X-Fab, Hanza), mais les performances négatives des titres liés à l’énergie (Okeanis Eco Tankers, Odfjell Drilling, Höegh Autoliners) ont contenu le rally sur les petites valeurs.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement de l’immobilier et des médias. Les ventes ont principalement concerné la santé et la consommation de base.
Le portefeuille est principalement surpondéré dans la consommation discrétionnaire, la consommation de base, et l’énergie, et sous-pondéré dans la santé, la technologie et les financières.
Le Royaume-Uni représente le plus gros poids du portefeuille à 23.3% (mais reste le pays le plus sous-pondéré), devant l’Italie à 12.1%. La Grèce est toujours le pays le plus surpondéré à 8.4%.
Digital Stars US Equities Acc USD a progressé de +10.7% en novembre, surperformant le MSCI USA NR à +9.4% et le MSCI USA Small Cap NR à +9.0%. La surperformance s’explique principalement par la surexposition aux petites et moyennes valeurs. Certains titres industriels liés à la construction se sont démarqués positivement (Simpson Manufacturing, Builders FirstSource, Boise Cascade), ainsi que certaines valeurs technologiques (Workday, SolarWinds, Palo Alto Networks).
La dernière revue mensuelle du portefeuille a principalement renforcé les positions dans la finance et les services aux collectivités, et réduit les positions sur la technologie et l’industrie.
Le fonds présente une forte surpondération dans l’industrie. Les secteurs les plus sous-pondérés sont la technologie, les médias et la pharmacie.
L’inflexion synchronisée des cycles de croissance et monétaire porte les indices actions – l’Agefi
06 décembre 2023
La forte hausse des indices actions européens observée en novembre est-elle un feu de paille ou s’inscrit-elle au contraire dans une tendance plus durable ? De nombreux éléments militent pour une poursuite de ce rally boursier dans les prochains mois.
Alors que nous allons bientôt aborder l’année 2024, ce sont les perspectives économiques de 2025 que doivent évaluer les investisseurs. Les marchés actions sont en effet dans l’anticipation. Ils disposent d’environ 12 mois d’avance sur l’économie réelle. Alors que la corrélation entre croissance annuelle du PIB et performance des indices actions est proche de zéro depuis plus de 30 ans, elle atteint 71%, si on retarde la performance des actions de 12 mois.
Chahine Capital poursuit son développement à l’international
20 novembre 2023
Après avoir annoncé un renforcement de ses équipes de recherche le mois dernier, Chahine Capital poursuit sa stratégie de croissance en Europe avec l’annonce des nominations de Gerardo Coppola et Andreas Schneeberger aux postes de Sales Managers sur respectivement les zones Italie et Allemagne &Autriche.
S’appuyant sur un modèle propriétaire de gestion quantitative remarquable avec ses plus de 25 ans d’historique, la société commercialise désormais sa gamme de fonds depuis 4 pays européens : Luxembourg, France, Allemagne et Italie.
« Andreas et Gerardo sont nommés sur des pays stratégiques pour le développement des fonds de Chahine Capital, afin d’être toujours plus proche de nos clients; notre société de gestion va pouvoir bénéficier de leurs solides expertises commerciales et des réseaux qu’ils ont su tisser durant leurs parcours respectifs. Nos équipes sont ravies de les accueillir ; Chahine Capital fait preuve d’ambition sur un marché des actions européennes qui laisse entrevoir de belles perspectives pour la gestion quantitative; il est important de s’y préparer ! » – souligne Charles Lacroix, Directeur général de Chahine Capital.
Andreas Schneeberger est nommé Sales Manager Germany & Austria
Andreas Schneeberger est en charge de la commercialisation de la gamme de fonds de Chahine Capital en Allemagne et en Autriche, zones sur lesquelles il a bâti su bâtir des relations de confiance avec de nombreux investisseurs au cours des 20 dernières années. Basé à Francfort, Andreas était jusqu’en octobre dernier Directeur du Développement Allemagne / Autriche chez Generali Investments.
Andreas Schneeberger a été gérant de fonds de fonds chez DekaBank (Francfort) de 1994 à 2002. Il a par la suite assumé des fonctions commerciales chez INVESCO Service GmbH et Societe Generale Asset Management (Francfort, 2005-2010), puis a été consultant en gestion d’actifs pour le compte de Bank Gutmann AG (Vienne, 2010-2013). De retour à Francfort en 2014, Andreas est devenu commercial senior sur les zones Allemagne / Autriche chez Aquilla Capital Asset Management, puis a été nommé Directeur du développement Allemagne / Autriche (2015 –2020) chez successivement Danske Bank Asset Management et FEfundinfo AG, avant de prendre ce même poste chez Generali Investments en 2021.
Andreas Schneeberger est certifié du programme DVFA (CSIP – Certified Senior Investment Professional Francfort, 2018) et diplômé en Economie de Klinger Academy (1985).
Gerardo Coppola est nommé Senior Sales Manager Italy
Gerardo est en charge de la commercialisation de la gamme de fonds de Chahine Capital en Italie. Basé à Milan, il était auparavant Directeur de la distribution chez BNP Paribas REIM SGR .Gerardo Coppola a démarré sa carrière en 2000 au Luxembourg, chez Lombard International Assurance puis chez State Street Bank Luxembourg. En 2002, il devient Directeur Italie de VITIS Life (Luxembourg) et, après 4 ans, prend les fonctions de Directeur International chez Cardif Lux Vie (2006-2014). En 2015, Gerardo quitte le Luxembourg pour l’Italie où il devient Senior Sales Manager chez Edmond de Rothschild (Milan), avant de rejoindre BNP Paribas REIM SGR (Milan) en 2021.
Gerardo Coppola est diplômé de Università degli Studi di Trieste en Economie et Business Administration (1992) et de l’Istituto Tecnico Commerciale Maffucci – Calitri (AV) en Comptabilité.
La tendance est au rattrapage sur les actions européennes – l’Agefi
07 novembre 2023
On observe depuis trois ans une succession d’évènements majeurs d’ordre géopolitique, sanitaire ou monétaire. Ce contexte plutôt instable ne favorise pas la mise en place de tendances durables au sein des différentes composantes sectorielles et stylistiques qui composent le marché actions européen. Depuis 2020, on observe en effet une succession de séquences souvent opposées et peu durables, autrement dit une succession de séquences de rattrapage. La matrice de momentum des secteurs européens au 31 octobre l’illustre parfaitement.
De rattrapages en rattrapages
Les secteurs qui affichent les meilleures performances récentes sont aussi ceux qui, il y a peu, ont rencontré les pires vicissitudes. Le cas de l’énergie et des minières est à cet égard emblématique. Secteurs «stars» de 2022, en étant les seuls secteurs positifs l’année dernière, secteurs perdants du premier semestre 2023 (les deux seuls négatifs du premier semestre), et à nouveau surperformants et engagés dans une «recovery» depuis fin juin. Les services financiers (au sein desquels se trouvait Credit Suisse) connaissent également un fort rattrapage en relatif depuis les déboires du mois de mars, et intègrent ainsi le cadran «Recovery» de notre matrice.
La lettre de gestion
Octobre 2023
05 novembre 2023
Les indices actions se sont repliés en octobre (MSCI Europe NR -3.6%, MSCI USA NR -2.3%). Il s’agit du 3ème mois consécutif de baisse. Les terribles événements survenus au Proche-Orient ont provoqué une brutale tension de la prime de risque géopolitique qui pèse sur le niveau des indices. Comme souvent en pareil cas, les fondamentaux ont été mis de côté, mais cela ne pourrait être que temporaire. Les premiers enseignements tirés des publications trimestrielles sont en effet réconfortants. Malgré des chiffres d’affaires contrastés, signalant une consommation contrariée par l’inflation, les bénéfices surprennent positivement. Les marges des entreprises sont donc plus robustes qu’anticipé, et la valorisation des indices est très faible, surtout en Europe. Par ailleurs, la baisse marquée de l’inflation, laisse entrevoir une inflexion accommodante des banques centrales, probablement dès le 1er semestre 2024, ce qui pourrait alimenter un rally actions dans les prochains mois.
Les tensions géopolitiques au Proche-Orient ont entretenu l’aversion au risque, affectant l’ensemble des actions, particulièrement les petites et moyennes valeurs auxquelles nous sommes exposés. Mais ces tensions ont quand même profité aux valeurs liées à l’énergie (BW LPG, TORM, Hoegh Autoliners). Nos banques (Banco BPM, BPER, BCP), qui constituent notre principal pari sectoriel, se sont distinguées positivement du reste du secteur, notamment en Europe du sud. Dans ce contexte, les fonds Digital Stars terminent en retrait sur le mois par rapport à leurs indices. Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de -4.4% contre -3.6% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc termine octobre à -4.1% contre -3.4% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -6.9% contre -3.3% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en octobre ont été diversifiés, augmentant les positions dans les secteurs des services financiers, des services à la communication et de l’immobilier. On trouve dans les sortants des valeurs des matériaux (emballages), de l’industrie et de la consommation discrétionnaire. La surpondération des valeurs bancaires est de 5.4% dans Digital Stars Europe.
Digital Stars Europe est surpondéré sur les financières et les industrielles. Le fonds est sous-pondéré dans la santé et la consommation de base. Le Royaume-Uni reste le premier poids du fonds à 18.9%, devant l’Italie à 14.9% (première surpondération) et l’Allemagne à 12.7%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -4.9% en octobre, à l’image de l’ensemble des small caps. Mais la fonds a surperformé le MSCI Europe Small Cap NR à -5.9%, grâce aux titres liés à l’énergie (Advance Gas Holding, BW LPG, Okeanis Eco Tankers), grâce à nos banques (BPER, Banco BPM), ainsi que grâce à quelques valeurs immobilières (Aroundtown).
Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement de l’énergie, ainsi que de l’industrie et des télécommunications. Les ventes ont principalement concerné la consommation discrétionnaire et la technologie, ainsi que la santé.
Le portefeuille est toujours principalement surpondéré dans la consommation discrétionnaire, l’énergie et la consommation de base, et sous-pondéré dans la technologie, l’immobilier et la santé.
Le Royaume-Uni représente le plus gros poids du portefeuille à 22.7% (mais reste le pays le plus sous-pondéré), devant l’Italie à 11.4%. La Grèce est toujours le pays le plus surpondéré à 8.2%.
Digital Stars US Equities Acc USD a baissé de -5.2% en octobre, sous-performant le MSCI USA NR à -2.3% et surperformant le MSCI USA Small Cap NR à -6.3%. C’est l’exposition aux petites et moyennes valeurs qui explique l’écart de performance, ainsi que la correction de certaines entreprises qui ont revu leurs projections à la baisse.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a principalement renforcé les positions dans l’industrie et la finance, et réduit les positions sur la consommation discrétionnaire.
Le fonds présente une forte surpondération dans l’industrie. Les secteurs les plus sous-pondérés sont les médias, la pharmacie et la technologie (semi-conducteurs).
Chahine Capital nomme son nouveau Directeur des Investissements
24 octobre 2023
Chahine Capital, pionnier de la gestion quantitative Momentum, annonce la nomination d’Aymar de Léotoing en qualité de Directeur des investissements. Aymar succède à Julien Bernier qui œuvrait chez Chahine Capital depuis 2001 et avec lequel il collaborait depuis
7 ans. Par ailleurs, l’équipe de recherche quantitative de Chahine Capital se renforce avec les nominations de Julien Messias et de Franck Salzard, respectivement aux postes de Chercheur quantitatif senior et Analyste quantitatif.
Aymar de Léotoing, Directeur des Investissements – gérant de portefeuille
Aymar de Léotoing, gérant de portefeuille chez Chahine Capital depuis 2016, devient Directeur des Investissements – gérant de portefeuille.
Aymar a débuté sa carrière en 2000 en tant que consultant au sein de JCF Group puis a intégré les équipes de FactSet.
En 2007, il prend les fonctions d’Analyste quantitatif chez Société Générale AM / Amundi, avant de rejoindre Arkeon Finance puis Chahine Capital en 2016 en qualité de gérant de portefeuille.
Aymar de Léotoing est ingénieur diplômé de l’ESTP Paris (1999). Il est titulaire du Certificat en Finance Quantitative (CQF, Fitch Learning/Wilmott) et a enseigné l’analyse financière à Neoma Business School Paris.
Julien Messias, Chercheur quantitatif senior
Julien Messias rejoint Chahine Capital au poste de Chercheur quantitatif senior. Il était auparavant responsable R&D et US Equities Quantitative Portfolio Manager chez Quantology Capital Management, société de gestion quantitative systématique qu’il avait co-fondée en 2013.
Après des expériences chez BNP Paribas Arbitrage puis à la Banque Fédérative Crédit Mutuel, Julien Messias a pris en 2008 les fonctions de Trader Dérivés Actions chez ING en Belgique. En 2012, il devient Actuaire pricing en réassurance vie chez PartnerRe avant de créer l’année suivante Quantology Capital Management. Julien rejoindra les équipes de Chahine Capital le 1er décembre prochain et sera basé à Paris.
Julien Messias est diplômé d’un Master2 Actuariat du CNAM (2017), d’un Mastère de l’ESSEC Business School Paris (2008) et d’un Master2 Recherche 104 de l’Université Paris IX Dauphine / ENSAE (2008). Julien est actuaire certifié de l’Institut des actuaires ; il a enseigné en Master1 (Economie Appliquée) à l’Université Paris IX Dauphine Paris ainsi qu’en Mastère (Finance quantitative / marchés financiers) à Solvay Brussels School of Economics and Management.
Franck Salzard, Analyste quantitatif
Franck Salzard a rejoint l’équipe de recherche de Chahine Capital en tant qu’Analyste quantitatif et est basé au Luxembourg. Il est ingénieur en micro-électronique et informatique diplômé de l’Ecole des Mines de Saint Etienne (2023) et a obtenu un Master en finance quantitative de l’IAE Grenoble.
Franck a auparavant été en stage au sein de l’équipe sélection de fonds de la Banque de Luxembourg Investments (2023) et en securities data management à la Banque de Luxembourg (2022).
« Nous sommes très heureux d’annoncer la nomination d’Aymar de Léotoing en tant que Directeur des investissements de Chahine Capital. Aymar connaît très bien la maison et a toute l’expertise ainsi que l’expérience requises pour encadrer les équipes de gestion et de recherche, qui sont au cœur d’une approche quantitative telle que celle mise en œuvre par Chahine Capital depuis plus de 25 ans. Cette équipe est par ailleurs renforcée par les arrivées de Julien Messias, un profil très senior et expérimenté, et Franck Salzard, expert en data science », souligne Charles Lacroix, Directeur général de Chahine Capital.
Point Macro – Octobre 2023
17 octobre 2023
Talk Marchés avec Stéphane Levy – Zoom Invest
13 octobre 2023
« Probablement un très bon point d’entrée… » Le point marchés avec Stéphane Levy.
Visionner le Talk Marchés de Zoom Invest en intégralité.
La lettre de gestion
Septembre 2023
11 octobre 2023
Les indices actions se sont repliés en septembre (MSCI Europe NR -1.6%, MSCI USA NR -4.7%), en raison de la tension sur les taux. Le taux 10 ans souverain US a atteint 4.57% (vs. 4.10% fin août) et le 10 ans allemand 3.84% (vs. 3.47%). De tels niveaux n’avaient plus été atteint depuis respectivement 2007 aux États-Unis et 2011 en Allemagne. L’origine de cette brutale tension est la Fed, qui a tenu un discours étonnement restrictif lors de la réunion de septembre et a sensiblement nuancé ses projections de baisse de taux pour 2024. Cela a douché l’enthousiasme pourtant très mesuré des investisseurs. Il ne faut toutefois pas surestimer la portée de cet événement. La communication fait partie intégrante de la politique monétaire et la priorité reste le combat contre l’inflation malgré une trajectoire qui depuis l’été 2022 va dans le bon sens. Il ne serait pas étonnant de voir prochainement un changement de pied des banques centrales qui n’ont aucun intérêt à provoquer une récession sévère. Dans un contexte dominé par les nouvelles négatives (hausse du pétrole, prémices d’une récession aux États-Unis, économie chinoise en plein marasme et discours restrictif des banquiers centraux) la moindre bonne nouvelle pourrait soutenir la classe d’actifs actions dont la valorisation reste attractive (notamment en Europe), et intègre déjà, selon-nous, l’hypothèse d’une récession modérée. À cet égard, les publications trimestrielles qui vont bientôt débuter seront particulièrement scrutées.
La forte montée des rendements obligataires a profité aux banques (BPER, Jyske Bank) qui constituent notre principal pari sectoriel. La hausse des cours du pétrole se reflète sur nos titres liés à l’énergie (TORM, Shoeller-Bleckmann, Technip Energies). Mais ce contexte de hausse des taux a surtout affecté l’ensemble des marchés actions, et tout particulièrement les petites valeurs ainsi que les valeurs de croissance, bien représentées en portefeuille. Dans ce contexte, les fonds Digital Stars terminent en retrait sur le mois par rapport à leurs indices. Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de -2.8% contre -1.6% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc termine septembre à -2.9% contre -2.5% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -4.0% contre -3.2% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en septembre ont été diversifiés, augmentant les positions dans les secteurs de l’énergie, des matériaux de construction et des télécommunications. On trouve dans les sortants des valeurs de la technologie et de la consommation discrétionnaire. La surpondération des valeurs bancaires est de 5.0% dans Digital Stars Europe.
Digital Stars Europe est surpondéré sur les financières et les industrielles. Le fonds est sous-pondéré dans la santé et la consommation de base.
Le Royaume-Uni reste le premier poids du fonds à 19.4%, devant l’Italie à 15.1% (première surpondération) et l’Allemagne à 12.5%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -3.3% en septembre, en léger retrait par rapport au MSCI Europe Small Cap NR à -3.1%. La consommation discrétionnaire a pesé sur le fonds (Jumbo, Dunelm), en particulier l’automobile (Piaggio, Aston Martin Lagonda). Mais l’énergie a permis au fonds de résister (Okeanis Eco Tankers, Technip Energies).
Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement de l’immobilier, ainsi que de l’énergie et des télécommunications. Les ventes ont principalement concerné la technologie et la consommation de base, ainsi que la santé.
Le portefeuille est toujours principalement surpondéré dans la consommation discrétionnaire, ainsi que dans la consommation de base, et fortement sous-pondéré dans l’immobilier.
Le Royaume-Uni représente le plus gros poids du portefeuille à 23.2% (mais reste le pays le plus sous-pondéré), devant l’Italie à 12.3%. La Grèce est toujours le pays le plus surpondéré à 8.5%.
Digital Stars US Equities Acc USD a baissé de -6.0% en septembre, sous-performant le MSCI USA NR à -4.7% et le MSCI USA Small Cap NR à -5.8%. La baisse du marché a particulièrement affecté les valeurs croissance et cycliques, dans les secteurs de la technologie (semiconducteurs), de la consommation discrétionnaire et de l’industrie.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a principalement renforcé les positions dans l’industrie, et réduit les positions sur les financières.
Le fonds présente une forte surpondération dans l’industrie et la consommation discrétionnaire. Les secteurs les plus sous-pondérés sont les médias, la finance et la pharmacie.
Les moyennes et petites capitalisations pourraient se refaire une beauté – l’Agefi
03 octobre 2023
Les marchés sont probablement à l’orée d’une séquence de rattrapage des petites capitalisations relativement aux grandes, notamment grâce à un momentum économique qui se redresse.
« Small is Beautiful » ? Plus vraiment. Après une double décennie de surperformance, les petites et moyennes valeurs sont à la peine depuis maintenant deux ans. Depuis le 3 septembre 2021, les indices petites et moyennes capitalisations affichent une sous-performance vis-à-vis des indices de grandes capitalisations d’environ 30% (Stoxx Europe Small NR -22.5%, Stoxx Europe Large NR +6.9%, au 27/09/2023).
Un moment « pivot » pour les banques centrales – L’Agefi
18 septembre 2023
Les marchés européens d’actions, après un début d’année en trombe, ne progressent plus depuis fin mars, sans baisser pour autant. Examinons le contexte actuel à travers le prisme de nos 4 piliers d’analyse habituels, afin de déterminer le scénario à privilégier pour la fin d’année.
Pilier 1 : Momentum économique
Il existe une dichotomie significative entre la perception générale, plutôt négative et la réalité telle que mesurée par nos différents indicateurs. Le Momentum économique poursuit son redressement initié il y a bientôt 1 an. C’est particulièrement vrai en Europe et aux Etats-Unis mais également en Chine même si les derniers chiffres ont plutôt déçu. En parallèle, le consensus des économistes n’a de cesse de réviser à la hausse ses estimations de croissance du PIB en 2023. En Europe, une récession de -0.1% était attendue en début d’année, c’est désormais une croissance de +0.6% du PIB qui est anticipée. Aux États-Unis, c’est encore plus spectaculaire. La croissance devrait atteindre +2.0% contre seulement +0.3% prévu en début d’année.
La lettre de gestion
Août 2023
06 septembre 2023
Alors qu’en juillet la résilience de l’économie mondiale avait porté les indices actions, ces derniers se sont repliés en août en raison du maintien des taux longs à un niveau élevé. D’autant plus que les dernières publications macro-économiques en provenance de Chine ont déçu. Dans ce contexte, les titres cycliques ainsi que les valeurs de croissance sensibles à l’économie chinoise ont sous-performé. Les secteurs Technologie, Minières, Voyage, Industrie et Automobiles abandonnent ainsi plus de 5% en août en Europe. Toutefois, les autorités chinoises ont fortement réagi fin août avec la mise en place de mesures de soutien au crédit et tout milite à ce stade pour une poursuite du rebond du momentum économique mondial initié en septembre 2022. Si tel devait être le cas, la classe d’actifs actions pourrait continuer d’en bénéficier en raison de valorisations raisonnables (PER 12 mois de 13.0x en Europe et 15.0x aux États-Unis pour le S&P 500 Equal Weight). D’autant plus que l’inflation poursuit sa décrue et laisse entrevoir une inversion accommodante des banques centrales dès le 1er semestre 2024.
Les marchés finissent en baisse en août, gommant la hausse de juillet. Les rendements obligataires sont restés stables en Europe, et les nouvelles décevantes sur l’économie chinoise ont jeté un froid sur l’ensemble des valeurs cycliques, notamment certaines valeurs de croissance technologiques et industrielles bien représentées en portefeuille. L’énergie est le seul secteur vraiment gagnant sur les marchés, porté par les cours du pétrole. Les secteurs plus défensifs de la santé et de l’immobilier se démarquent relativement au marché. Ainsi, après trois mois consécutifs de surperformance relative et malgré des publications favorables au cours de l’été, le contexte plus défensif du mois d’août et les faibles volumes ont laissé les fonds Digital Stars en léger retrait sur le mois par rapport à leurs indices. Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de -3.0% contre -2.4% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc termine août à -2.9% contre -2.4% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc, avec un profil plus défensif, a réalisé -1.9% contre -3.1% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en août ont été diversifiés, sélectionnant des titres dans les secteurs de l’industrie (construction, équipement électrique), des services aux collectivités, de la banque ou de l’alimentaire. On trouve dans les sortants des valeurs de la technologie et de la santé. On continue d’observer le retour des valeurs britanniques. La surpondération des valeurs bancaires est de 6.1% dans Digital Stars Europe. Digital Stars Europe est surpondéré sur les financières, les industrielles et la technologie. Le fonds est sous-pondéré dans la santé et la consommation de base. Le Royaume-Uni est maintenant le premier poids du fonds à 18.4%, devant l’Italie à 16.2% (première surpondération) et l’Allemagne à 12.6%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -3.9% en août, contre -2.9% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Les bonnes annonces ont porté le secteur de la distribution dans le fonds, mais cela n’a pas compensé le repli des valeurs de croissance, principalement dans le secteur de la technologie. Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement des secteurs de l’alimentaire et des matériaux. Les ventes ont principalement concerné la technologie, ainsi que l’industrie et la finance. Le portefeuille est toujours principalement surpondéré dans la consommation discrétionnaire, ainsi que dans l’alimentaire, et fortement sous-pondéré dans l’immobilier. Le Royaume-Uni se renforce à nouveau et pèse maintenant 24.9% (mais reste le pays le plus sous-pondéré), devant l’Italie à 12.9%. La Grèce est toujours le pays le plus surpondéré à 8.9%.
Digital Stars US Equities Acc USD a baissé de -1.7% en août, en ligne avec le MSCI USA NR et en surperformance par rapport au MSCI USA Small Cap NR à -4.1%. Les bonnes contributions des secteurs de la consommation de base et de l’énergie, qui affiche la meilleure performance du marché, ont permis de compenser le moins bon comportement de nos titres de la finance et de la consommation discrétionnaire. La dernière revue mensuelle du portefeuille a vu l’entrée de titres de secteurs de la consommation discrétionnaire et des médias. Les ventes ont principalement concerné l’industrie et l’immobilier. À noter des achats et des ventes qui se neutralisent dans la technologie, ainsi que dans la santé. Le fonds présente une forte surpondération dans l’industrie et la consommation discrétionnaire. Les secteurs les plus sous-pondérés sont toujours les médias et la pharmacie.
La lettre de gestion
Juillet 2023
03 août 2023
Les marchés actions continuent de progresser en juillet (MSCI Europe NR +2% ; MSCI USA NR +3.4%). Une conjonction de plusieurs facteurs favorables justifie l’impressionnant rally actions initié en septembre 2022. Le momentum économique continue de se redresser, et cela se matérialise par de significatives révisions à la hausse des perspectives de croissance économique, l’inflation et les anticipations d’inflation baissent sensiblement, et cela laisse entrevoir pour bientôt une inflexion monétaire accommodante des banques centrales, les résultats d’entreprises rassurent, ce qui met en exergue une valorisation attractive pour de nombreux segments de la cote, enfin le niveau d’investissement en actions des grandes mains institutionnelles reste faible, ce qui alimente les flux acheteurs.
L’économie américaine semble toujours aussi robuste, avec une croissance du PIB revue à la hausse en juillet, écartant à court terme le risque de récession. Les secteurs cycliques, bien représentés en portefeuille ont de ce fait surperformé. Ainsi, les banques, l’énergie et les matières premières sont les gagnants du mois. La technologie est en retrait, tout comme le secteur du luxe, impacté par les résultats décevants de LVMH et Richemont. Dans cet environnement haussier, les fonds Digital Stars sont positifs et en ligne par rapport à leurs indices. Les performances ont été influencées par les annonces de résultats semestriels, qui furent globalement bons. À fin juillet, 52% des valeurs de Digital Stars Europe avaient publié, et 70% de ces sociétés avaient vu leurs profits estimés 2023 revus à la hausse. Ces annonces de résultats vont se poursuivre ces prochaines semaines, ce qui devrait maintenir l’attention des investisseurs sur les fondamentaux des entreprises et pourrait de nouveau être favorable à notre stratégie. Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de +2% contre +2% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc termine juillet à +2% contre +1.9% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc, avec un profil plus défensif, a réalisé +0.9% contre +1.9% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en juillet ont été diversifiés, sélectionnant des valeurs dans les secteurs industriels, de l’automobile, de l’informatique et de la santé, ainsi que quelques financières. On trouve dans les sortants des valeurs des matières premières (principalement la sidérurgie) et du Luxe. Nous continuons à observer un retour des valeurs britanniques. La surpondération des valeurs bancaires dans Digital Stars Europe est stable à 6.1%. Digital Stars Europe est surpondéré sur les financières, la technologie et les industrielles. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, l’alimentaire et les services aux collectivités. L’Italie reste le premier poids du fonds et la première surpondération, à 16.4%. Le Royaume-Uni passe en deuxième position à 15.7% devant l’Allemagne (12.7%).
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +2.1% en juillet, contre +3.4% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Les titres grecs ont continué sur leur lancée. Mais nos titres des semi-conducteurs et de la consommation discrétionnaire ont pénalisé le fonds en relatif. Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement des secteurs de l’industrie et de la technologie, ainsi que des services aux collectivités. Les ventes ont principalement concerné les matériaux (chimie et emballage verre), ainsi que la finance, l’énergie et la consommation discrétionnaire. Le portefeuille est toujours principalement surpondéré dans la consommation discrétionnaire, et fortement sous-pondéré dans l’immobilier et les matériaux. Le Royaume-Uni se renforce encore et pèse 22.0% (mais reste le pays le plus sous-pondéré), devant l’Italie à 13.3%. La Grèce est toujours le pays le plus surpondéré à 8.8%.
Digital Stars US Equities Acc USD a progressé de +2.7% en juillet, contre +3.4% pour le MSCI USA NR et +5.2% pour le MSCI USA Small Cap NR. Les bonnes publications de certains titres n’ont pas suffi à contrebalancer les publications moins bien accueillies dans l’industrie. La sous-représentation du fonds dans les médias contribue aussi négativement. La dernière revue mensuelle du portefeuille a vu l’entrée de titres de secteurs de la finance, de la consommation discrétionnaire et de la santé. Les ventes ont principalement concerné les médias, l’industrie et la technologie. Le fonds présente une forte surpondération dans l’industrie, ainsi que dans la consommation discrétionnaire. Les plus fortes sous-pondérations redeviennent les médias et la pharmacie.
Point Macro – Juillet 2023
10 juillet 2023
La lettre de gestion
Juin 2023
07 juillet 2023
L’économie mondiale surprend par sa résilience et cela se traduit par une puissante appréciation des indices actions en juin (MSCI Europe NR +2.4%, MSCI USA NR +6.6%). Alors que le consensus des économistes prévoyait en début d’année une croissance 2023 du PIB Mondial de +2.0%, c’est désormais +2.6% qui est anticipé. Cela amène les banques centrales à renouer avec un discours restrictif qu’elles avaient un temps abandonné au moment des déboires bancaires. Elles jugent que la bataille contre l’inflation n’est pas encore gagnée malgré la baisse sensible de cette dernière lors des derniers mois. Dans ce contexte, le style « Value » logiquement se détache en juin. De nature procyclique en relatif, il bénéficie de la hausse des taux sur l’ensemble des échéances de la courbe pour renouer avec une tendance initiée en novembre 2020 lors de la découverte des vaccins.
Les marchés finissent donc juin en hausse. Ils semblent enfin avoir intégré les bons résultats des entreprises et ont bien résisté au discours des banques centrales moins accommodant qu’initialement anticipé. Les craintes d’un ralentissement prononcé de l’économie se sont atténuées, favorisant les secteurs cycliques, bien représentés en portefeuille. Ainsi, les banques, la distribution spécialisée et le tourisme sont les gagnants du mois quand la technologie marque une pause après le rally de fin mai. Dans cet environnement favorable, les fonds Digital Stars sont positifs et en surperformance par rapport à leurs indices. Ils bénéficient de la surpondération sur le secteur financier et plus globalement d’un positionnement adapté à la hausse des taux d’intérêts, étant sous-pondérés dans les secteurs « proxy bonds » (santé, produit de base, télécoms, immobilier). Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de +3.2% contre +2.4% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc termine juin à +3.8% contre +2.7% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc, avec un profil plus défensif, a réalisé +2.3% contre +3.8% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en juin ont été diversifiés, sélectionnant des actions dans les secteurs de la distribution, du tourisme, de la sidérurgie ou de la banque. On trouve dans les sortants des valeurs de l’énergie, des minières, mais aussi de la santé. On observe également un retour des valeurs britanniques. La surpondération des valeurs bancaires est portée à 6.7% dans Digital Stars Europe. Le poids du secteur de l’énergie revient au niveau de celui de son indice. Digital Stars Europe est surpondéré sur les financières, la technologie et les industrielles. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, l’alimentaire et les services aux collectivités. L’Italie reste le premier poids du fonds et la première surpondération, à 15% devant l’Allemagne (13.5%) et le Royaume-Uni à 12.9%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +3.4% en juin, devançant le MSCI Europe Small Cap NR à +0.8%. Les semi-conducteurs se sont très bien comportés, ainsi que les valeurs grecques. À noter le titre Lookers qui a bondi de +34% à l’annonce de l’offre de rachat d’Alpha Auto Group. Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement des secteurs des équipements de santé, de la technologie, et de la consommation cyclique et non-cyclique. Les ventes ont principalement concerné l’énergie, ainsi que les matériaux (acier et verre) et les médias.
Le portefeuille est toujours principalement surpondéré dans la consommation discrétionnaire, et fortement sous-pondéré dans l’immobilier et les médias. L’énergie est maintenant en ligne avec le marché.
Le Royaume-Uni se renforce et pèse 18.7% (mais reste le pays le plus sous-pondéré), devant l’Italie qui descend à 14.5%. La Grèce est le pays le plus surpondéré à 8.8%.
Digital Stars US Equities Acc USD a progressé de +8.3% en juin, contre +6.6% pour le MSCI USA NR et +8.6% pour le MSCI USA Small Cap NR. La surperformance du mois provient principalement des industrielles, bien exposées dans le fonds, et de la technologie. La dernière revue mensuelle du portefeuille a vu l’entrée de titres de secteurs de la consommation discrétionnaire, de la technologie, de l’immobilier, ainsi que de l’industrie. Les ventes ont principalement concerné la finance. Le fonds présente toujours une forte surpondération dans l’industrie. La finance devient la plus forte sous-pondération, devant les médias et la pharmacie
Ce qui se cache derrière l’inversion de la courbe des taux – L’Agefi
12 juin 2023
Traditionnellement, une inversion de la courbe des taux indique une récession à venir. Cette fois-ci, elle pourrait signifier autre chose.
La classe d’actifs obligataire regorge d’enseignements pour les investisseurs en actions. Observer les spreads de crédit, la forme de la courbe des taux ou les points morts d’inflation apporte en effet un éclairage souvent pertinent sur l’économie, l’inflexion des politiques monétaires, et la trajectoire des indices actions. A cet égard la pente de la courbe des taux souverains allemands 2 ans – 10 ans ( la différence de taux entre une obligation 10 ans et une obligation 2 ans) est particulièrement scrutée. Cette pente n’a eu de cesse de s’aplatir depuis le printemps dernier, à telle enseigne qu’elle est désormais inversée, c’est-à-dire que le taux 2 ans est supérieur au taux 10 ans d’environ 40 points de base (0.40%). Il s’agit d’un record depuis la création de l’euro.
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La lettre de gestion
Mai 2023
06 juin 2023
Le mois de mai aura été contrasté pour les indices actions. Ces derniers ont progressé aux États-Unis (S&P 500 NR +0.6%) et se sont repliés en Europe (MSCI Europe NR -2.5%). Depuis fin janvier, la tendance est clairement celle d’une consolidation horizontale avec assez peu d’amplitude. La macro a pesé en début de mois avec des chiffres d’inflation décevants et des enquêtes de conjoncture en dessous des attentes. À l’inverse, les fondamentaux microéconomiques continuent de surprendre à la hausse alors que vient de s’achever la période des publications trimestrielles. Le momentum de révision des bénéfices renoue dans ce contexte avec une tendance haussière qui avait été ponctuellement éclipsée par les déboires bancaires en mars et avril.
Les craintes d’un ralentissement prononcé de l’économie, la persistance de l’inflation aux États-Unis et les difficiles négociations sur le relèvement du plafond de la dette américaine ont donc pesé sur les marchés européens qui finissent mai en territoire négatif. Seul le secteur technologique affiche une performance positive, tiré par les semi-conducteurs, bien représentés dans nos portefeuilles, qui ont bondi à la suite des résultats de Nvidia et des perspectives liées à l’essor de l’intelligence artificielle. À l’inverse le secteur de l’énergie a fortement corrigé, les cours du Brent retrouvant un plus bas depuis décembre 2021. Les performances ont également été influencées par les annonces de résultats trimestriels, qui furent bons, mais toujours avec une asymétrie notable entre la violence des corrections engendrées par les déceptions et les hausses timides sur les titres qui publient au-delà des attentes. 77% des sociétés de Digital Stars Europe qui ont fait paraitre leurs résultats trimestriels ont vu leurs profits estimés 2023 revus à la hausse, contre 64% pour le MSCI Europe, montrant la capacité de notre stratégie à sélectionner des titres qui surprennent positivement. Dans cet environnement baissier, les fonds Digital Stars ont bien résisté et finissent proches de leurs indices. Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de -2.2% contre -2.5% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc termine mai à -2.4% contre -2.3% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -3.9% contre -2.5% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en mai ont été diversifiés, sélectionnant des actions dans les secteurs de la technologie, des biens de consommation discrétionnaire et du transport aérien mais également dans des secteurs non-cycliques (santé et alimentaire). Les valeurs sortantes sont principalement cycliques : énergie, industrielles et quelques banques. Le profil du fonds devient ainsi un peu plus défensif, et s’ajuste au ralentissement économique. La surpondération des valeurs bancaires est abaissée à 5.9% dans Digital Stars Europe, celle de l’énergie à 1.4%. Digital Stars Europe est surpondéré sur les financières, la technologie et les industrielles. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, l’alimentaire et les services aux collectivités. L’Italie reste le premier poids du fonds et la première surpondération, à 15.1% devant l’Allemagne (14.9%) et le Royaume-Uni à 13.8%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -2.3% en mai, juste devant le MSCI Europe Small Cap NR à -2.6%. Les belles progressions de certains titres industriels et des valeurs grecques ont permis au fonds de compenser la mauvaise performance du transport d’énergie.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement des secteurs de la consommation cyclique et non-cyclique, de la santé et de la technologie. Les ventes ont principalement concerné la banque, les matériaux (cuivre), ainsi que les médias et l’énergie.
Le portefeuille est toujours principalement surpondéré dans la consommation discrétionnaire et l’énergie, et fortement sous-pondéré dans l’immobilier et la pharmacie.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) pèse 17.4%, devant l’Italie (pays le plus surpondéré) à 16.0%, et l’Allemagne à 12.9%.
Digital Stars US Equities Acc USD a baissé de -0.6% en mai, contre +0.6% pour le MSCI USA NR et -1.8% pour le MSCI USA Small Cap NR. La sous-performance du mois provient du secteur de la distribution, dont la bonne performance dans l’indice n’est qu’un trompe-l’œil dû à Amazon qui est quasiment la seule valeur positive, mais dont le poids écrase les autres.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a vu l’entrée de titres de secteurs variés, mais a favorisé en particulier les matériaux. Les ventes ont principalement concerné la finance et la santé, ainsi que l’énergie et l’immobilier.
Le fonds présente toujours une forte surpondération dans l’industrie. La sous-pondération dans les médias demeure la plus importante, suivie par la pharma.
Une gestion innovante qui fait ses preuves depuis plus de 20 ans… – H24
10 mai 2023
- Pouvez-vous nous présenter brièvement la société Chahine Capital ?
- Quel est le savoir-faire de Chahine Capital et en quoi est-il différenciant ?
- Qu’en est-il de l’ESG ?
Découvrez l’interview de Vincent Colin, Responsable des Partenariats et Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital.
La lettre de gestion
Avril 2023
05 mai 2023
Les indices actions se sont bien repris en avril (MSCI Europe NR +2.5%, MSCI USA NR +1.2%). Les bons résultats trimestriels des entreprises ont rassuré. Pourtant, après une amélioration significative depuis septembre 2022, les récentes publications macro ont été médiocres dans les pays développés, ce qui renforce la probabilité d’un scénario récessionniste pour les mois à venir. Les déboires bancaires ont par ailleurs ravivé les craintes systémiques et ont conduit les investisseurs à s’intéresser à des valeurs défensives au bilan solide, tout en réévaluant à la baisse leurs anticipations de hausse de taux par les banques centrales. Les taux longs ont ainsi baissé de près de 50 points de base des 2 côtés de l’Atlantique depuis début mars, ce qui soutient également en relatif les titres de Visibilité/Qualité souvent qualifiés de « proxy bonds » (« Quasi-obligations »).
Ces craintes d’un ralentissement prononcé de l’économie ont conduit en avril à une nette surperformance des secteurs défensifs et une sous-performance des valeurs cycliques. Ainsi le biais cyclique des fonds Digital Stars et leur sous-pondération dans les méga-capitalisations défensives ont impacté négativement les performances. On note toutefois un rebond sur les valeurs bancaires après leurs chutes du mois de mars. Les performances ont également été influencées en fin de mois par les annonces de résultats trimestriels, mais avec une asymétrie notable entre la violence des corrections engendrées par les déceptions (notamment sur les semi-conducteurs), et les hausses timides sur les titres surprenant positivement. À fin avril, 26% des valeurs de Digital Stars Europe avaient publié, et 72% de ces sociétés avaient vu leurs profits estimés 2023 revus à la hausse. Le rythme des annonces de résultats va s’intensifier ces prochaines semaines, ce qui devrait permettre de refocaliser l’attention des investisseurs sur les fondamentaux des entreprises et pourrait être plus favorable à notre stratégie. Dans cet environnement difficile, Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de -0.6% contre 2.5% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc termine avril à -0.4% contre 2.2% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé 0.5% contre 1.5% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en avril ont été diversifiés, sélectionnant des actions dans les secteurs de l’industrie, de la consommation discrétionnaire et de la technologie, mais également dans des secteurs non-cycliques (santé, télécoms, « utilities »). Les valeurs sortantes sont principalement cycliques : énergie, matières premières et banques. Le profil du fonds devient ainsi un peu plus défensif, et s’ajuste au ralentissement économique. La surpondération des valeurs bancaires est abaissée à 6.2% dans Digital Stars Europe, celle de l’énergie à 2.9%. Digital Stars Europe est surpondéré sur les financières, les industrielles, la technologie et l’énergie. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, l’alimentaire et les services aux collectivités. L’Italie reste le premier poids du fonds et la première surpondération, à 16.4% devant l’Allemagne (15.1%) et le Royaume-Uni à 12.5%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -1.0% en avril, contre +1.6% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Le rebond des financières et les bonnes publications sur certains titres n’ont pas suffi à contrer la mauvaise performance de nos valeurs technologiques.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement de la distribution spécialisée, sur la technologie, ainsi que sur l’énergie et les matériaux. Les ventes ont principalement concerné l’industrie et la finance, ainsi que la santé et la consommation de base.
Le portefeuille est toujours principalement surpondéré dans la consommation discrétionnaire et l’énergie, et fortement sous-pondéré dans l’immobilier et la pharmacie.
L’Italie (pays le plus surpondéré) pèse 17.9%, devant le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) à 16.2%, et l’Allemagne à 12.5%.
Digital Stars US Equities Acc USD a baissé de -2.8% en avril, contre +1.2% pour le MSCI USA NR et -1.4% pour le MSCI USA Small Cap NR. Le fonds a été affecté par ses valeurs technologiques et son exposition aux banques régionales. Les sociétés Inter Parfums et e.l.f. Beauty ont continué leur remarquable parcours haussier en avril.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a favorisé l’entrée de titres dans les secteurs de la technologie, de l’équipement de santé et de l’immobilier. Les ventes ont principalement concerné les banques, ainsi que l’énergie.
Le fonds présente toujours une forte surpondération dans l’industrie, et a fortement réduit sa surexposition bancaire. La sous-pondération dans les médias demeure la plus importante.
Vers un marché actions moins directionnel et plus sélectif – Profession CGP
25 avril 2023
Après un fort rebond en début d’année, les prochains mois devraient être favorables à la génération d’alpha dans un marché qui a gagné en visibilité.
Le démarrage annuel du marché actions Europe a été très spectaculaire, avec une hausse de 8,5 % en seulement deux mois. Mais ça, c’était il y a un mois, avant que les déboires de la banque américaine SVB, puis de Credit suisse ne viennent provoquer une correction significative des indices, et notamment des valeurs bancaires. Cette correction met donc fin à la hausse quasi ininterrompue des indices depuis fin septembre 2022.
Marque-t-elle un retournement de tendance ou s’agit-il d’une simple consolidation, SVB servant de prétexte pour permettre à des indices « surachetés » de prendre une saine respiration ? C’est ce à quoi nous allons nous efforcer de répondre à travers le prisme des quatre piliers d’analyse de la méthode d’allocation d’actifs top-down de Chahine Capital.
Les banques centrales ont pris conscience de la ligne rouge à ne pas franchir – L’Agefi
24 avril 2023
Après la bonne performance de début d’année, il ne serait pas étonnant, dans les prochains mois, de voir des marchés moins directionnels.
Les marchés actions européens progressent fortement depuis le début de l’année (MSCI Europe +9,9%). Toutefois, les déboires du secteur bancaire ont ravivé en mars les craintes systémiques, et la volatilité est de retour.
Interview Stéphane Levy – Le Courrier Financier
18 avril 2023
Quel bilan pour le T1 2023 ? Comment le contexte macroéconomique a-t-il influencé votre gestion actions ? Quelles sont les perspectives de Chahine Capital pour l’année 2023 ?
Découvrez la vidéo de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital lors de la convention annuelle de l’Anacofi.
Point Macro – Avril 2023
12 avril 2023
La lettre de gestion
Mars 2023
07 avril 2023
Les déboires du secteur bancaire ont ravivé en mars les craintes systémiques. La volatilité est de retour et sort d’une longue léthargie. En parallèle, une puissante rotation au sein des segments stylistiques et sectoriels du marché s’est mise en place. La baisse brutale des taux longs, en raison des risques accrus de récession, fait aussi écho à un probable changement de pied des banques centrales dans la hausse des taux. Ces dernières connaissent désormais la ligne rouge à ne pas franchir dans le resserrement monétaire. Dans ce contexte, le segment Value, grand gagnant des 30 derniers mois, sous-performe nettement en mars en raison de sa forte exposition aux secteurs financiers. À l’inverse, le style Visibilité, qui réunit les titres défensifs, faiblement endettés et à « cash-flows » récurrents, que l’on qualifie parfois de « proxy-bonds », s’est très bien comporté, en absolu comme en relatif.
Après deux mois de hausse pour nos fonds qui bénéficiaient de surprises positives sur les titres annonçant leurs résultats, la situation a été plus compliquée en mars. L’effondrement de la Silicon Valley Bank, suivi de celui de Credit Suisse, a redistribué les cartes, avec un krach sur les valeurs bancaires et énergétiques. Notre exposition bancaire, notre biais cyclique et notre sous-pondération dans les méga-capitalisations défensives ont pesé. La rotation sectorielle a été si violente que, sans surprise, les fonds ont sous-performé et restitué la performance. Avec les mesures prises par la Réserve fédérale et le Département du Trésor ainsi que le rachat de Credit Suisse par UBS organisé par les autorités suisses, le marché s’est stabilisé, tout comme la performance relative des fonds. À noter qu’aucune décision discrétionnaire n’a été prise durant cette période. Notre solide expérience dans la gestion des fonds Digital Stars nous a appris que les décisions discrétionnaires, qui ne suivent pas le modèle, ne sont pas profitables. Il n’y a aucune raison de penser que cette fois-ci serait différente. Nous avons donc continué à appliquer strictement nos modèles, comme nous l’avons toujours fait lors des précédentes crises. L’aversion au risque diminuant, les investisseurs devraient de nouveau s’intéresser aux fondamentaux des entreprises et à leur flux de nouvelles, en particulier à l’approche de la période d’annonce des résultats du premier trimestre, période d’ordinaire favorable à notre stratégie.
Dans cet environnement difficile, Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de -4.5% contre -0.1% pour le MSCI Europe NR et -4.1% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Digital Stars Continental Europe Acc termine mars à -3.6% contre 0.8% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -2.4% contre +0.7% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en mars ont été diversifiés, sélectionnant des actions dans les secteurs de la technologie, de la consommation discrétionnaire, de la santé et de l’industrie. On note un retour des valeurs de croissance. Nous cessons d’introduire des financières, les tendances ayant été affectées par les turbulences bancaires ; certaines d’entre elles ont d’ailleurs été vendues. La surpondération des valeurs bancaires est ainsi passée de 8.9% à fin février à 6.9% dans Digital Stars Europe. Nous vendons également des valeurs de l’énergie et des matières premières. Digital Stars Europe est surpondéré sur les financières, l’énergie, les industrielles et la technologie. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, l’alimentaire et les services aux collectivités. L’Italie reste le premier poids du fonds et la première surpondération, à 16.3% devant l’Allemagne (15.5%) et le Royaume-Uni à 13.3%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -4.2% en mars, en ligne avec le MSCI Europe Small Cap NR à -4.1%. Les positions dans le transport de pétrole ainsi que la sous-pondération dans l’immobilier ont permis au fonds de compenser l’impact des banques.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement de la technologie, ainsi que sur la consommation discrétionnaire. Les ventes ont principalement concerné la finance, ainsi que les secteurs plus défensifs des services aux collectivités, de la santé et aussi de l’énergie.
Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans la consommation discrétionnaire et l’énergie, ainsi que dans la banque, et fortement sous-pondéré dans l’immobilier et la pharmacie.
L’Italie (pays le plus surpondéré) pèse maintenant 17.8%, devant le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) à 14.9%, et le Danemark à 12.4%.
Dans un marché américain polarisé et divergent, où le MSCI USA NR termine à +3.5% et le MSCI USA Small Cap NR à -4.3%, Digital Stars US Equities Acc USD a baissé de -3.7% en mars. L’exposition significative aux banques régionales a fortement impacté le fonds, ainsi que la sous-exposition aux méga-caps technologique, et la contre-performance de nos distributeurs et de nos para-pétrolières. La bonne tenue à nouveau d’Inter Parfums, d’e.l.f. Beauty et de nos valeurs santé n’aura pas suffi à compenser cette orientation contraire.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a été diversifiée du côté des entrants. Les ventes ont principalement concerné l’énergie et la consommation de base, ainsi que la consommation discrétionnaire.
Le fonds est toujours surpondéré dans la finance et l’industrie, et sous-pondéré dans les médias et la pharmacie.
La gestion quantitative déchiffrée – Citywire
06 avril 2023
La gestion quantitative, quoique très moderne dans son approche, est ancienne et la place de Paris y est particulièrement active. Elle est en fort développement mais demeure pourtant méconnue par une majorité d’investisseurs.
L’histoire de la finance quantitative a été un long parcours au cours duquel les mathématiciens, physiciens, statisticiens, économistes et ceux que l’on appelle aujourd’hui les « Quants » ont poursuivi un objectif commun : gérer le risque des marchés financiers et/u se doter de modèles prédictifs, destinés à mesurer l’attractivité relative de chaque actif.
Découvrir l’intégralité de l’article rédigé par Stéphane Levy
Chahine Capital signataire de la Tribune du Forum pour l’Investissement Responsable
20 mars 2023
Chahine Capital est fière de faire partie des 46 signataires européens de l’écosystème financier de la nouvelle tribune « Say on climate » du Forum pour l’Investissement Responsable.
L’urgence climatique s’intensifie, et la responsabilité du secteur financier pour l’atténuer est majeure. En tant qu’investisseurs, nous avons un rôle crucial à jouer dans l’orientation rapide de l’économie mondiale vers un modèle plus sobre en ressources naturelles, plus juste socialement, et moins dévastateur pour l’environnement.
La lettre de gestion
Février 2023
07 mars 2023
Les indices actions européens se sont encore distingués en février (MSCI Europe NR +1.8%), ce qui n’est pas le cas des indices américains (MSCI USA NR -2.4%). Le redémarrage spectaculaire de la Chine après l’abandon soudain de la politique zéro covid, a un impact positif sur de nombreux « poids lourds » de la cote européenne. Par ailleurs, la hausse des taux a tendance à favoriser la zone géographique la plus « Value », c’est à dire l’Europe. L’amélioration du Momentum économique, liée à la réouverture chinoise, se reflète dans le consensus des économistes qui se redresse fortement. La croissance du PIB attendue en zone euro en 2023 est désormais de +0.4% contre -0.1% il y a seulement 2 mois. Même constat aux États-Unis, où la croissance attendue en 2023 est désormais de +0.7% contre +0.3% fin décembre.
Les fonds Digital poursuivent leur progression en février et surperforment leurs indices de référence. Les paris sectoriels ont contribué positivement, du fait de la surpondération sur l’énergie et sur les banques qui tirent parti de la hausse des taux. Les portefeuilles ont également bénéficié de surprises positives sur les titres annonçant leurs résultats. Ainsi 73% des valeurs de Digital Stars Europe ayant publié, ont vu leurs estimations de profits 2023 révisées à la hausse, contre seulement 46% pour les titres du MSCI Europe. La baisse de l’aversion au risque a permis une re-corrélation entre actualité des entreprises et performances, très favorable à nos stratégies. Les titres du fonds qui ont, du fait de leurs annonces, vu leurs perspectives 2023 s’améliorer ont en moyenne réalisé +15.7% en 2023 contre +2.2% uniquement pour ceux qui ont été révisés à la baisse. Dans cet environnement redevenu favorable, Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de +3.8% contre +1.8% pour le MSCI Europe NR, et une performance 2023 de +9.2% contre +8.7%. Digital Stars Continental Europe Acc termine février à +3.9% contre +1.5% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +4.3% contre +1.6% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en février ont accentué le biais cyclique des fonds. Nous avons ainsi intégré des valeurs dans les secteurs financiers, matières premières, industriels et des biens de consommation discrétionnaire. L’exposition à l’Energie (particulièrement les énergies alternatives) est un peu abaissée, tout comme le papier et les fertilisants. Nous vendons également des valeurs défensives de l’alimentaire et des cosmétiques.
Digital Stars Europe est surpondéré sur les financières (11%), l’énergie (4.6%), et les industrielles (3.4%). Le fonds est sous-pondéré dans la santé (11.8%) et l’alimentaire (9.5%) et les services aux collectivités (1.5%). L’Italie reste le premier poids du fonds et la première surpondération, à 17.1% devant le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) à 13.4% et l’Allemagne (12.9%).
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +6.0% en février, surperformant fortement le MSCI Europe Small Cap NR à +2.8%. Le fonds a principalement profité des bonnes publications sur les titres liés au stockage et au transport d’énergie, et sur les banques. Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement de la consommation cyclique, des matériaux et des banques. Les ventes ont principalement concerné l’industrie, ainsi que des secteurs plus défensifs liés aux énergies renouvelables (services aux collectivités, énergie) et à la santé. Le portefeuille reste surpondéré dans l’énergie, la banque et la consommation cyclique, et fortement sous-pondéré dans l’immobilier, ainsi que dans la technologie et la pharmacie. Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est rejoint par l’Italie (pays le plus surpondéré) comme premier poids du fonds ex-aequo à 15.9%, devant le Danemark à 12.2%.
Digital Stars US Equities Acc USD a légèrement progressé de +0.7% en février, dans un marché baissier où le MSCI USA NR termine à -2.4% et le MSCI USA Small Cap NR à -1.8%. Les titres des marchés de capitaux et de la consommation non-cyclique comme cyclique ont contribué très positivement à la surperformance du fonds. Le secteur de l’énergie (-7% sur le marché américain) a pesé négativement, à cause de la surpondération. La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé la technologie et la santé, et dans une moindre mesure la finance. Les ventes ont principalement concerné la consommation discrétionnaire, ainsi que les services à la communication, l’énergie et les matériaux. Le fonds est toujours surpondéré dans la finance et l’industrie, et sous-pondéré dans les médias, ainsi que dans la pharmacie et la technologie.
Faut-il (re)venir sur les petites et moyennes capitalisations en 2023 ?
27 février 2023
Les actions de petites et moyennes capitalisations (small et mid caps) ont été fortement délaissées par les investisseurs depuis 2018. Mais avec la décote de ce marché, le fait qu’il soit peu détenu et plusieurs autres éléments favorables en ce début d’année, de nombreux arguments plaident en faveur d’un retour des flux acheteurs sur les prochains mois.
Découvrez le point de vue de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital dans H24 Finance.
Sous les projecteurs : les meilleurs gérants actions PME européennes sur trois ans
24 février 2023
Citywire France a décidé de mettre en lumière les meilleurs gérants actions PME européennes sur trois ans. Du 30 décembre 2021 au 30 décembre 2022, le rendement moyen était de 3,5%, pour un total de 175 gérants répartis sur 134 fonds.
Bravo à Aymar de Léotoing et à Julien Bernier qui figurent à la deuxième place du classement avec un rendement moyen total sur trois ans de +36,3 % pour la gestion du fonds Digital Stars Europe Smaller Companies.
Les performances passées ne présagent pas des performances futures.
3 questions à Stéphane Levy – H24
13 février 2023
Découvrez les 3 questions à Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital, avec H24 :
- La valorisation actuelle des marchés est-elle encore abordable ?
- Les petites et moyennes capitalisations ont sous-performé l’an dernier. Est-ce uniquement un problème de liquidité ?
- Quels catalyseurs pourraient faire repartir ce segment de l’avant ?
Les secteurs défensifs laissent place aux cycliques et à la croissance – L’Agefi
13 février 2023
Depuis fin septembre, les indices grimpent, les segments cycliques surperforment, alors que les taux longs évoluent à leur plus haut depuis 2011. Dans un tel contexte, la matrice de «Momentum» des secteurs européens met en évidence des tendances sectorielles et stylistiques de différentes natures.
La lettre de gestion
Janvier 2023
06 février 2023
Les indices actions ont fortement progressé en janvier (MSCI Europe NR +6.8%, MSCI USA NR +6.5%), et viennent prolonger le puissant rebond initié fin septembre 2022. Beaucoup d’éléments justifient pleinement cette hausse. L’inflation baisse plus vite qu’anticipé ce qui milite pour un prochain assouplissement des politiques monétaires et la Chine a abandonné sa politique « zéro covid », ce qui laisse augurer une reprise de l’économie mondiale. Il est donc logique pour les indices actions de se redresser, d’autant plus que la valorisation présentait une forte décote et que les investisseurs étaient sous-investis selon les indicateurs de sentiment.
Cette perspective d’une « désinflation » a engendré un rally haussier les premiers jours de janvier, concentré sur les valeurs sensibles négativement à l’inflation, survendues en 2022. Ce rebond, alimenté par les valeurs à momentum faibles, n’a été que partiellement accompagné par les fonds Digital malgré une allocation sectorielle opportune (surpondération sur les banques, les Industrielles et la technologie). La deuxième partie du mois a été plus favorable à notre stratégie qui a bénéficié de surprises positives sur les titres annonçant leurs résultats (Banco de Sabadell, Unicredit, SSAB, TGS, PGS, ASMI, …) et de l’exposition aux banques. La meilleure visibilité de l’action des banques centrales, le déclin du niveau d’incertitude macro-économique, et l’intensification à venir des annonces de résultats des sociétés devraient permettre le retour aux fondamentaux sur les marchés et une re-corrélation des résultats et perspectives des entreprises avec leur évolution boursière, ce qui pourrait être un environnement favorable au stock picking des fonds Digital. Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de +5.3% contre +6.8% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc termine janvier à +5.6% contre +7.5% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +6.4% contre +9.6% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en janvier ont continué à renforcer les valeurs bancaires. Les financières voient ainsi leur poids augmenter de 4.5% en un mois et deviennent la première surpondération de Digital Stars Europe (26.5% contre 17.4% dans le MSCI Europe). Nous avons également intégré quelques valeurs industrielles, technologiques et matières premières. L’exposition à l’Energie est un peu abaissée. Nous vendons également des valeurs défensives de l’alimentaire et de la santé. Le biais cyclique est renforcé. Digital Stars Europe est surpondéré sur les financière (9.1%), l’énergie (5.6%), et les industrielles (3.5%). Le fonds est sous-pondéré dans la santé (11.2%), l’alimentaire (8%) et les biens de consommation discrétionnaire (2.4%). L’Italie reste le premier poids du fonds et la première surpondération à 16.6% devant l’Allemagne (13%) et le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) à 12.5%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +1.2% en janvier, sous-performant fortement le MSCI Europe Small Cap NR à +7.4%. Les titres liés au transport d’énergie, champions de la fin d’année 2022, se sont fortement retournés, empêchant le fonds de profiter pleinement du rebond des small caps. Le titre PNE perd 22% en deux jours, suite à la décision de son actionnaire principal de finalement renoncer à vendre sa participation.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement des financières, notamment des banques. Les ventes ont principalement concerné la technologie et les services aux collectivités, ainsi que l’énergie et la santé.
Le portefeuille est nettement surpondéré dans l’énergie et l’industrie, ainsi que dans les banques, et fortement sous-pondéré dans l’immobilier, ainsi que dans la technologie et la pharmacie.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 16.2%, devant l’Italie (pays le plus surpondéré) à 15.0%, et le Danemark à 10.9%.
Digital Stars US Equities Acc USD a progressé de +6.3% en janvier, contre +6.5% pour le MSCI USA NR et +10.4% pour le MSCI USA Small Cap NR. La sous-pondération de la santé, ainsi que les performances remarquables de certains titres dans la consommation de base ou l’industrie, ont permis de compenser la sous-performance des banques régionales en portefeuille.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé à nouveau la consommation cyclique (distribution), et dans une moindre mesure l’acier, l’alimentaire et l’énergie (équipement). Les ventes ont principalement concerné l’industrie et la finance, ainsi que les services à la communication.
Le fonds reste quand même surpondéré dans la finance et l’industrie, et sous-pondéré dans la pharmacie, ainsi que dans les médias et la technologie.
3 questions à Charles Lacroix – Le Courrier Financier
18 janvier 2023
Découvrez l’interview de Charles Lacroix, Directeur Général chez Chahine Capital :
- Quels ont été les faits marquants en 2022 ? Quel bilan pour Chahine Capital ?
- Quelles sont vos perspectives pour l’année 2023 ?
- Qu’en est-il de vos relations avec vos partenaires CGP ?
Point Macro – Janvier 2023
09 janvier 2023
La lettre de gestion
Décembre 2022
31 décembre 2022
Les indices actions se sont repliés en décembre et ont mis fin au puissant rally observé depuis fin septembre. Alors que nous abordons 2023, les marchés actions, qui ont 12 mois d’avance sur l’économie réelle, ont désormais les yeux rivés sur 2024. 2023, sera à n’en point douter, une année difficile sur le front économique avec une récession attendue. Toutefois, avec une hausse de près de 20% des bénéfices en 2022 couplée à une baisse d’environ 15% des indices européens, il nous semble qu’un scénario dur a déjà été anticipé par les marchés l’année dernière, et que la moindre amélioration de la visibilité, pourrait continuer de soutenir un marché actions européen faiblement valorisé, à l’instar de ce que nous observons depuis fin septembre.
Dans cet environnement baissier, les valeurs financières ont particulièrement bien résisté, bénéficiant de la hausse des taux d’intérêts et de profits estimés de nouveau révisés à la hausse. À l’inverse les secteurs cycliques (énergie, matières premières, biens de consommation discrétionnaire) ont souffert sur fond de crainte de récession à venir. La technologie, qui avait rebondi en novembre, s’affiche comme le moins bon performeur avec une baisse de 8.8% en décembre, clôturant une année 2022 de dévaluation à -28.7%. L’exposition des fonds Digital aux titres bancaires a compensé ses paris cycliques et technologiques et explique une performance mensuelle proche de leurs indices de référence. Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de -3.8% contre -3.5% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc (anciennement Digital Stars Europe Ex-UK Acc) termine décembre à -2.8% contre -3.4% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -1.7% contre -3.6% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en décembre ont continué à renforcer les valeurs bancaires, qui représentent près de la moitié des valeurs introduites. Les financières voient leur poids augmenter de 4.5% en un mois et deviennent la deuxième surpondération de Digital Stars Europe. Nous avons également intégré quelques valeurs industrielles. L’exposition aux matières premières est de nouveau abaissée. Nous vendons également des valeurs défensives de l’alimentaire (production ou distribution), des cosmétiques et de la santé. Digital Stars Europe est surpondéré sur l’énergie (5.8%), les financières (5.2%) et la technologie (3.5%). Le fonds est sous-pondéré dans la santé (10.3%), l’alimentaire (7.1%) et les biens de consommation discrétionnaire (2.4%). L’Italie devient le premier poids du fonds à 12.4% devant le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) à 12.3% et l’Allemagne (11.2%).
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -1.8% en décembre, surperformant légèrement le MSCI Europe Small Cap NR à -2.5%. L’année 2022 se termine en surperformance de +2.6% pour le fonds (-19.9% vs. -22.5% pour l’indice). En décembre, le bon comportement du fonds en termes relatifs provient principalement du transport maritime et des autres industrielles. Ils compensent la contre-performance de l’énergie.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement de l’industrie et de la finance. Les ventes ont principalement concerné l’énergie, les services aux collectivités et la santé.
Le portefeuille est nettement surpondéré dans l’énergie et l’industrie, ainsi que dans les services aux collectivités, et fortement sous-pondéré dans l’immobilier. Le poids de la finance est maintenant en ligne avec l’indice.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 16.2%, devant l’Italie (pays le plus surpondéré) à 12.2%. La Norvège pèse 10.2%, et est le 2ème pays le plus surpondéré, derrière l’Italie.
Digital Stars US Equities Acc USD a baissé de -7.5% en décembre, derrière le MSCI USA NR à -5.9% et le MSCI USA Small Cap NR à -6.0%. Le bon positionnement du fonds (sous-pondération) dans la technologie et les médias n’a pas suffi à compenser les principales sources de sous-performance : la santé, ainsi que l’industrie et la banque.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé la consommation cyclique, ainsi que la technologie, les télécoms et la santé. Les ventes ont principalement concerné l’industrie et l’énergie, ainsi que l’alimentaire.
Le fonds reste nettement surpondéré dans la finance et l’industrie, et sous-pondéré dans la pharmacie, ainsi que la technologie et les médias.
La lettre de gestion
Novembre 2022
06 décembre 2022
Les indices actions ont prolongé en novembre le puissant rebond initié en octobre. L’indice MSCI Europe NR et le S&P 500 NR grimpent respectivement de +6.9% et de +5.5%. Depuis le point bas annuel de la mi-octobre la hausse est de l’ordre de +15% en Europe et de +13% aux États-Unis. Un alignement de facteurs positifs justifie ce spectaculaire rally boursier. Le momentum économique rebondit, en raison notamment d’indicateurs de confiance qui se redressent après avoir atteint, pour certains d’entre eux, des bas historiques. L’inflation décroît plus vite qu’attendu aux États-Unis, et cela renforce la probabilité d’un scénario vertueux qui verrait les banques centrales baisser leurs taux directeurs dès 2023. La Chine pourrait assouplir sa politique « zero covid » qui handicape les échanges internationaux, enfin, les publications du T3 se sont avérées solides et mettent en exergue une valorisation « bon marché » des actions.
Cette hausse mensuelle a été tirée par les valeurs de croissance (technologie, biens de consommation discrétionnaire) qui ont bénéficié du reflux des taux longs. À l’inverse, les secteurs défensifs à bêta plus faible (alimentaire, télécoms et santé), ainsi que le secteur de l’énergie affichent les performances les moins fortes. Les chiffres de l’inflation américaine publiés le 10 novembre, montrant un ralentissement et donc abaissant les anticipations de hausses de taux, ont déclenché deux journées de violent rebond des valeurs à faible momentum. Ainsi le secteur européen de la technologie qui affichait -28% depuis le début de l’année au 9 novembre a bondi de +9% en deux jours. Les marchés se sont ensuite normalisés, corrigeant en partie les excès de ces 2 journées. Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de +5.6% contre +6.9% pour le MSCI Europe NR, la sous-performance est attribuable au phénomène de retour à la moyenne observé en milieu de mois. Digital Stars Continental Europe Acc (anciennement Digital Stars Europe Ex-UK Acc) termine novembre à +5.3% contre +7.1% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +4.7% contre +8.4% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en novembre ont été diversifiés. Les valeurs financières (bancaires et réassureurs) sont renforcées. Nous avons également intégré quelques valeurs industrielles, de la technologie et de la santé. L’exposition aux matières premières a été légèrement abaissée. Le momentum de cours a également sorti des valeurs de l’énergie, moins performantes ce mois. Digital Stars Europe est surpondéré sur l’énergie (6%), la technologie (3.5%) et les matières premières (2.5%). Le fonds est sous-pondéré dans la santé (10.5%), l’alimentaire (4.6%) et les biens de consommation discrétionnaire (2.8%). Le Royaume-Uni est la première pondération à 13.9%, devant l’Allemagne à 10.8% et les Pays-Bas à 10.8%.
La dynamique haussière a aussi profité aux petites et moyennes valeurs : Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +4.6% en novembre, contre +6.3% pour le MSCI Europe Small Cap NR. La sous-performance provient du rattrapage violent du 10-11 novembre qui a principalement favorisé les valeurs technologiques. Certains titres des secteurs de l’industrie, de l’énergie, et des matériaux ont aussi pesé négativement sur la hausse du fonds.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement de la santé, ainsi que de l’industrie, de la finance et de la consommation non-cyclique. Les ventes ont principalement concerné les matériaux et les services aux collectivités.
Le portefeuille est toujours très nettement surpondéré dans l’énergie, ainsi que dans les services aux collectivités et l’industrie, et sous-pondéré dans l’immobilier et la finance.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 16.5%, devant l’Allemagne (12.6%). La Norvège ne pèse plus que 8.3%, et n’est plus que le 3ème pays le plus surpondéré, derrière l’Italie et le Danemark.
Digital Stars US Equities Acc USD a progressé de +2.1% en novembre, derrière le MSCI USA NR à +5.4% et le MSCI USA Small Cap NR à +4.1%. Les bonnes performances de la technologie (Allegro Microsystems, Fabrinet, Diodes Inc) et de la consommation cyclique (Penske Automotive, Dillard’s) n’ont pas suffi à compenser la forte sous-performance des banques (Cullen/Frost Bankers, Banner Corp).
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé la technologie et la consommation non-cyclique, et a réduit la consommation cyclique et l’immobilier.
Le fonds reste nettement surpondéré dans la banque, l’industrie, ainsi que dans l’énergie, et sous-pondéré dans la pharmacie, la technologie et les médias.
Nous continuons à développer nos relations avec les courtiers et banques privées – Investment Officer
18 novembre 2022
« Notre clientèle était historiquement assez #institutionnelle sur la France, la Suisse et le Benelux mais s’est considérablement développée ces dernières années auprès des #banques #privées et des #courtiers, notamment en Belgique, et nous avons l’ambition d’y être encore plus visible ».
Découvrez l’article de Julien Bernier, Directeur des investissements chez Chahine Capital, rédigé par Frederic Lejoint dans Investment Officer.
La Matinale – Gestion de Fortune
17 novembre 2022
« Lorsque l’on entre après des drawdowns aussi significatifs au sein de la classe d’actifs actions, c’est souvent la promesse de réaliser de belles performances sur le long terme. » Ce matin, Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital est intervenu dans la Matinale de Gestion de Fortune. L’opportunité de commenter l’actualité macroéconomique et de parler de notre fonds Digital Market Neutral Europe.
Les actions présentent des atouts malgré l’environnement – L’Agefi
08 novembre 2022
Les conditions du rebond des actions européennes semblent réunies.
On observe en octobre, et ce pour le 5e mois d’affilée, une variation en valeur absolue de plus de 5% des indices européens. Une première depuis octobre 1997. Le manque de visibilité explique cette volatilité atypique, pourtant, plusieurs éléments amènent à penser que les actions présentent de nombreux atouts.
La lettre de gestion
Octobre 2022
04 novembre 2022
Les indices actions ont fortement rebondi en octobre pour revenir à leurs niveaux de début septembre. On observe pour le cinquième mois d’affilée, une variation en valeur absolue de plus de 5% des indices européens. Une première depuis octobre 1997. On constate le même genre de phénomène de l’autre côté de l’Atlantique.
Alors que le contexte macro-économique reste pesant et dominé par une inflation qui progresse encore en Europe pour atteindre un niveau à deux chiffres, et qui ne reflue que très modestement aux États-Unis, les investisseurs ont préféré se focaliser sur des fondamentaux attractifs pendant cette période de publication trimestrielle. Par ailleurs, l’espoir d’observer un pivot accommodant de la Fed dès le T2 2023 grandit et alimente l’idée que la récession sera d’une durée courte et que le pic d’inflation est désormais derrière nous aux États-Unis.
Cette hausse mensuelle fut tirée par les secteurs cycliques et en premier lieu le secteur de l’énergie qui est le seul positif depuis le début de l’année. Les valeurs défensives ont progressé dans une moindre mesure. On notera les difficultés des semi-conducteurs impactés par les résultats décevant de TSMC et les mesures de contrôle des exportations vers la chine, imposées par les États-Unis. Digital Stars Europe Acc a accompagné ce rebond des marchés et affiche une performance mensuelle de +5.7% contre +6.2% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Continental Europe Acc (anciennement Digital Stars Europe Ex-UK Acc) termine octobre à +6% contre +6.6% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +6.4% contre +7.9% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en octobre ont été diversifiés, favorisant les grandes capitalisations. Les valeurs bancaires, ont été renforcées. Nous avons également intégré quelques valeurs défensives et des valeurs du luxe. L’exposition aux matières premières a été légèrement abaissée. Le momentum de cours a sorti des valeurs télécoms, le fonds poursuit son adaptation à un environnement de taux plus élevés. Digital Stars Europe est surpondéré sur l’énergie (7%), la technologie (3.3%) et les matières premières (3.1%). Le fonds est sous-pondéré dans la santé (10.8%), les biens de consommation discrétionnaire (3.5%) et l’alimentaire (3.3%). Le Royaume-Uni est la première pondération à 14.9%, devant l’Allemagne à 11.7% et les Pays-Bas à 11%.
Le rebond a particulièrement profité aux petites et moyennes valeurs, permettant à Digital Stars Europe Smaller Companies Acc de terminer en hausse de +8.6% en octobre, contre +7.0% pour le MSCI Europe Small Cap NR. La bonne tenue du fonds continue d’être menée par le secteur de l’énergie. Certains titres du transport maritime affichent des performances remarquables, ainsi que d’autres, propulsés par l’annonce de bonnes nouvelles.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement des industrielles, ainsi que des médias et des matériaux. Les ventes ont principalement concerné la consommation cyclique (habillement).
Le portefeuille est toujours très nettement surpondéré dans l’énergie, ainsi que dans les services aux collectivités, et sous-pondéré dans l’immobilier, la finance et la pharmacie.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 16.6%, devant l’Allemagne (12.0%). La Norvège pèse 9.9%, et demeure le pays le plus surpondéré.
Digital Stars US Equities Acc USD a progressé de +11.6% en octobre, surperformant le MSCI USA NR à +7.9% et le MSCI USA Small Cap NR à +10.3%. L’énergie est le secteur le plus performant du fonds sur le mois. Des flux de bonnes nouvelles ont bénéficié à certains titres du fonds, notamment dans l’industrie ou la finance.
La dernière revue mensuelle du portefeuille, assez diversifiée, a renforcé la finance, l’énergie et les matériaux, et a réduit la distribution, l’industrie et la technologie.
Le fonds est nettement surpondéré dans la banque, l’industrie, ainsi que dans l’énergie, et sous-pondéré dans la technologie, la pharmacie et les médias.
Actions européennes, « le marché est toujours dans l’anticipation » – Le Courrier Financier
04 novembre 2022
– Quel est le bilan d’activité de Chahine Capital à ce stade de l’année ?
– Quelles sont les perspectives de Chahine Capital pour les prochains mois dans ce contexte macroéconomique ?
– Quels sont les axes de développement de Chahine Capital ?
« Digital Stars Europe Ex-UK » devient « Digital Stars Continental Europe »
21 octobre 2022
Chahine Capital, pionnier de la gestion quantitative « Momentum » depuis 1998, fait évoluer le nom du fonds Digital Stars Europe Ex-UK qui devient Digital Stars Continental Europe.
Créé en 2006, Digital Stars Continental Europe est un fonds actions européennes toutes tailles de capitalisation, dont l’objectif est de surperformer les marchés européens (hors Royaume-Uni) en identifiant, via des modèles quantitatifs propriétaires, les sociétés « stars » de la cote, c’est-à-dire celles ayant la capacité de surprendre positivement les investisseurs de manière répétée.
Podcast Marchés – Actions européennes – Zoom Invest
18 octobre 2022
– Macro et indicateurs : quelles sont les sources d’espoir ?
– Valorisations et résultats : où en sommes-nous ?
– Est-ce le retour du stock-picking ?
Ecouter l’intégralité du podcast avec Stéphane Levy, réalisé par Zoom Invest
Le secteur de l’énergie reste le grand gagnant de la crise – L’Agefi
18 octobre 2022
Les entreprises «value» résistent, mais dans une proportion moindre tandis que le style croissance accumule les sous-performances.
La matrice de «momentum» des secteurs européens, dont l’objectif est d’identifier les tendances dominantes du moment, révèle une forte dispersion dans le comportement relatif des différents segments sectoriels et stylistiques du marché.
Point Macro – Octobre 2022
10 octobre 2022
La lettre de gestion
Septembre 2022
07 octobre 2022
Les indices actions ont connu une rentrée difficile et évoluent désormais en dessous des bas annuels de début mars en Europe et en dessous de ceux de juin aux États-Unis. La baisse a été généralisée, et les différents styles de valeurs ont affiché en septembre des performances homogènes, signe que l’actualité macro-économique a dominé l’esprit des investisseurs et pris le pas sur des considérations plus fondamentales et micro-économiques. Les publications d’inflation ont été décevantes et le momentum économique continue de se dégrader en raison principalement de la forte hausse des taux directeurs des banques centrales en guerre contre l’inflation. Il est important dans ce contexte déprimé de rappeler que les meilleures opportunités d’investissement prennent racine en période de crise et il n’y aucune raison que la période actuelle ne déroge à la règle. De nombreux éléments militent dans ce sens. Les indicateurs de sentiment sont dégradés et atteignent pour certains des bas historiques. Un indicateur traditionnellement contrariant, qui indique que beaucoup de mauvaises nouvelles sont déjà intégrées. Les banques centrales devraient infléchir leur politique monétaire vers plus d’accommodation dès le T2 2023 si l’on se fie à la forme des courbes des taux. La valorisation, enfin, atteint des niveaux inédits depuis longtemps. Aux États-Unis, le PER 12 mois prospectif est de 15.3x contre une moyenne historique depuis 2000 de 16.3x, en Europe, la décote atteint même 25% (PER actuel de 10.5x vs moyenne historique de 14.0x).
Les marchés financiers ont donc de nouveau violemment chuté en septembre. Les anticipations de récession par les investisseurs se sont fortement renforcées. Les titres cycliques (Technologie, Industrielles – particulièrement le transport maritime) ont souffert, quand les valeurs défensives (Alimentaire, Santé) résistaient. Les banques, bénéficiant de la hausse des taux, affichent également des performances légèrement meilleures que les indices. Dans cet environnement d’aversion aux risques, les petites et moyennes capitalisations ont été particulièrement impactées, seules les grandes capitalisations défensives ont limité leurs pertes. L’absence de tendance stable, la faible influence de l’actualité et des fondamentaux des entreprises sur leur évolution boursière, constituent logiquement un environnement défavorable à notre approche momentum. Octobre sera marqué par les annonces de résultats trimestriels, période d’ordinaire favorable à notre stratégie, d’autant plus que les titres en portefeuille continuent globalement de voir leurs profits estimés révisés à la hausse.
Digital Stars Europe Acc affiche une performance mensuelle de -9.5% contre -6.3% pour le MSCI Europe NR et -10.9% pour le MSCI Europe Small Cap NR. La principale explication de la sous-performance mensuelle vient de la sous-pondération du fonds dans les méga-caps, et de la nécessaire exposition aux petites et moyennes capitalisations pour identifier des valeurs « Stars ».
Digital Stars Continental Europe Acc (anciennement Digital Stars Europe Ex-UK Acc) termine septembre à -9.2% contre -6.2% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -8.9% contre -6.3% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en septembre ont un biais non-cyclique. Des valeurs de l’alimentaire et de la santé ont été intégrées, quand l’exposition aux matières premières, au transport maritime et aux semi-conducteurs a diminué. Quelques banques ont également été intégrées. Digital Stars Europe est surpondéré sur l’énergie (7.8%), les matières premières (3.8%) et la technologie (3.2%). Le fonds est sous-pondéré dans la santé (10.2%), l’alimentaire (4.6%) et les biens de consommation discrétionnaire (3.7%). L’Allemagne est la première pondération à 13.3%, devant le Royaume-Uni à 13.3% et les Pays-Bas à 9.8%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -9.9% en septembre, résistant bien à la baisse de -10.9% du MSCI Europe Small Cap NR. Cette bonne résistance relative du fonds provient principalement des industrielles, des financières. Mis à part quelques titres qui sortent du lot, l’énergie et les matériaux ont pénalisé le fonds.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement de l’assurance, des industrielles et de la consommation cyclique. Les ventes ont principalement concerné l’alimentation.
Le portefeuille est toujours très nettement surpondéré dans l’énergie, ainsi que dans les services aux collectivités, et sous-pondéré dans l’immobilier, les médias et la finance.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 19.3%, devant l’Allemagne (12.6%). La Norvège a vu son poids réduit à 9.4%, mais elle demeure le pays le plus surpondéré.
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé en baisse de -6.9% en septembre, devant le MSCI USA NR à -9.3% et le MSCI USA Small Cap NR à -9.5%. C’est le secteur de la santé (pharma) qui a le mieux résisté sur le marché actions US, mais le portefeuille était sous-représenté. Ce sont principalement quelques financières (Cullen/Frost bankers, WR Berkley, Associated Bank-Corp) qui ont permis au fonds de bien résister dans cette baisse généralisée.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé la technologie, ainsi que l’industrie, l’immobilier et la santé. La consommation cyclique (en particulier la distribution) a été à nouveau réduite, ainsi que dans une moindre mesure les matériaux, l’alimentaire et l’énergie.
Le fonds est nettement surpondéré dans l’industrie et dans la banque, et sous-pondéré dans la technologie, la pharmacie et les médias.
Avis aux actionnaires du compartiment Digital Funds Stars Europe Ex-UK
03 octobre 2022
Cher Actionnaire,
Par la présente, nous vous informons, en tant qu’actionnaire du compartiment « Digital Funds Stars Europe ex-UK » du Fonds (le « Compartiment »), que celui-ci sera renommé » Digital Funds Stars
Continental Europe » à compter du 27 septembre 2022.
Ce changement de nom n’aura d’impact ni sur la politique d’investissement du Compartiment ni sur son processus d’investissement, qui restent inchangés.
En outre, ce changement de dénomination n’aura aucun impact sur les codes ISIN, les tickers Bloomberg ou toute autre caractéristique des classes d’actions du Compartiment.
Chahine Capital renforce ses équipes dans le domaine de la conformité et des systèmes d’information
30 septembre 2022
Myriam Harrache a rejoint les équipes de Chahine Capital en tant que Chargée de conformité. Myriam est en charge des sujets de conformité et de veille réglementaire.
Diplômée de l’IAE Metz School of Management en finance internationale, Myriam a été auditrice financière chez Mazars (2019-2022) après avoir effectué 6 mois de stage au sein de la Banque Internationale à Luxembourg.
Ivanhoe Yoro, quant à lui, a été recruté en tant que Chargé de support informatique. Ivanhoe a pour mission d’administrer les systèmes informatiques de l’entreprise, de développer des logiciels d’automatisation et d’assurer le support utilisateurs. Analyste en génie informatique et réseaux (licence CFA INSTA, Paris), Ivanhoe a effectué différentes missions, notamment pour le compte de Rothschild & Co (2021), Axa (2019), Chanel (2018), ou encore Engie (2017).
La lettre de gestion
Août 2022
06 septembre 2022
Après un beau mois de juillet, les marchés actions ont repris le chemin de la baisse en août. Le MSCI Europe NR et le MSCI USA NR abandonnent respectivement sur le mois -4.9% et -4.0%. Depuis le début de l’année la baisse atteint désormais -11.8% en Europe et -17.4% aux États-Unis. La forte baisse du momentum économique mondial, le manque de visibilité géopolitique et le durcissement des politiques monétaires dans un contexte inflationniste sont autant d’éléments qui ont conduit les investisseurs à privilégier la prudence. Ce qui vraisemblablement dictera l’orientation des marchés dans les prochaines semaines est l’évolution de l’inflation. Les banquiers centraux ont initié au printemps une course contre la montre afin de limiter les effets de contagion de l’inflation qui reste à ce stade majoritairement provoquée par la hausse des cours des matières premières et de l’énergie, un phénomène de nature exogène. Si cette course de vitesse est gagnée, il faut s’attendre à ce que les banques centrales adoptent à nouveau, peut-être dès 2023, une politique monétaire plus accommodante, ce qui bénéficierait à des marchés actions fortement sous-évalués par rapport à leurs standards historiques, notamment en Europe.
Les marchés financiers ont débuté août en hausse avec peu de volatilité. Mais la volonté de la Fed de lutter coûte que coûte contre l’inflation a entrainé à partir de la mi-août une violente correction. Les fonds Digital finissent le mois en baisse mais ont bien résisté relativement à leurs indices de référence. La surpondération dans le secteur de l’énergie et la poursuite des annonces de résultats semestriels des entreprises expliquent cette légère surperformance. Les portefeuilles ont ainsi bénéficié de nombreuses annonces dépassant les attentes (u-blox Holding, Glanbia Plc, TORM PLC, OCI NV, …). La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de -4.5%, contre -4.9% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine août à -4.3% contre -5.1% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -5.9% contre -5% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en août ont renforcé l’exposition au secteur de l’énergie mais abaissé celle au matières premières. Nous intégrons également quelques valeurs plus défensives dans l’alimentaire, les télécoms, les cosmétiques. Nous vendons majoritairement des titres cycliques dans les secteurs industriels et matières premières. Digital Stars Europe est surpondéré sur l’énergie, les matières premières, et la technologie. La surexposition sur l’énergie est de 7.3%. Le fonds est sous-pondéré dans la santé et l’alimentaire. Le Royaume-Uni reste la première pondération à 15%, devant l’Allemagne à 12.1% et la Norvège, à 10.3%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -4.6% en août, résistant bien à la baisse de -6.9% du MSCI Europe Small Cap NR. La surperformance s’explique par la surpondération de l’énergie, seul secteur positif sur le mois, et par les bonnes publications de résultats sur certains titres. La sous-pondération de la finance a pénalisé le fonds.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement de la pharma, de la consommation cyclique et de l’énergie. Les ventes ont principalement concerné la technologie et les matériaux (principalement les métaux). Le portefeuille est toujours très nettement surpondéré dans l’énergie, ainsi que dans les services aux collectivités, et sous-pondéré dans l’immobilier, la finance et l’industrie. Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 20.8%, devant la Norvège à 13.9% (pays le plus surpondéré).
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé en baisse de -2.7% en août, devant le MSCI USA NR à -4.0% et en ligne avec le MSCI USA Small Cap NR à -2.6%. La sous-pondération de la technologie a été profitable au fonds en termes relatifs, ainsi que les bonnes performances des titres de la consommation cyclique, notamment dans la distribution. La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé l’énergie et l’industrie, ainsi que les services à la communication. La consommation cyclique (en particulier la distribution) a été fortement réduite, ainsi que dans une moindre mesure la chimie et la pharma. Le fonds est nettement surpondéré dans la banque et l’industrie, et sous-pondéré dans la technologie, la pharmacie et les médias.
La lettre de gestion
Juillet 2022
03 août 2022
Le second semestre démarre sur les chapeaux de roue pour les investisseurs en actions (STOXX 600 NR +6.1%, S&P 500 NR +9.2%) et cela tranche avec la tendance observée lors du premier semestre. Le mois de juillet marque donc une rupture sur les marchés financiers. Les actions grimpent, les taux baissent tout comme les cours des matières premières et de l’énergie. Une rupture que l’on observe également au sein des grands styles de valeurs. La Croissance, met ainsi fin à une longue séquence de baisse des multiples, en se classant en tête des styles sur le mois grâce au rebond de la technologie, du luxe et des valeurs de distribution. À l’inverse, la Value, après avoir sous-performé en juin, sous-performe encore en juillet, pénalisée par le médiocre comportement relatif des secteurs financiers, des télécom et des minières mais demeure à ce stade le meilleur style depuis le début de l’année.
Si les marchés financiers ont poursuivi leur baisse début juillet, les craintes oscillant entre récession et inflation. Ils ont fortement rebondi à partir du 5 juillet, portés par les mesures de relance en Chine, le reflux des taux d’intérêts et surtout les annonces de résultats semestriels des entreprises. Ces annonces ont recentré l’attention des investisseurs sur l’actualité et les fondamentaux des entreprises. L’environnement est alors devenu beaucoup plus favorable aux fonds Digital Stars. Après avoir perdu 3.3% sur les 5 premiers jours de juillet, Digital Stars Europe a ainsi rebondi de 13.4% depuis le 5 juillet et termine le mois en surperformance de 2.1% par rapport à son indice de référence. Les portefeuilles ont ainsi bénéficié de nombreuses annonces dépassant les attentes (Hapag Lloyd, Truecaller, Hexatronic, Norske Skog, Elkem, Sartorius Stedim,…). Les secteurs industriels (principalement le transport maritime) et la technologie sont nos grands gagnants du mois, quand les financières ont été négativement impactées par l’annonce d’une super-taxe en Espagne et l’incertitude politique en Italie. La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de +9.7%, contre +7.6% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine juillet à +9.1% contre +8% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +7.5% contre +7.3% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en juillet ont été diversifiés. Ils sont plus influencés par l’actualité des sociétés que par les tendances sectorielles. Ils ont principalement intégré des valeurs dans les secteurs des énergies renouvelables, de la santé, de l’alimentaire, des télécoms et de la technologie. Nous vendons majoritairement des titres cycliques dans les secteurs industriels, matières premières ainsi que des financières.
Digital Stars Europe est surpondéré sur les matières premières, l’énergie et la technologie. La surexposition sur les matières premières est de nouveau abaissée à 6.5%. Le fonds est sous-pondéré dans l’alimentaire, et la santé. Le Royaume-Uni reste la première pondération à 15.7%, devant l’Allemagne à 12% et la Norvège, à 9.8%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +10.8% en juillet, devançant le MSCI Europe Small Cap NR à +9.8%. Le rebond qui s’est matérialisé depuis le 5 juillet a fait la part belle aux annonces de résultats (Hexatronic, Norske Skog, Incap, Hanza). Le fonds est porté par les bonnes performances du transport et de la technologie.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement des énergies renouvelables (industrie et services aux collectivités), ainsi que sur la santé et la consommation discrétionnaire. Les ventes ont principalement concerné la finance et les matériaux (principalement les métaux), ainsi que la technologie.
Le portefeuille est toujours très nettement surpondéré dans l’énergie, ainsi que dans les services aux collectivités, et sous-pondéré dans l’immobilier, l’industrie et la finance.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 21.5%, devant la Norvège à 14.6% (pays le plus surpondéré).
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé en hausse de +11.0% en juillet, devant le MSCI USA NR à +9.3% et le MSCI USA Small Cap NR à +10.6%. Le fonds a été porté par la technologie (particulièrement les semi-conducteurs), par les industrielles liées à la construction (construction, matériaux, grossistes en matériaux, bois…), et par les services médicaux. Les assurances et la vente de détail spécialisée ont souffert.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé la finance, l’énergie et l’industrie, ainsi que les biens de consommation. La technologie a été fortement réduite (en particulier les semi-conducteurs), ainsi que les matériaux et l’immobilier.
Le fonds est surpondéré dans la banque, l’industrie et la consommation cyclique, et sous-pondéré dans la technologie, la pharmacie et les médias.
Le fonds Digital Stars Eurozone obtient le label belge « Towards Sustainability »
26 juillet 2022
Dans la continuité de sa labellisation ISR en mars dernier, le fonds Digital Stars Eurozone obtient le label belge « Towards Sustainability* ». Ce deuxième label de durabilité est une nouvelle reconnaissance de l’approche d’investissement socialement responsable de Chahine Capital et de ses résultats concrets.
Délivré pour une durée d’un an renouvelable, le label « Towards Sustainability » a été développé par Febelfin, la fédération d’institutions financières belge, en collaboration avec les parties prenantes du secteur financier et des experts indépendants. Ce label a trois exigences :
-La transparence ;
-L’analyse ESG (environnementale, sociale et gouvernance) sur l’intégralité du portefeuille ;
-Des exclusions avec des seuils bas, non seulement sur le charbon mais aussi sur les énergies fossiles non conventionnelles.
BFM Bourse avec Stéphane Levy
25 juillet 2022
La commission européenne révise à la baisse ses prévisions économiques, Mario Draghi menace de quitter le gouvernement, inflation aux Etats-Unis… Y-a-t-il pourtant des raisons d’espérer ? Toute l’actualité des marchés financiers décryptée par Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital et Marc Touati, économiste et président du cabinet ACDEFI sur BFM Bourse.
Point Macro – Juillet 2022
19 juillet 2022
La lettre de gestion
Juin 2022
06 juillet 2022
Les indices actions clôturent péniblement le 1er semestre en baissant fortement en juin (MSCI Europe NR -7.7%, MSCI USA NR -8.3%). Les inquiétudes concernant la croissance économique ont poussé les investisseurs à adopter un positionnement prudent. Pour contrer une inflation qui n’a désormais plus rien de transitoire, les banques centrales ont initié une véritable course contre la montre. Elles relèvent vivement les taux et durcissent leur politique monétaire afin de freiner l’activité et de faire baisser le prix de l’énergie et des matières premières qui restent à ce stade les principaux contributeurs à la hausse des prix. L’indice de matières premières CRB All Commodities abandonne ainsi -5.2% en juin, sa plus forte baisse mensuelle depuis mars 2020 et le krach Covid, et permet aux anticipations d’inflation de se détendre fortement. Le durcissement monétaire pourrait n’être que transitoire et il ne faut pas exclure un retour à une politique plus « Dovish » dès 2023. Un tel scénario serait favorable aux actions dans une optique moyen/long terme, alors que les supports techniques séculaires (sommet de 2000 et de 2007 en Europe) restent valides, et la valorisation attractive à l’orée des publications trimestrielles du T2.
Les craintes des investisseurs oscillent donc entre inflation, durcissement de la politique monétaire et potentielle récession à venir. Dans cet environnement de forte aversion au risque, les valeurs cycliques, dont les matières premières et l’énergie, qui avaient bénéficié d’un momentum positif à la suite de l’invasion de l’Ukraine et bien représentées dans nos portefeuilles, ont particulièrement souffert, soit une nouvelle cassure de tendance pour cette année 2022. Seules les grandes capitalisations défensives ont limité leurs pertes. L’absence de tendance stable, la faible influence de l’actualité et des fondamentaux des entreprises sur leur évolution boursière, constituent logiquement un environnement défavorable à notre approche momentum. Juillet sera marqué par les annonces de résultats semestriels, période d’ordinaire favorable à notre stratégie, d’autant plus que les titres en portefeuille continuent globalement de voir leurs profits estimés révisés à la hausse. La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de -13%, contre -7.7% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine juin à -13.6% contre -8.2% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -9.9% contre -9.2% pour le MSCI EMU NR.
Influencés par l’actuelle aversion au risque, les rebalancements effectués en juin ont principalement intégré des valeurs défensives dans les secteurs de la santé, de l’alimentaire et des télécoms, mais également quelques financières et des valeurs de l’énergie. Nous vendons majoritairement des titres cycliques dans les secteurs industriels et technologique.
Digital Stars Europe est surpondéré sur les matières premières, les industrielles, la technologie et l’énergie. La surexposition sur les matières premières est un peu abaissée à 8%. Le fonds est sous-pondéré dans l’alimentaire, et la santé. Le Royaume-Uni reste la première pondération à 13.1%, soit une nette sous-pondération, devant l’Allemagne à 12.4% et la France, à 10.4%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -9.8% en juin, mais a bien résisté à la forte chute des petites capitalisations (MSCI Europe Small Cap NR à -11.8%). La baisse provient principalement des matériaux et de l’industrie (transport). La bonne tenue relative des services aux collectivités, des semi-conducteurs et de la distribution a nettement aidé le fonds, ainsi que la forte activité M&A sur le mois.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur le renforcement de l’alimentaire, des matériaux, ainsi que des services aux collectivités et des médias. Les ventes ont principalement concerné la technologie, les financières et les industrielles.
Le portefeuille est toujours très nettement surpondéré dans l’énergie, ainsi que dans les matériaux et les services aux collectivités, et sous-pondéré dans l’industrie et l’immobilier, ainsi que dans la santé.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 21.6%, devant la Norvège à 14.8% (pays le plus surpondéré).
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé en baisse de -9.6% en juin, derrière le MSCI USA NR à -8.3% et le MSCI USA Small Cap NR à -9.1%. Le fonds a été particulièrement affecté par quelques industrielles, par des semi-conducteurs, et par des titres liés à la construction (construction, matériaux, grossistes en matériaux, bois…). Le secteur financier s’est bien comporté en termes relatifs.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a été assez défensive, avec notamment le renforcement de la consommation de base et de la santé, et l’allégement de la consommation discrétionnaire (détaillants) et de l’industrie.
Le fonds est surpondéré dans la banque, la consommation cyclique et l’industrie, et sous-pondéré dans la pharma et les médias.
Actualités de Chahine Capital avec Stéphane Levy
05 juillet 2022
Meilleure petite société de gestion actions en Europe sur 3 ans, agrandissement des équipes, renforcement des savoir-faire ESG,…
Découvrez les dernières actualités de Chahine Capital avec Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation, lors du Sommet BFM Patrimoine.
La Matinale avec Stéphane Levy
05 juillet 2022
« La gestion quantitative a vocation à gagner des parts de marché car elle est parfaitement adaptée au contexte actuel et aux grands défis auxquels l’industrie de l’asset management est confrontée. »
Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital était l’invité de Frederic Lorenzini lors de la Matinale Gestion de Fortune Investissement Conseils Profession CGP Patrimoine 24.
Retrouvez l’intégralité de son intervention ici.
Les gérants actions quantitatifs ne manquent pas de styles – Profession CGP
28 juin 2022
Par Stéphane Lévy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital
La gestion quantitative appliquée à la gestion actions se développe vivement et a su s’imposer comme une alternative performante et hautement diversifiante à la gestion traditionnelle.
La gestion quantitative permet d’apporter des réponses efficaces et adaptées aux grands défis auxquels sont confrontés les acteurs de l’industrie de l’Asset Management. La traçabilité des prises de position répond favorablement au besoin de transparence et à la montée en puissance de la réglementation, sa capacité à être déployée industriellement permet de maîtriser les coûts et de s’adapter à un monde à taux bas. De surcroît, la gestion quantitative tire avantage de la montée en puissance de la technologie dont elle s’est fait l’alliée naturelle.
Concentrons-nous sur la gestion quantitative appliquée à la gestion actions. Il est dans l’ADN des acteurs quantitatifs actions d’observer et d’analyser le marché sous l’angle stylistique ou factoriel.
Découvrir l’intégralité de l’article
On est dans une période qui manque cruellement de visibilité – Sommet BFM Patrimoine
23 juin 2022
« […] Nous sommes dans un véritable changement d’ère, en rupture avec 35 années de déflation, les politiques monétaires sont en train de s’ajuster, et cela constitue, pour les acteurs de la gestion active tel que Chahine Capital une source d’opportunités, une source de valeur ajoutée très intéressante. […]»
Découvrez l’interview de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital, dans le cadre de la 4ème édition du Sommet BFM Patrimoine, avec Étienne Bracq.
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La lettre de gestion
Mai 2022
06 juin 2022
Près de 2 ans et demi après la découverte du Coronavirus, nous continuons d’observer une succession rare d’évènements majeurs sur le plan économique, monétaire, géopolitique et sanitaire, et cela semble même s’accélérer depuis 1 an. Sur le front sanitaire, les variants Delta et Omicron ont contraint les gouvernements à mettre en place les campagnes de vaccination les plus massives de l’histoire, et à reconfiner récemment 300 millions de personnes en Chine. La guerre en Ukraine apparait comme l’un des événements géopolitiques les plus importants d’après-guerre. Enfin, la puissante reflation, que les chocs exogènes sanitaires et militaires ont bien aidée, pousse les banques centrales à infléchir leurs politiques monétaires accommodantes. Dans cet environnement instable et manquant de visibilité à court terme, les actions abandonnent en mai -0.8% en Europe (MSCI Europe NR). Pourtant, le Momentum de révision des bénéfices par le consensus des analystes continue d’être bien orienté (BPA 2022 MSCI Europe relevé de +9.2% depuis le début de l’année). La situation fondamentale reste donc favorable. La prime de risque du marché européen s’établit à +6.5%, largement au-dessus de la moyenne historique de +5.0%.
Les marchés financiers ont donc chuté début mai. Après Shanghai, de nouvelles mesures anti-covid ont été mises en place à Pékin. L’impact négatif attendu de ces confinements sur la croissance mondiale a fortement affecté les valeurs des matières premières, une des principales surpondérations de nos portefeuilles. Le secteur technologique a également corrigé. Des chiffres macro-économiques rassurants aux États-Unis (production industrielle, consommation) ont initié un rebond qui s’est poursuivi avec le déconfinement progressif de Shanghai. Les fonds Digital Stars ont souffert les premiers jours de mai avant de se reprendre. Digital Stars Europe Acc affichait ainsi au 12 mai une performance de -8.8% contre -5.3% pour le MSCI Europe NR. Il a ensuite rebondi plus fortement que l’indice (+5.9% contre +4.7% depuis le 12 mai), comblant une partie du drawdown relatif. La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de -3.4%, contre -0.8% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine mai à -2.8% contre -1.1% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -1.6% contre 0.6% pour le MSCI EMU NR.
Les prix du pétrole toujours au plus haut, les rebalancements effectués en mai ont de nouveau intégré des valeurs dans les secteurs de l’énergie et du papier, mais également des financières ainsi que des valeurs de la santé. Nous vendons principalement des titres « croissance » dans les secteurs industriels, et des immobilières qui pâtissent de taux plus élevés.
Digital Stars Europe reste surpondéré sur les matières premières, les industrielles, la technologie et le devient sur l’énergie. La surexposition sur les matières premières reste proche de 9%. Le fonds est sous-pondéré dans l’alimentaire, et la santé. Le Royaume-Uni reste la première pondération à 14.7%, soit une nette sous-pondération, devant l’Allemagne à 14.5% et la Norvège, à 11.3%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -2.7% en mai, derrière le MSCI Europe Small Cap NR à -1.7%. Les critiques du gouvernement allemand sur les biocarburants ont affecté VERBIO, empêchant le fonds de profiter pleinement de la bonne tenue du secteur de l’énergie. Quelques bonnes nouvelles sur des titres dans les énergies renouvelables, la technologie, la finance et les matériaux ont bénéficié au fonds.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur les matériaux, ainsi que sur la santé, l’énergie et les industrielles. Les ventes ont principalement concerné les banques, et dans une moindre mesure la consommation discrétionnaire, le logiciel et l’alimentation.
Le portefeuille est très nettement surpondéré dans l’énergie, ainsi que dans la technologie, et sous-pondéré dans l’immobilier, ainsi que dans l’industrie.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est toujours le premier poids du fonds à 19.1%, devant la Norvège à 17.5% (pays le plus surpondéré).
Malgré un marché américain mouvementé en mai, Digital Stars US Equities Acc USD a terminé à l’équilibre, en ligne avec le MSCI USA NR à -0.3% et le MSCI USA Small Cap NR à +0.1%. Le secteur de l’énergie a affiché les meilleures performances, mais c’est la technologie qui a le plus bénéficié au fonds, en particulier les semi-conducteurs. À l’inverse, l’immobilier a pénalisé fortement le fonds.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé la technologie, les matériaux, l’industrie la consommation discrétionnaire, et allégé la finance, la santé et l’énergie.
Le fonds est surpondéré dans l’industrie, la vente de détail et la banque, et sous-pondéré dans la pharma, les médias et la technologie.
3 questions à Vincent Colin – Le Courrier Financier
17 mai 2022
Retrouvez les 3 questions à Vincent Colin, Responsable des partenariat chez Chahine Capital, avec le Courrier Financier.
- Crise ukrainienne, rotation Value… Comment l’actualité des marchés affecte-t-elle votre modèle de gestion en ce début d’année 2022 ?
- Comment vos fonds se positionnent-ils aujourd’hui ?
- Votre fonds Eurozone vient d’obtenir le Label ISR. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette labellisation ?
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Interview de Stéphane Levy – BFM Patrimoine
17 mai 2022
Partie 1 – Le-face-à-face
L’inflation est-elle vraiment à cause de la guerre en Ukraine ?
Découvrez la première partie de l’intervention de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation à Chahine Capital, au côté d’Amandine Gérard, Présidente de la Financière de l’Arc, dans l’émission BFM Patrimoine présentée par Cédric Decoeur.
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Partie 2 – Le-face-à-face
La staglation représente-t-elle une menace réelle ?
Retrouvez la deuxième partie de l’intervention de Stéphane Levy et Amandine Gérard.
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La lettre de gestion
Avril 2022
06 mai 2022
Alors que l’inflation atteint des niveaux records, que les taux d’intérêts se tendent, que la guerre s’installe en Europe et que 180 millions de chinois, se retrouvent confinés, l’indice MSCI Europe NR n’abandonne que -5.9% durant ces quatre premiers mois, dont -0.6% en avril, et fait montre d’une résilience bien supérieure à celle des indices obligataires. Les vents contraires sont nombreux et pèsent logiquement sur la psychologie des investisseurs. La tentation de se laisser gagner par la perplexité est grande dans un tel contexte, c’est pourquoi il nous semble important de partager les principaux éléments et signaux que l’on peut extraire de notre analyse « Top-Down ». Notre indicateur de Momentum économique est passé en 3 mois de 61 (sur 100) à 42. Le consensus des économistes table désormais sur une croissance du PIB en zone euro de +2.9% en 2022, contre +4.4% il y a 6 mois. La croissance au T1 a été de +0.2%, et signale toujours une expansion. La récession ne se matérialise à ce stade que dans l’écroulement des indicateurs de sentiment, qui s’approchent de leurs planchers historiques. Ainsi le « Zew Expectation Eurozone » tutoie les niveaux d’octobre 2008, de novembre 2011 et de mars 2020, autant de bonnes dates d’entrée pour les investisseurs. Malgré la tension observée sur les taux longs, la prime de risque du marché actions Europe reste intacte. La baisse des indices, couplée à une croissance bénéficiaire attendue à +11.6% en 2022 a compensé. Ainsi la prime de risque de l’indice STOXX Europe 600 s’établit à +6.5%, un niveau généreux comparé à la moyenne depuis 2000 de 5.0%. Notons par ailleurs, que le Momentum de révision des bénéfices 2022 reste étonnamment bien orienté. Enfin, la dynamique comportementale se dégrade dans la mesure où les grands indices internationaux ont franchi à la baisse leur moyenne mobile 200 jours en avril. Toutefois, la solidité du grand support des indices européens (sommet de 2000 et 2007) qui a été testé début mars avant de provoquer un puissant rebond, est un signal positif pour le moyen/long terme.
Relativement stables début avril, les marchés financiers ont violemment chuté en fin de mois du fait de l’escalade du conflit ukrainien, de l’absence de perspectives d’accord diplomatique, mais également des confinements en Chine suite à la hausse des cas de Covid. L’impact négatif attendu de ces confinements sur la croissance mondiale a notamment stoppé la hausse des valeurs de l’énergie et des matières premières. Les fonds Digital Stars finissent avril en baisse. Les valeurs de croissance, dans la technologie (notamment les semi-conducteurs) ou les industrielles sont parmi les moins bons contributeurs du mois. Les valeurs défensives (telecom, alimentaire, Utilities) sont les gagnantes. La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de -2.3%, contre -0.6% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine avril à -3% contre -1.3% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -3% contre -1.9% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en avril sont influencés par le conflit en Ukraine mais aussi les confinements en Chine. Le modèle a ainsi principalement intégré des valeurs dans les matières premières et l’énergie en milieu de mois, mais s’est orienté, en fin de mois, vers des titres plus défensifs (télécoms, santé, « Utilities »). Nous vendons des valeurs cycliques dans les secteurs industriels, semi-conducteurs et financiers.
Digital Stars Europe reste surpondéré sur les matières premières, les industrielles, la technologie et les financières. La surexposition sur les matières premières augmente de nouveau à 9%. Le fonds est sous-pondéré dans l’alimentaire, et la santé. Le Royaume-Uni reste la première pondération à 15.3%, en diminution, devant l’Allemagne à 14.8% et la Suède, à 10.9%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -2.5% en avril, légèrement derrière le MSCI Europe Small Cap NR à -1.9%. Trois secteurs se sont positionnés au-dessus de la mêlée en termes de performance : les matériaux (K+S, Elkem), les services aux collectivités (Telecom Plus) et l’alimentaire (Grieg Seafood, Tate & Lyle). Les équipements de santé (Medartis, Ypsomed), la technologie et le transport (MPC Container Ships, Wallenius Wilhelmsen) ont été les plus impactés.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur l’énergie, et les financières, ainsi que les matériaux et les services aux collectivités. Les ventes ont principalement concerné la technologie et l’industrie, et dans une moindre mesure la santé et la consommation de base.
Le portefeuille est très nettement surpondéré dans l’énergie et la technologie, et sous-pondéré dans l’industrie, ainsi que dans l’immobilier, la santé et les médias.
Le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) est le premier poids du fonds à 19.9%, devant la Norvège à 14.3% (pays le plus surpondéré).
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé en baisse de -8.9% en avril, contre -9.1% pour le MSCI USA NR, et -8.4% pour le MSCI USA Small Cap NR. Malgré cette baisse généralisée, la distribution de détail s’est reprise, permettant au fonds d’atténuer la chute. Certains titres du secteur ont même terminé en hausse sur le mois (AutoNation, Penske Automotive, MarineMax). La forte baisse des semi-conducteurs a poussé certains de ses titres vers la sortie (Alpha & Omega, Synaptics).
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé l’énergie, les matériaux et l’immobilier, et allégé la finance, la consommation cyclique, les médias et la santé.
Le fonds est toujours surpondéré dans la banque, l’industrie et la vente de détail, et sous-pondéré dans les médias, la technologie (logiciel) et la pharma.
Chahine Capital remporte un nombre record de prix aux Refinitiv Lipper Fund Awards 2022
06 mai 2022
Chahine Capital, pionnier européen de la gestion quantitative Momentum appliquée à des stratégies actions, remporte cette année plus d’une dizaine de prix dans le cadre des Refinitiv Lipper Fund Awards, parmi les prix les plus reconnus du secteur financier.
Chahine Capital est élue meilleure société de gestion sur 3 ans dans la catégorie « Equity Small Company » sur 5 zones géographiques : Europe, Autriche, Allemagne, Suisse et Royaume-Uni.
Découvrir le communiqué de presse
Source du visuel : https://www.refinitiv.com/perspectives/market-insights/celebrating-the-lipper-fund-awards-2022-winners/
Interview de Stéphane Levy – Sommet BFM Patrimoine
05 mai 2022
Retrouvé l’intervention de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital dans le cadre du Sommet BFM Patrimoine.
CAC 40, DAX… malgré l’envolée des taux, « la Bourse est attractive face aux obligations » – Capital
25 avril 2022
Si de nombreux aléas pèsent actuellement sur les actions, alors que les taux à long terme se sont envolés depuis deux mois, la Bourse est actuellement attractive, si on compare la rémunération des actions à celle des obligations d’Etat, souligne Chahine Capital.
Le CAC 40 décolle aujourd’hui. Un mouvement pas surprenant, l’indice phare parisien ayant réussi à s’extraire hier de son récent trading range (bandeau horizontal de fluctuation des cours), dont la borne haute (et d’autres résistances de l’analyse technique) faisait jusqu’ici obstacle à la hausse des cours. Une hausse dont ont pu profiter les abonnés de Momentum, la newsletter premium de Capital sur la Bourse. Du point de vue des fondamentaux, si les taux d’intérêt à long terme se sont envolés depuis le point bas de mars lié à la guerre en Ukraine, la rémunération offerte par les actions reste historiquement attractive, comparée à celle des obligations.
30 secondes actus avec Stéphane Levy – Zoom Invest
19 avril 2022
30 secondes actus avec Melissende Debarge (AESTIAM), Stéphane Levy (Chahine Capital), Geoffrey Repellin (Groupe PRIMONIAL), Édouard Blanchard et Jennifer Peyrat (URBAN PREMIUM), Claire ROUX (La Française) et Georges de La Taille (Actusite) lors de la Convention ANACOFI – Association Nationale des Conseils Financiers.
Convention de l’ANACOFI – Stéphane Levy – Patrimoine 24
19 avril 2022
Retrouvez l’interview de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation, réalisée par Patrimoine 24 lors de la convention de l’ANACOFI.
Classes d’actifs : que faut-il privilégier aujourd’hui ?
19 avril 2022
Retrouvez l’interview croisée de Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital, Stéphane Vonthron (J.P. Morgan Asset Management) et Thomas Giudici (Auris Gestion).
Point Macro – Avril 2022
19 avril 2022
La lettre de gestion
Mars 2022
05 avril 2022
Les indices actions ont progressé en mars (MSCI Europe NR +0.8%, MSCI USA NR +3.5%), et naviguent désormais au-dessus du niveau qui était le leur avant l’invasion de l’Ukraine. Depuis le début de l’année, la baisse des actions reste mesurée (MSCI Europe NR -5.3%, MSCI USA NR -5.3%) ce qui peut paraître étonnant dans un contexte où l’inflation atteint des niveaux que peu d’observateurs auraient pu envisager il y a peu (+5.9% en Zone euro, +7.9% aux États-Unis), et où un violent conflit militaire s’installe aux portes de l’Europe. Une lecture objective et fondamentale du contexte permet pourtant de justifier la robustesse des indices actions, qui résistent bien mieux que les indices obligataires depuis le début de l’année. La croissance mondiale devrait s’établir autour de +3% si l’on se fie aux prévisions des économistes, alors qu’elle était attendue à +4% en début d’année. En parallèle, et cela est plus surprenant, les anticipations de bénéfices 2022 n’ont de cesse d’être révisées à la hausse. En Europe, le BPA 2022 attendu du STOXX Europe 600 a grimpé de +7.0% depuis fin décembre et de +1.8% en mars. Cela s’explique par la prudence excessive des analystes en début d’année, mais aussi par le relèvement significatif des anticipations dans certains secteurs tels que l’énergie, les minières ou les industrielles. La croissance 2022 des bénéfices s’établit à +9.5% des deux côtés de l’Atlantique, et la prime de risque des indices actions demeure attractive, malgré la hausse des taux observée en mars. En Europe, la prime de risque atteint +6.6%, un niveau généreux comparé à la moyenne historique de 5%.
Si la guerre en Ukraine a entrainé une violente correction des marchés actions la première semaine de mars, ceux-ci ont ensuite vigoureusement rebondi sur des espoirs d’avancées dans les négociations et d’une porte de sortie diplomatique. Après 2 mois négatifs, les fonds Digital Stars finissent ainsi le mois en hausse et surperforment leurs indices de référence, portés par les secteurs des matières premières et de l’énergie plus présents en portefeuille. Les valeurs de croissance, dans la technologie (notamment les semi-conducteurs), la santé ou les industrielles, se sont également redressées, rattrapant une partie des excès baissiers réalisés durant la chute des marchés ; et ce malgré la hausse des taux d’intérêts. La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de +2%, contre +0.8% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine mars à +2.7% contre +0.8% pour le MSCI Europe ex UK NR.
Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +1.7% contre -0.7% pour le MSCI EMU NR. Ce fonds qui applique une politique ESG renforcée a obtenu le label ISR en mars.
Les rebalancements effectués en mars sont de nouveau influencés par le conflit en Ukraine. Le modèle a ainsi principalement intégré des valeurs dans les matières premières et l’énergie et dans une moindre mesure des titres défensifs (alimentaire et télécoms). Nous vendons des valeurs de la santé, le COVID n’étant plus une préoccupation majeure des investisseurs, ainsi que certaines financières exposées à la crise ukrainienne.
Digital Stars Europe reste surpondéré sur les industrielles, les matières premières, la technologie et les financières. La surexposition sur les matières premières augmente à 6%. Le fonds est sous-pondéré dans l’alimentaire, et les « Utilities ». Le Royaume-Uni reste la première pondération à 15.5%, en diminution, devant l’Allemagne à 14.8% et la Suède, renforcée à 11.7%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +3.9% en mars, surperformant nettement le MSCI Europe Small Cap NR à +0.7%. Les titres du portefeuille dans leur ensemble, se sont bien comportés, notamment grâce aux publications. Sans surprise, l’énergie, bien représentée dans le fonds, ressort en tête des secteurs sur le mois. Les titres de la technologie ont aussi montré des performances remarquables.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont focalisées sur l’énergie, ainsi que les matériaux et les services aux collectivités. Les ventes ont principalement concerné la technologie et l’industrie, et dans une moindre mesure la santé et la finance.
Le portefeuille est très nettement surpondéré dans la technologie et l’énergie, et sous-pondéré dans l’industrie, l’immobilier et les médias. Le Royaume-Uni (très sous-pondéré) est le premier poids du fonds à 18.7%, devant la Norvège à 13.3% devenue le pays le plus surpondéré suite à la poussée de l’énergie.
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé en baisse de -2.1% en mars, sous-performant nettement le MSCI USA NR à +3.5%, et le MSCI USA Small Cap NR à +1.2%. Le marché US a été dominé par les secteurs de l’énergie et des services aux collectivités, tous deux absents du fonds. Les pires contributions sectorielles se retrouvent parmi nos plus grosses surpondérations, comme la distribution spécialisée, ou la construction, ou encore les banques.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé la consommation discrétionnaire, les matériaux et les médias, et allégé l’industrie et la finance.
Le fonds est toujours surpondéré dans la banque, la consommation discrétionnaire et l’industrie, et sous-pondéré dans la technologie (logiciel), les médias et la pharma. Les pétrolières restent sous-représentées dans le fonds à cause de leur utilisation de méthodes d’extractions non-conventionnelles qui sont interdites dans le fonds.
Le fonds Digital Stars Eurozone obtient le label ISR
30 mars 2022
Chahine Capital, l’un des pionniers européens de la gestion quantitative Momentum appliquée à des stratégies actions long-only, annonce la labellisation ISR de son fonds actions européennes Digital Stars Eurozone.
Digital Stars Eurozone est un fonds actions de la zone Euro de toutes capitalisations créé en octobre 2018. Sa labellisation ISR atteste, auprès des épargnants et des investisseurs professionnels, de la mise en œuvre d’une méthodologie robuste d’investissement socialement responsable (ISR) qui aboutit à des résultats mesurables et concrets.
Créé en 2016 par le ministère de l’Economie et des Finances, le label ISR est attribué pour une durée de trois ans renouvelable, sous le contrôle de trois organismes d’audit certifiés par le Comité Français d’Accréditation (Cofrac) : Afnor Certification, EY France et Deloitte.
Digital Stars Eurozone se donne deux objectifs dans cette démarche :
-Limiter l’impact des investissements en termes environnemental, social et de gouvernance (ESG) ;
-Favoriser les entreprises les moins exposées aux risques ESG en tenant compte de leurs capacités à gérer ces risques.
Le processus de sélection ESG de Chahine Capital note les entreprises sur la base du risque réputationnel ESG tel qu’établi par le prestataire spécialisé RepRisk, sur la base des ESG Risk Rating et du Carbon Risk Rating de Sustainalytics, et comprend des exclusions sectorielles et normatives.
À quoi s’attendre sur les actions européennes ? – Zoom Invest
20 mars 2022
Retrouvez le Talk marchés avec Stéphane Levy, Stratégiste et Responsable de l’innovation chez Chahine Capital et Léonard Cohen, Président chez Ginjer AM.
Regarder l’intégralité de la vidéo
La lettre de gestion
Février 2022
10 mars 2022
Ce début d’année 2022 restera longtemps gravé dans nos mémoires. Il est en effet rare qu’une telle succession d’évènements puisse être observée durant une période aussi courte. Alors que le mois de janvier voyait les taux se tendre fortement en anticipation de la normalisation monétaire, provoquant la 2e plus puissante rotation de style (en faveur de la Value) observée depuis 2003, l’invasion russe de l’Ukraine a brutalement rebattu les cartes. Dans ce contexte les indices actions se sont repliés (MSCI Europe NR -3.0%, MSCI USA NR -3.0%) et la rotation en faveur des secteurs cycliques s’est interrompue. Même s’il est à ce stade hasardeux d’anticiper l’évolution du conflit, il est important de faire un point sur la situation fondamentale des indices dans l’hypothèse où une porte de sortie serait trouvée. La prime de risque des actions européennes s’établit à 6.9%, un niveau très généreux comparé à la moyenne historique sur 20 ans de 5.0%. Par ailleurs, les banques centrales sont désormais dans l’obligation de reporter la normalisation monétaire et la détente de 0.50% du taux 2 ans allemand montre que les investisseurs ne s’y sont pas trompés. Enfin, d’importants supports techniques décennaux tels que les sommets de 2000 et 2007 en Europe sont désormais très proches, ce qui milite en théorie pour un renforcement de la classe d’actif à ces niveaux dans une optique moyen/long terme.
Dans cet environnement difficile les fonds Digital Stars finissent février 2022 en baisse. Les taux d’intérêts poursuivant leur hausse en début de mois, les valeurs « croissance » ont de nouveau souffert. Puis l’invasion Russe de l’Ukraine a impacté très négativement le secteur financier et industriel, quand les secteurs de l’énergie et des matières premières bondissaient. Les taux d’intérêt ont alors très nettement reflué. La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de -5.2%, contre -3.0% pour le MSCI Europe NR. Le « drawdown » relatif du fonds est similaire à ce qu’il avait connu en 2014 et en 2018. Plus généralement, durant les 23 ans d’existence de Digital Stars Europe, toute période de 5 ans glissants a connu un tel « drawdown » relatif. Le fonds s’est ensuite ajusté et a comblé ce retard, en suivant strictement le modèle quantitatif. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine février à -5.4% contre -4.1% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -6.5% contre -5.2% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en février ont été très influencés par la rotation sectorielle du mois de janvier et par la crise en Ukraine. Les momentums forts sont les titres qui ont passé favorablement ces deux périodes. Le modèle a ainsi principalement intégré des valeurs dans les matières premières et dans une moindre mesure des « utilities » et des titres défensifs (alimentaire, télécoms). Nous continuons à sortir des valeurs « croissance » et stoppons l’intégration de financières, très impactées par la crise Ukrainienne.
Digital Stars Europe reste surpondéré sur les industrielles la technologie et les financières et le devient sur les matières premières sur lesquelles l’exposition augmente de 3.2%. Le fonds est sous-pondéré dans l’alimentaire, et les « Utilities ». Le Royaume-Uni reste la première pondération à 18.7%, devant l’Allemagne à 13.4% et l’Italie à 12.2%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -3.5% en février, surperformant légèrement le MSCI Europe Small Cap NR à -3.9%. Sans surprise, l’énergie, bien représentée dans le fonds, affiche les meilleures performances sur le mois.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a continué à renforcer les banques, ainsi que les matériaux et l’alimentaire. Les ventes ont principalement concerné la santé (notamment en Suède), l’industrie, et dans une moindre mesure les médias, les loisirs et la technologie.
Le portefeuille est très nettement surpondéré dans la technologie, et sous-pondéré dans l’immobilier et les médias. Le Royaume-Uni (très sous-pondéré) est le premier poids du fonds à 19.2%, devant l’Italie (très sur-pondérée) à 13.2%.
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé en baisse de -1.1% en février, surperformant nettement le MSCI USA NR à -3.0%, mais restant en retrait du MSCI USA Small Cap NR à +1.0%. Les plus gros contributeurs se trouvent parmi les titres des secteurs de la santé et de l’industrie. Mais c’est la technologie qui a permis de creuser l’écart avec le marché, notamment grâce aux semiconducteurs et au logiciel.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a renforcé les matériaux et la santé, et allégé la technologie, les médias et l’industrie.
Le fonds est surpondéré dans la banque, l’industrie et la consommation discrétionnaire, et sous-pondéré dans la technologie, les médias et la santé. Les pétrolières restent sous-représentées dans le fonds à cause de leur utilisation de méthodes d’extractions non-conventionnelles qui sont interdites dans le fonds.
Point Macro – Février 2022
05 février 2022
La lettre de gestion
Janvier 2022
31 janvier 2022
Les indices actions entament 2022 par un premier mois de baisse et un regain de volatilité (MSCI Europe NR -3.2%, MSCI USA NR -5.7%). Cela tranche radicalement avec 2021. Aux États-Unis, il faut remonter au « krach Covid » de mars 2020 pour trouver trace d’une telle contre-performance mensuelle des indices actions. En parallèle, d’importants écarts sectoriels et stylistiques ont pu être observés des 2 côtés de l’Atlantique, prolongeant une rotation en faveur de la « Value » initiée en septembre dernier. En Europe, l’écart de performance mensuel constaté entre le style « Visibilité/Qualité » et le style « Value » est de 14.5%. Depuis 2003, seul le mois de novembre 2020 au moment de la découverte des vaccins, avait mis au jour de tels écarts selon nos indices propriétaires de style. Cette rotation se justifie par la prise de conscience du caractère non transitoire de l’inflation et de l’inflexion désormais moins accommodante de la Fed, et dans une moindre mesure de la BCE. Elle vient aussi corriger, encore très partiellement, une configuration fondamentale dans laquelle les écarts de valorisation entre les différents segments du marché apparaissent excessifs au regard des observations historiques.
Après une année 2021 exceptionnelle où les performances auront dépassé 30%, les fonds Digital Stars finissent Janvier 2022 en baisse significative. La violente rotation sectorielle a eu un impact négatif sur les valeurs momentum, en particulier sur les sociétés de la technologie, des technologies médicales et des équipements de santé. Les sociétés à fort PE et à forte croissance détenues en portefeuille ont souffert de la hausse des taux sur fond de craintes de survalorisation, et cela n’a pas été suffisamment compensé par nos valeurs cycliques. Ce n’est bien sûr pas la première fois que nous subissons une telle baisse attribuable à un phénomène de retour à la moyenne et le fonds a prouvé historiquement sa capacité d’adaptation et de récupération. Les taux se stabilisant en fin de mois et la période d’annonce de résultats débutant, nous avons observé alors une certaine normalisation des marchés. Les fonds ont pu durant la dernière semaine rattraper une petite partie de leurs sous performances. La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de -10.2%, contre -3.2% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine janvier à -9.5% contre -4.8% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé -8% contre -3.5% pour le MSCI EMU NR.
S’il est difficile de dire si la tendance « value » va se poursuivre, l’impact sur les signaux de momentum était suffisamment fort pour avoir une influence immédiate sur les derniers rebalancements effectués en janvier. Le modèle a quasi exclusivement intégré des titres « value », principalement des valeurs financières et a réduit l’exposition aux secteurs de la technologie et de la santé.
Digital Stars Europe reste surpondéré sur les industrielles et la technologie (malgré la baisse de l’exposition), et le devient sur les financières sur lesquelles l’exposition augmente de 4%. Le fonds est sous-pondéré dans l’alimentaire, et les « Utilities ». Le Royaume-Uni reste la première pondération à 19.5%, devant l’Italie à 12.7% et l’Allemagne à 11.5%.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en baisse de -12.1% en janvier, sous-performant le MSCI Europe Small Cap NR à -6.8%. La rotation de style en cours a particulièrement affecté les titres de la technologie et de la santé. Les secteurs gagnants du mois sont celui de l’énergie, de la banque et de l’assurance.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a nettement renforcé les banques, ainsi que les utilities et l’alimentaire, et nettement réduit la santé et la technologie.
Le portefeuille est très nettement surpondéré dans la technologie, et sous-pondéré dans les matériaux et l’immobilier. Le poids de la Suède est ramené à 17.2%, juste derrière le Royaume-Uni (18.7%), toujours très sous-pondéré.
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé en baisse de -13.4% en janvier, sous-performant nettement le MSCI USA NR à -5.7%, et le MSCI USA Small Cap NR à -8.0%. La violente rotation de style enclenchée fin 2021 s’est poursuivie dans un marché orienté à la baisse, au détriment des valeurs cycliques et croissance. En particulier ce sont nos valeurs de la distribution/habillement, les semi-conducteurs et les plateformes de prêts qui ont le plus souffert du retournement.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a nettement renforcé la banque, et allégé la distribution de détail.
Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans la banque, l’industrie (transport) et la consommation discrétionnaire, et sous-pondéré dans la technologie, les médias et la santé.